lundi 29 décembre 2014

M'installer en toi

2heures plus tard, à mon tour de me coucher à 0:20.

Je viens contre toi. Je retire le plug et je te pénètre avec mon sexe lubrifié et dur. Je m'installe ainsi derrière toi, comme si tu étais un garçon.

Je ne bouge pas. Je laisse le sommeil venir, contre toi et en toi.

Juste un souffle pour dire bonne nuit, et l'interdiction de bouger les hanches jusqu à demain matin, au réveil.

vendredi 12 décembre 2014

Collants lubriques

Que dirais-tu si je sortais quelques paires de collants en nylon de mes tiroirs ? Ce sont des collants que je garde pour ces moments lubriques qui me traversent l'esprit.

Que penserais-tu si une fois couverte de ces collants, à l'intérieur de la tête aux pieds, je te caresse le corps. Mon intention est simple et sans détour. Je te veux dans ces collants. Je veux te faire jouir. Mais te faire jouir ne suffirait pas. L’acte est trop facile.

Je voudrais également te déstabiliser pour que tu jouisses dans cet état perdu entre "Que m'arrive t il ?" et "C'est si bon ?" Comment te porter dans ces états ? Simplement en te poussant sous la douche.

Sais-tu sous la douche comment fait un tel collant ? Il agit comme un masque où tu dois penser à respirer sans avaler l'eau, sans risquer une noyade.

Pendant que je prends du plaisir avec les orifices au choix: tes reins ou ton ventre, en garçon ou en femme.... l'eau se charge de mouiller et nettoyer mon sexe à chaque changement. Cette même eau que je bois coulant de ta fente du grand plaisir avec une bouche gobeuse.

La sensation de l'eau sous la douche. Les “flotchs” de l'eau lorsque mes hanches tapent ton cul. Jouir sur toi en mélangeant l'eau et mon sperme. Le collant que tu portes retenant cette mixture.

Une façon de te posséder qui ne me suffit pas. Il me faudrait après ça ajouter ma pisse à ce mélange. A ce moment là seulement, je te sentirai à moi.

C'est ce dont j'ai envie maintenant, après avoir pris ma douche.

mardi 9 décembre 2014

Les secrets

Te livreras-tu à moi ?
M'avoueras-tu tes pires pensées ?
Me montreras-tu tes forfaits les plus disgracieux ?
Me décriras-tu tes pires crimes ?
Laisse-moi entrer dans ces choses inavouables.
Partage-moi ces secrets que je puisse user de ton corps et de ton âme sous le joug de cette menace. Je pénètrerai plus profond en toi.

lundi 24 novembre 2014

Déteste-moi

Mords-moi ! Mords moi et déteste moi puisque tu ne peux m'aimer. Laisse moi te donner cette ivresse qui te rempli le coeur.

Baise ma main du bonheur qu'elle te donne. Mords en les chairs. Ronge les os qui composent ses extrémités. Durant ce temps tu es auprès de moi, apprivoisée et prévisible.

Le festin terminé et ta haine en vers moi consommée, restes à mes côtés, à mes pieds, à mon cou, contre ma peau, toujours auprès de moi.

Je finis de me délecter de l'attention que tu portes sur moi et je m'occuperai à mon tour de te rendre ce plaisir.

Je vais te prendre. Je te pénétrerai avec un sexe dur comme les os que tu as rongé. Je te ferai crier dans la jouissance aussi fort que j'aurai pu crier lorsque tu me mordais.

Reste à mes pieds. J'ai besoin de toi.

mardi 4 novembre 2014

Un trou

Je dois te dire que je mets un de mes leggings en lycra. Enfiler serait plus le terme, car il est très ajusté, très moulant.

J'aime le mettre alors que je suis excité. Il a une particularité qui rend ce legging obscène. Un petit trou est fait à l'emplacement de mon sexe. Ce petit trou a l’allure d'une mauvaise couture, anodine. Pourtant obscène car par ce trou j'aime sortir la queue et les testicules.

Il y a dans cette vision quelque chose qu'une salope ne pourrait retenir. Juste un organe sexuel mâle bandant, raide et mis en évidence par cette sorte de glory-hole et cock-ring. Ce trou est suffisamment petit pour faire la même sensation. As-tu cette vision ?


Vais-je te dire que je vais me branler ainsi ? Plus fort que tu crois mais avec la frustration de ne pas utiliser un des orifices de la chienne que tu deviens, en guise de branleuse.

Oserai-je te dire des choses comme celles là ?

dimanche 12 octobre 2014

Devenir un homme

Une femme m'a transformé en homme.

Une main appuyée contre le mur, à coté d’un miroir, face à nos reflets et avec beaucoup de mal, elle m’a regardé la caresser, soulever sa robe, ouvrir sa culotte, la baiser. Je la pénétrais en voulant qu’elle s'affirme en femme.

Je l'ai forcée à se regarder elle: dans son âme, dans ses yeux, dans ses mouvements, dans son reflet. Je lui ai ordonné de regarder. Mais elle m’a cherché que dans mon reflet, sous chacun de mes mouvements, dans mes regards, dans mon âme. Elle, malgré sa soumission, m'a transformé en quelques refus à mes désirs.

Derrière elle et à côté d'elle, elle m'a montré dans ce miroir qui j'étais. J’ai senti avoir été révélé. J’ai senti cette sensation de force, de puissance, de possession et de fierté. Elle m’a affirmé en homme fier et fort.

J'ai transformé une fille en femme.


samedi 4 octobre 2014

Jouir

Crois tu que la détermination que j'ai à te faire jouir par ton cul, se limite à l'odeur nauséabonde qui en sort ?
Crois tu que j'ai une envie qui peut s'arrêter là où se trouve les matières répugnantes ?
Crois tu vraiment que mon envie soit si légère ?
Ton cul merdeux ne m'arrêtera pas.
Je veux te voir et t'entendre jouir. Tu jouiras.

vendredi 26 septembre 2014

Retournée

Je t’inspecte alors que tu es assise sur la table. Ta position, cette façon de cacher la tasse de café que j’avais mis là auparavant. Tu ne vas pas fondre. Pas contre, ton sexe.... Je ne t'en ai pas encore parlé. Tu me l'as pourtant montré.
 
Je ne suis pas très patient. Quelques morsures légères sur l'intérieur de tes cuisses. Mes mains autour de tes chevilles te serrent pour tenir tes jambes. Je m'aventure entre tes jambes mais je suis présent grâce à ces chevilles et cette pression que je tiens.
 
Sentir que je m'approche de tes lèvres. Enjamber ton sexe avec juste un souffle dessus. Passer sur l'autre intérieur de jambe. Par dépit attraper ma tête et la pousser sur ton sexe comme si c'était un gode que tu voulais entrer, te pénétrer avec ce : "Tu vas me lécher !"
 
Je vais juste lécher de ma langue. Comme ferait un chat pour lécher le lait, coup de langue après coup de langue. Un peu de salive et te goûter. Sortir ma langue en embrassant ton sexe à pleine bouche comme je pourrai faire avec celle que je vois au dessus de moi....
 
Moi si dominateur, je te regarde d'en bas,.... le regard vers le haut… ta toute puissance que je vois basculer dans le plaisir. Je vois, là-haut, tu te mors un peu les lèvres.
 
Fouiller. Placer mes doigts devant ta bouche pour que tu les suces et les lèches comme si, hors humain, ... mon plaisir est que là, que par ces doigts.
 
Pendant que c'est ton sexe que je dévore comme je t'embrasse, ma langue entre dans ton con. Pendant que je tourne ma langue dans cette bouche, ta bouche, la vraie, avale mes doigts.
 
Mon autre main appui sur le bas de ton ventre. Tu te plies. Tes deux bouches sont vers l’avant. Toutes plus offertes à mes doigts, à ma bouche. Ce bruit d'humidité, un mélange des salives.
 
Serrer tes jambes. Entourer de cette bouche, sa langue. Sucer ce clitoris. Dure, répondant à chaque petit coup. Te tortiller de peur de perdre cette langue improvisée.
 
Glisser ta langue entre mes doigts.... comme avoir plusieurs queues. Un membre à 4 queues que tu peux lécher une à une ou engouffrer ensemble. Finalement mettre ces quatre autres bites qui t’appuyaient le ventre, dans cette autre bouche que j'embrassais. Ma bouche a travaillé l’orifice. Il est humide, ouvert. Il cri de continuer.
 
Et avec mes doigts dans ta bouche, prendre le dessus. Enfin te montrer que tu peux te lâcher. Le dominateur repentit, le chasseur c’était caché entre tes jambes. Te tirer vers le bas.
 
Te donner par ces bites dans ta bouche les mouvements que tu dois faire pour avaler mes doigts de l'autre bouche. Te faire comprendre par la bouche que tu vas sucer mes doigts, avec ton sexe. Je te dirige telle ma marionnette. A chaque mouvement que je te montre de faire, tu vas les avaler, les recracher et les avaler à nouveau. Mouvement de hanche après mouvement de hanche. Encore une ondulation. Encore plus profond.
 
Ouverte !
 
Satisfait, je te regarde reprendre ton souffle. Tu voulais dire "stop" : Stop stop stop !!!! Dans mon regard, tu l’as senti: cela ne m'empêchera pas de te retourner par les cheveux, de te plaquer sur la table et de t’enculer. C'est le bon terme.
 
Juste un peu de salive sexuelle sur ma queue en la frottant contre ton sexe. Te pénétrer. Enfin !
 
Tourner un peu ta tête. La joue plaquée contre la table, voir tes yeux qui me regardent de côté à travers les cheveux. Tu as réalisé ce que tu étais devenu. Mon sexe dans ma proie. Cette proie avide d’être pénétrée et terrifiée par son avenir.
 
Te prendre jusqu'à ce que je veuille jouir.
 
Te relever. Rester en toi. Te serrer dos contre mon ventre avec mes bras qui t'entourent. La tendresse après la violence. Ce besoin de prouver une tendresse forte après la violence de mon envie.
 
Je suis dans ton cul. Je débande. Je te serre fort contre moi. L’acte serviteur, qui n’était qu’un acte de chasse sexuelle, se termine dans un acte de tendresse. Et pourtant, toutes les fois, l'affection transpirait.

dimanche 21 septembre 2014

Ma branleuse de cette nuit

Je ne sais pas si j'étais bien là, ni si c'était moi.

Couché sur le côté, j'ai senti, dans la nuit, une chaleur contre mon ventre. J'ai senti la peau d'une femme venir contre moi.

Je ne sais pas si tu étais bien là, ni si c'était toi.

Quand tes fesses sont venues contre moi, j'ai senti mon sexe dur. Je pouvais nettement l'imaginer remonter, logé dans cette entaille qui me conduisait en enfer, celle qui ouvre ton cul en deux.

Ma queue a forcée l'espace entre tes deux cuisses serrées l'une contre l'autre. Ma queue, raide de ne pouvoir s'y glisser facilement, à surgit de l'autre côté de tes jambes. Elle s'est présentée devant ton sexe. Tirée vers le haut par un léger mouvement de tes jambes, cette barre qui sort de mon corps s'installe entre les lèvres de ton sexe.

Mes mains ! Mes mains pleines de mes doigts entrent dans ta bouche. Ils pénètrent ce trou, se placent de chaque côté, comme un mors qui te tient la bouche ouverte et tirée en arrière.

Tes jambes serrent mon sexe. Ton sexe glisse sur mon barreau. A force de petits mouvements, il se recouvre de ce gel que ton corps sécrète sous l'excitation. La nature nous a faite ainsi: moi la barre, le tendu et sec, toi le trou, le déformé, le mouillant.

J'accompagne tes mouvements avec mes hanches. Je me branle. Tes cuisses me branlent. Ton sexe me lubrifie. Mon sexe te branle.

Mon sperme jaillit. Il sort de devant tes jambes, sous ton con. Il gicle. Ton sexe éjacule mon sperme.

Mes mains distendent ta bouche, la déforme. La salive coule le long de mes doigts. Mes mains sont placées de chaque côté, plaquées contre tes joues.

Je râle. Je jouis. Je spasme. Je serre. Je crie. Je halète. Je pleure.

Ma branleuse, je t'ai senti cette nuit, venir contre moi.

dimanche 14 septembre 2014

Cru

Le terme est cru.

Je crache dans ma main. Je la glisse entre tes fesses. J'apprécie ton con encore sec. J étale ma salive sur l'entrée de tes reins. Elle est étroite.

Je crache dans ma main. Je branle mon sexe déjà raide. J’étale ma salive sur cette bite. Je regarde ton cul blanc et étroit.

Sans ménagement je rentre ma bite dure et glissante dans ton cul. J'entre dans tes reins, dans tes entrailles.
Ton anus encore serré, je le veux. Je veux le sentir étroit, serré, expert de la succion, aspirant. Le terme pénétrer a tout son sens. Il est invasif et déchirant.

J'ai plongé dans ce cul toute la longueur de ma bite. Ma violence.

J'ai giclé dans ce cul, dans ta merde. Mon sperme s'est répandu dans tes entrailles. Je l'ai imaginé happer cette matière répugnante. Je l'ai senti se répandre.

J’apprécie ton con humide.

lundi 1 septembre 2014

"L'acte corporel le plus honteux et le plus dégoûtant"

Ce soir, comme hier soir et 2 fois ce matin, tôt, je vais me branler. Sentir mon sexe dur dans ma main et entre les doigts. Je ferai comme je sais si bien le faire en malaxant, par des rotations du poignet, mon membre. Il se durcira. Je prendrai mon temps, pour faire durer mon envie, comme je sais si bien le faire.

A côté de moi, je caresse ton corps du bout de mes doigts. Sentir une chaleur, un contact. Je suis à ta recherche. Mon intention grandie et mes extrémités timides jusqu'à maintenant, deviennent affirmation et envie. Je parcours tes formes de ma main entière. Je touche mon corps. Je le connais bien, mon corps. Je cherche tes réactions sur le creux de tes hanches ou de cette zone à la base de ton cou, l'intérieur de tes jambes, ta nuque, tes cheveux dans lesquels j’aime me branler. J’aime cette idée de gicler et de les couvrir de ci de là par gouttes. Je caresse les poils de mon sexe comme je caresserai tes cheveux. J’entoure ma queue de cette tignasse. Des tours et des tours... un peu de salive et je peux me branler dans ce tube capillaire au creux de ma main.

Par la cagoule de latex que je veux maintenant que tu portes, tes lèvres ressortent. Elles sont d’un rouge. Un rouge forcé, avec cette légère ouverture dans laquelle le plaisir ne s’obtient que par la difficile de s’y engouffrer. Ta cagoule de latex qui moule ta tête et fait ressortir tes formes humaines.

Cette cagoule s'étire pour couvrir ton corps et déborde maintenant sur moi. Les draps n'existent plus. Je suis avec toi dans cette pellicule de latex que j'imagine nous fusionner. Mes branlements s'accélèrent. Au rythme de mon imagination. Je me nourris de que nous avons vécu, de cette position vue, de ce déhanchement qui m'appelle, de cette sensation capturée à la surprise d'une peau en chair de poule. J'ai besoin de te rendre présente et existante.

Gicler dans ta bouche. Sentir ta langue sur laquelle mon sperme s'écrase et se répands. Mes doigts se couvrent de ce jus. Telle ta salive, je l'utilise pour adoucir les brûlures de ma frénésie.

Me raidir bonder mes muscles. Je me plie en deux. Mon sexe au dessus de mon ventre, j'admire la profondeur que je peux atteindre. Je l’imagine dans tes orifices la profondeur qu’il pourrait atteindre dans ton ventre, entre tes reins, dans ta gorge. Je suis dans ta bouche. Mes coups de reins pour entrer au plus profond. Ma tête en arrière tire mon cou. Je sens ma respiration, mon coeur qui bat vite, mes coups de poignets, et mon autre main qui cherche à procurer plus de plaisir, sur moi, en moi, sur toi, en toi.

Mon sperme jaillit et me couvre. Il sort en plusieurs jets. J'admire à chaque jet la quantité, la façon dont je te le donne. Chaque seconde comme une heure. Je veux encore, encore un jet, gicler et jamais m'arrêter. Je serre mon cou tenu de ma main libre, celle qui t'a serrée, caressée, tenue, forcée pendant que je te pénétrais. Je serre mon cou comme pour te retenir, comme pour te garder là encore, réelle et de chaire.

Je sens mon jus se répandre sur moi. Il se répand dans ta bouche, dans ta gorge. Lui, il peut descendre profond. Ce sont des parties de moi qui te prennent de l'intérieur, qui t’atteignent là où je ne peux pas aller.

Mes doigts libèrent mon sexe. Je ressors une dernière fois de ta bouche. Je libère la tension que j'exerçais. Je me déplie. Je débande mes muscles. Je débande.

Mon sperme est ta salive. Je t'embrasse. J’utilise, je partage cette salive. Je recherche cette langue qui m'a donnée autant de plaisir. Je veux la sucer à mon tour, la branler, l’aspirer au fond de ma gorge. Te faire jouir à mon tour comme si... ta bouche, ton sexe, ton plaisir. Tout en un organe, un corps que je veux dévorer.

Quelques secondes les yeux fermés, cela t’a suffit pour disparaître et être à nouveau loin de moi, de mes bras, de mes envies, de mes besoins. Une vague de solitude m'envahit. Toute ma ferveur devient douleur. Roulé dans mes draps. Ravagé par un chagrin. Tout fini dans les larmes.

jeudi 21 août 2014

Mon cadeau inattendu

Tu as relevé ta robe sur tes hanches. Tu as baissé ta culotte sur tes genoux et tu as écarté tes pieds, jusqu’à la tension de la culotte.

Tu t’es accroupie de profil, devant moi. Tu m’as regardé. Tu m’as dis “Regarde !”.

J’ai entendu ta pisse sortir de toi. J’ai entendu ce sifflement qui débute le jet. J’ai entendu cette urine tomber sur le sol dans un petit fracas d’une petite chute d’eau. J’ai vu ton cul légèrement reculé à ce moment là. J’ai vu ton regard me quitter pour aller dans ton entre jambe. J’ai vu tes genoux s'écarter pour mieux t’ouvrir, pour ne pas te pisser sur tes jambes.

Je m’avance pour voir ton sexe ouvert. Je veux admirer cette pisse sortir de toi, à ma façon. Tu as légèrement tourné pour que je vois mieux ce que tu m’offres. Cette flaque devant toi qui coule sous tes souliers.

Tu m’as surprise et pour te remercier de ce cadeau que tu m’as fais, j’ai léché les gouttes restées sur toi, sur ta fente. J’ai nettoyé ton con tel le papier que tu utiliserais.

mardi 19 août 2014

Virtualité

Elle se dit encodeuse. Elle se dit soumise. [...] Mais navigue librement. Se déployant uniquement à l'écrit. Son cul est hors d'atteinte. Son visage est virtuel. Sans cerne de la nuit. Libre et inaccessible, quand je suis, moi, sans cesse à portée de voix et de main.
- "Carnet d'une soumise de province"


lundi 18 août 2014

Entre mes reins

Mon envie, je ne te l’ai pas dite. Depuis ce matin je te la fais deviner.

Tu as compris ce que je voulais pour commencer. Tu es venu à côté de moi. En silence, tu m’as regardé. Tu as posé ma main sur le bas de cuisse, là où ta robe s’arrête de dissimuler tes jambes. De ta main recouvrant la mienne, tu me fais glisser de l’intérieur, vers cette partie que j’aime découvrir. Tu accompagnes ma caresse en remontant ta robe. Je voulais que l’initiative vienne de toi. Je voulais que tu montres ton désir jusqu’à te laisser aller au dessus de cette limite. Un souffle rapide de ta part, suivit d'un frémissement en chaire de poule, me confirme que tu vas, pour moi, surpasser cette limite.

Tu accompagnes ma main pour la déposer sur ton con humide. Je présume que tu as prévu cette caresse car tu n’as pas de culotte. Tes doigts accompagnent les miens. Ton envie que tu me fais vivre, au-delà de la parole. Tu m’accompagnes pour les entrer et les ressortir dans ton sexe. Mes doigts s’humidifient de ta mouille, qu’ils vont chercher à l'intérieur de ton ventre.

A peine quelques mouvements. Elle est maintenant poussée vers ton cul. Ton souffle se transforme en léger gémissement au moment où tu fais entrer un doigt entre tes reins. Tu t'approches de mon oreille pour me susurrer: "Je veux que tu me prennes par les reins".

dimanche 17 août 2014

Suggestion

Je n'ai pas pris de martinet, ni de fouet - lui dis je avec regret
Mais tu as ta ceinture, du pantalon -me glisse-t-elle.

dimanche 10 août 2014

Le voyeur

Être simplement acteur ne suffit pas. L'envie ne se complète pas. Il manque une chose qui permet d'avoir la satisfaction entière.  Si j'avais eu un miroir ce jour là !


Plaquée dans l'angle des murs, ma main te tient par le cou, à bout de bras.

Tu es debout et nue. Je t'ai arraché tes sous vêtements en te poussant dans ce coin. Je veux ton corps pour mon plaisir. Mes yeux sont grands ouverts. Ils te regardent. Un doigt te caresse les lèvres du sexe. Il te branle et cherche ton plaisir.

Je n'ai qu'une envie à ce moment. Me dédoubler. Pouvoir être à quelques mètres. Être plus loin que la portée de mon bras. Suffisamment loin pour avoir une vue de toute la scène. Voir tes jambes qui s'écartent et se resserrent légèrement pour qu'il soit possible de glisser au bas de ton ventre. Cette distance qui me permet de te voir sur la pointe des pieds et tenue debout par le cou et ma main qui te serre juste pour me sentir là.

Je voudrais être celui qui est contre toi et te branle et être celui qui regarde avec moi, vous deux prenant ce plaisir.

J'en profiterai alors pour te décrire ce que je vois. De loin et de prêt. Je m'approcherai de toi pour te donner les détails que tu n'oses imaginer mais que tu vis à l'instant. Je sais que cela te fera partir encore plus fort. Je sais que cela te montrera mon emprise.

Tu es à moi. Avoir mes yeux grands ouverts ne me suffit pas. Je veux être celui qui te tient dans ce coin. Être celui qui te fait jouir. Être ce voyeur qui nous verra tous les deux dans un plaisir égoïste. Être ce voyeur qui aura droit à encore plus de plaisir que nous deux.

jeudi 7 août 2014

Tenir

Laissez moi vous compter le début d'une séance comme je les aime: contact, contrôle, choc et tout cela sous mon emprise, sous mes désires. J'ai longtemps hésité à écrire ce récit à la 3ième personne (elle, la soumise, l'attachée: celle que je prénomme "K"). Mais cela me place avec trop de distance avec elle. Le "tu" m'est nécessaire.




Une pellicule d'eau couvre le sol. Sur la pointe des pieds, tu as de la difficulté pour te tenir en équilibre. Tu es bien attachée par le haut, par le point de suspension. Mais la stabilité est difficile. Tes orteils glissent au moindre de tes mouvements. Tu te retrouves à tourner sur toi même, encore à la recherche d'une stabilité.

Enfin installée dans mes cordes, tu ne bouges plus. Je te laisse ainsi. Tourner sur toi même. T'observer. Ta pointe de pied, la dernière phalange de ton orteil est en contact avec le sol. Un sol humide et glissant.

Quelques minutes plus tôt, je cherchais à t'attacher les cheveux pour te basculer la tête en arrière. C'était ton cou que je voulais disponible et tendu. Tentative infructueuse, la corde glisse. "Il faut les mouiller !" Me suggères-tu. Qu'à cela ne tienne. Un verre d'eau plein est resté à porté de main. "Oh putain !" J'aime ce mot quand il sort de ta bouche. Je vide ce verre sur ta tête. L'eau coule sur tes cheveux, le long du visage, du cou, du dos, des seins, par l’intérieur de tes jambes, se répand sur le sol. Elle est fraîche. Je le sens. Je le vois sur sa peau et à sa réaction. Le sol est couvert d'une fine pellicule d'eau, glissante.

Une légère pression sur son épaule. Le déséquilibre est de nouveau rompu. Tu tournes et glisses à nouveau. Toujours cette pression des cordes.

Las de te voir en équilibre. Il me faut plus. Je n'ai plus besoin de retenir par le haut. Je dénoue la corde qui t'empêchait de tomber. Immédiatement je t'accompagne au sol. Le froid de l'eau fait réagir. Cela me donne quelques idées supplémentaires. T'étaler de tout ton long sur sol, te faire glisser. J'ai besoin de voir ton corps découvert parfois et attaché. Debout je peux mieux te voir. Mais tu n'es que attachée. Cela ne me suffit pas. J'attrape d'une main le point de suspension par lequel tu tenais en équilibre précaire. J'ai tout le loisir de te poser un pied sur la gorge. Je simule de t'étrangler avec la voûte plantaire. Je suis maintenant à mon tour en équilibre. Je tiens par ma main et mon pied. Quel doux moyen pour te posséder.

dimanche 27 juillet 2014

Besoin d'être attachée

Tu prends une corde. Tu es toute nue. Je suis assis.
Tu viens devant moi en manipulant cette corde. Ta façon de la tenir, contre toi, ta façon de la bouger, cette corde... Debout, tu te penches sur moi. Prends ma main contre toi. Glisses dans ma main, cette corde que tu tiens.
Tu me demandes de t'attacher, de te dominer, de te soumettre. C'est une marque de ta soumission.
Tu t'assois en te retournant. Tu prends ton temps car tu veux savourer chaque instant de cette déclaration. Elle te met à nue. Elle te demande un énorme effort. Ce n'est pas souvent que tu te dévoiles. Tu dois t'avouer tel que tu es.
Tes mains se croisent dans ton dos face à moi. Tu te cambres légèrement. Ces mots sortent de ta bouche à mi voix : "Attache moi ! Joue avec moi !"
Je tiens cette corde d'une main. Je cherche comment l'utiliser. A mon tour de la manipuler. J'ai mesuré l'importance de ta demande. A mon tour de te répondre avec ma déclaration de domination.
Je m'approche de ton dos. Tu me répètes à nouveau : "Attache-moi ! Joue avec moi !"
Ton souffle devient cours.
Je vais t'attacher et te dominer.

mercredi 26 mars 2014

La calamine du passé est une protection


La détonation de l’allumeur embrase le gaz. Une flamme bleue sort du bec du brûleur. Elle est trop forte. Une légère rotation du détendeur et la flamme arrive à la dimension qu’il me faut.

Il faut que je brûle mes cordes. Je ne parle pas de les rendre en cendres. Je ne parle pas de les détruire. Mais plutôt de les nettoyer par le feu. Rendre en cendres ce qu’elles portent, le passé qu’elles ont. Mais il ne faut pas se méprendre, je ne veux pas oublier, effacer, exterminer le passé que mes cordes portent. Loin de cette envie. J’ai besoin de les nettoyer pour l’avenir.


Les torons glissent sous mes doigts demi-mètre par demi-mètre. Veillant à bien passer la corde dans la flamme sortant du brûleur, je sens l’odeur des cheveux, des peaux mortes, des poils, de la cire, d’un lait corporel. Tous ces souvenirs se relèvent dans un dernier mouvement de torsion, de combustion, de vaporisation. Mes mains agissent. Mon esprit s’égard un instant. Présentée souillée, marquée à cette flamme, la corde ressort propre, nettoyée de ses impuretés. Le noir de la calamine colle aux torons de la corde. Ce même noir qui était souvenir devient force et protection pour cette même corde.

Qui veut croire que j’efface un passé avec un besoin de cendres ? Au contraire, je prépare l’avenir. J’ai besoin d’avoir des cordes vierges pour attacher de nouveau. J’ai besoin de ne pas avoir cette odeur de lait corporel, de ce parfum, ou voir ce cheveu lorsque je m’attèle à une nouvelle œuvre. Par respect en vers la personne que j’attache, qui va donner une vie à mon envie, je me dois de montrer mon entière immersion dans l’œuvre en cours.

mercredi 12 mars 2014

Dragon,... Dans mes cordes,... Crache ton feu !

J'ai attaché une dragon.

Elle m'a contré.
Elle m'a tordu.
Elle m'a attaqué.
Elle m'a mordu.
Elle m'a brûlé.
Elle m'a serré.
Elle m'a attendri.
Elle m'a surpris.

Les piques de sa carapace se sont plantés dans mon corps.
Ses griffes m'ont lacéré.

Elle a découvert que j'aime attacher les dragons.

- "A little dragon sitting in the corner waiting....."

mercredi 5 mars 2014

Onomatopée

Pic (c) Dame Ablane
shrifffff - frotter une allumette
pfuuuu - allumer une bougie
vruuuu - éteindre l'allumette
mmmmm - satisfaction de tourner la bougie, collecter la cire
tuch - léger 1er contact
tschi-IIIIII - la morsure d'une goutte
mmmMMM - se tortiller
tuch - un autre contact
tschiiiiiiiiiiiiiiii - goutte incisive
mmAAAAAMmmmmmRorororo - partir
tuch-tuch... tuch-tuch-tuch - perdre le contrôle
[...]
- relire sans lire mes commentaires d'un ton "pianissimo".

dimanche 16 février 2014

Fais-moi mal. Ne me lâche pas.

Quelques secondes peuvent suffire à l'expérience. Laissez-moi vous raconter comment j'ai ressenti un moment particulier. Le moment de commencer à attacher une personne...

"Une de mes main entoure ses poignets. Je tiens celle que je vais attacher. Dans mon autre main, j'ai ma corde. Je m'apprête à l'utiliser. J'avance une jambe. Ma partenaire se retrouve entre mes hanches. Je la tiens fermement.

"Dès le début, au premier contact, dès que je l'ai touché, j'ai senti son coté rebelle. J'ai senti qu'à la moindre chance que je lui laisserai, elle en profiterai afin de se rappeler à moi. Le mouvement de ma jambe lui signifie mon emprise sur elle. Une emprise qui se veut rassurante et fiable.

"Dans le mouvement elle attrape ma cuisse à pleine main. Elle a deviné que le contact de ma corde était imminent. Je sens la pression de sa main sur ma jambe. Elle est ferme et décidée. Je devais m'attendre à cette réaction. A bien réfléchir, ne l'ai-je pas attendu ? Je porte un fin pantalon. Il ne me protégera pas. Sa main se resserre comme un réflexe. Je commence à sentir une brûlure. Ses ongles traversent le tissu. Ils s'enfoncent dans ma chair. Pas de doute, c'est son dernier souffle. Comme dans un dernier mouvement, elle veut me rappeler la confiance qu'elle me donne. Celle de l'initiateur du voyage qu'elle va faire entre mes mains, entre mes cordes. Sa main se referme de plus en plus fort. La brûlure due à ses ongles est de plus en plus vive. Agrippée à moi, je la sens. Non, je ne la sens pas que physiquement. Je la sens en moi. J'ai bien compris le message qu'elle me porte par cette dernière action. La main me lâchera lorsqu'elle aura lâché-prise.

"J'aime cette situation. Par cette douleur ma partenaire me rappelle qu'elle attend fermeté et stabilité. C'est à la fois un rappel de confiance et à la fois un rappel de notre présence: "Toi ! Gare à toi. J'ai confiance en toi".

"Je réagis en laissant ma jambe en place. Une place toujours aussi proche de ma partenaire. Surtout ne pas me retirer. Cela reviendrait à lui dire que je ne la considère pas. Je la laisse enfoncer ses ongles dans ma cuisse et j'exulte de cette communication si intime, si provocante. Une pointe de masochisme que je n'apprécie que dans ces cas. J'écoute. J'entends.  

"Ma corde fait un tour autour de son poignet, puis un autre. Le temps de faire un nœud. Le temps de passer ma corde sur une de ses épaules, avec une bonne tension. Elle sait que je l'ai entendu. Maintenant elle en est sur. Elle ouvre sa main. La pression disparaît. Ma cuisse se libère. La brûlure me reste dans la chaire. Je ne cherche pas à bouger. Je suis toujours présent. Notre liaison devient cette corde. J’augmente sa tension."

lundi 10 février 2014

Le gardien de la Voie est mon Maître.

Voici un texte que j'ai écris il y a quelques mois. Il m'a fallu l'avaler, le digérer et changer ma vision de la domination BDSM. D'une vision très grasse, très ingrate, trop sale et sans vie, cette digestion m'a transformée. Je tends vers une domination pure, sincère, sélective, propre et naturelle. Maintenant, je sais ce que vous attendez de moi et ce que j'aspire à vous faire ressentir lorsque vous être entre mes mains.

Vous avez dis "Maître" ? Mais avez-vous fait une réflexion sur le terme Maître ? Pourquoi et qui est Maître ? Qu'attendre d'un Maître ? Ce petit texte, je l'ai écris alors que je lisais un livre sur le budo -arts martial japonais. J'étais alors sur le point de lever un morceau du voile sur ce terme: "Maître".

"Le gardien de la Voie est le gardien de ce Lien [liaison mère], on pourrait dire que c'est là presque sa seule fonction, mais c'est un fardeau écrasant et une responsabilité cruciale, car s'il perd ou corrompt l'objet sacré ou si son état devient incompatible avec la possibilité d'établissement du lien, la Voie devient immédiatement inefficiente pour tous ceux qui la suivent. Inversement, tous ceux qui se détachent du gardien de la Voie perdent également immédiatement la possibilité d'établir le lien et donc n'ont plus la possibilité d'effectuer le "passage à la limite". - Comprendre l'essence du Budo.

"Aujourd'hui, je sais que ce gardien n'est plus à ma porté. Je recherche mon pilier. Le "Pont Flottant du Ciel", je me dois de le trouver moi. Mais quelles sont mes chances de le trouver ? Seul, dans cet univers.

"Je m'entoure de uke-s pour progresser et mettre le passage à ma porté. Ma carte est d'une couleur unie. Pas de trait, pas de point, pas d'orientation. Je tiens cette carte dans mes mains, je tâche de me rappeler quelques points remarquables. Mais suis-je au bon endroit ?

"Mes mots doivent vous sembler bien étranges. Je suis perdu. C'est tout. Ceux qui me comprendront pourront m'aider à franchir cet obstacle.