mardi 31 décembre 2013

An 2014

L'année 2013 n'est pas encore finie. Elle est déjà enterrée. J'ai beaucoup lu qu'elle a été une catastrophe, horrible, la pire de toutes. Les superlatifs ne manquent pas dans cette catégorie.

Je ne pourrai pas arriver à cette conclusion. Le bonheur, le vrai, celui qui écorche.... Voilà ce que je ressors de l'année écoulée.

Le grand brouillon de l'été sera une révélation pour moi. La découverte de "soi", personnalité sociale, et de "moi", personnalité personnelle. La mise en œuvre de nouveaux concepts me libèrent de ma culture.

L’acquisition de nouveaux jouets. La prise en mains pour de nouvelles expériences. La découverte de nouvelles sensations.

2013 a aussi eu son lot de déceptions, de détresses et de pertes. Avec l'expérience, tous ces lots m'ont construis. Tous ces lots m'ont endurcis. Tous ces lots m'ont portés vers ce que je suis maintenant et à venir.

L'année 2014, elle est déjà là. Elle est déjà en cours. Je la commence déjà. Je prépare. Je juge. Je cherche. Je compare. Et l'année 2014 est là. Je la vie car je veux maintenant avancer vers cette nouvelle année, vers ce nouveau cycle.

Les grandes décisions sont déjà prises. Une spécialisation des jeux que je vais proposer. La recherche d'une qualité dans ces jeux.

L'année 2012 avait annoncé une émergence de la corde. Elle a été prépondérante en 2013. Elle sera encore là en 2014. Mais le latex, j'y tiens, va rependre le dessus. De nouvelles tenues, de nouveaux accessoires, de nouveaux jeux. Ma première acquisition, je la connais, une combinaison étanche en latex, intégrale, de plongée. Cela me plongera dans le "heavy rubber", car c'est là que je me sens attiré.

La corde sera toujours présente. Je compte bien continuer l'exploration de cet univers.

Les soirées ne seront pas en reste. Encore quelques soirées publiques, entre Paris, Amsterdam, Munich, Essen... Encore quelques étapes et parcourir l'Europe.

Toutes ces décisions prises, accompagnez-moi en 2014. Vivez cette année à venir pleinement. Vivez les malheurs et les bonheurs. Vivez fort 2014.

Bonne année !

lundi 9 décembre 2013

The Good Manners of Rope

Partant du texte des bonnes manières suivant l’époque Edo, voici le code des bonnes manières avec les cordes.
(Avec l'autorisation de l'auteur, Bingo Shigonawa.)

Les Bonnes Manières des Cordes
par Bingo Shigonawa

Rope Manners
The Good Manners of Rope
by Bingo Shigonawa

Rope Manners
Attention à vos pieds
Ne jamais marcher sur les cordes d’une autre personne. La plupart des attacheurs prennent un grand soin de leurs cordes. Traiter ces cordes avec respect. Marcher dessus est une marque de non respect.
Rise your feet
Never ever step on someone else's rope. Most riggers care deeply for their rope and are very particular about it. Treating it with respect is expected, and stepping on it is truly rude and disrespectful.
Un mot
Comme vous ne marchez pas sur les cordes d’une autre personne, vous ne devez pas les toucher sans demander la permission. Même si vous faîtes cela dans une bonne intension ou pour aider la personne. Vous devez toujours vérifier si vous avez l’accord du propriétaire des cordes pour les toucher.
One word
As you are not to step on someone else's rope, you should also not touch it without asking for permission first. Even if you are driven by the good intention of helping tide it up,,
you should always check with the rope owner if it is ok to touch it.
3/7 d’espace
Si vous attachez proche d’une autre personne et que vous partagez le même espace, il est de bonne pratique d’occuper seulement les 3/10 de cet espace. Les 7/10 restants étant disponibles aux autres.
the 3:7 floor
When you happen to be tying in close proximity to someone else and share the same space, it is a good rule to focus on occupying only 3/10 of the space and leave 7/10 of the floor space to the others. If both parties focus on this, it will end up that both sides will be using exactly no more than half of the space and not interfere with each other.
Ne voler pas un modèle
Il est mal vu d’utiliser un modèle (homme ou femme) accompagné. Au minimum, la courtoisie impose que vous demandiez la permission. De plus, avant d’attacher, il est recommandé d’avoir la permission du modèle et de son partenaire.
(Don't be a) Princess/Bottom thief
Getting too intimate beyond necessity with a bottom (male or female) that already has a partner is a big no-no. At minimum, courtesy calls that contacts should be had after the partner has been informed and/or permission has been granted. And when applying rope, both sides’ permission should be received first.
Premier à s’excuser
Dans le cas où une corde a été appliquée sans accord préalable, n’accusez pas le modèle. Mais soyez prompt à vous excuser.
First apology
In the event that rope has been applied without previous knowledge (and permission) that the bottom had a partner, do not blame the bottom but be prompt in apologizing to clean up the air.
Accepter
Une fois l’attache faite, ne commencez pas à vous excuser des lacunes. Cela donne une mauvaise impression au modèle. Acceptez plutôt le résultat avec honnêteté.
No need for excuses
Once the tie is done, don't start making excuses for its shortcoming. It gives a bad impression to the bottom. Accept instead the result with honesty.
Parler les problèmes
Les problèmes ou autres événements qui surviennent durant une attache qui ne sont pas traités vont s’envenimer. Les questions doivent toujours être discutées sur place, sans passer outre. Ne pas agir d’une manière cavalière.
(Don't) Pull hair
Problems or other matter that come up during a tie and are not dealt with on the spot will fester and drag on. And will often get talked to unrelated parties.
Issues should always be discussed on the spot without dragging them on.
Don't act in ways that will "pull the hair from the back".
Ecarter quelqu’un
Il est mal vu d’écarter quelqu’un d’un conflit né de l'envie et du ressentie. Ceci n’est pas un comportement acceptable.
(Don't) Pull feet
Pulling someone's feet by dragging outsiders into a conflict born by envy and resentment,is not a welcomed behavior.
Même plante
Quelque soit notre orientation sexuelle, ou préférences, nous sommes tous des humains. Comme les plantes, même écrasées, nous endurons en grandissons. Tout comme une plante ne peut pas grandir sans racines (relations humaines) et sans feuilles (relations humaines) les deux ont besoin d’être nourri.
Same plant
No matter the sexual leaning, or preference, at heart we are all the same: humans. And like plants, even if stepped on, we endure and grow. However a plant cannot grow without roots (people) and leafs (people), and they both needs to be nurtured.
Les bonnes manières
Même pour des partenaires avec qui nous avons construit les liens, il viendra le temps de se séparer. Ne vous focalisez sur le ressentiment, la rancune, la haine ou le blâme comme la fin, mais considérez cela comme un nouveau départ. Passer à l'étape suivante c’est la «voie des bonnes manières".
The way of (good) manners
Even with partners with whom we have built a bond and have feelings for, there will come the time to part ways. Moving on to the next stage without carrying resentment, holding a grudge, hating or blaming is the "way of good manners".
Don’t focus on it as the end, but view it as a new beginning.

jeudi 31 octobre 2013

Traces d'envies


Dans un premier temps, 
Chaque jour, attelle-toi à remplir une feuille.
Sur cette feuille, applique-toi à écrire une envie.
Applique-toi à n’écrire qu'une phrase.
Lorsque tu arriveras à une nouvelle envie, écrit une nouvelle phrase.
Mais n'oublie pas de laisser un espace blanc entre chaque envie.

Dans un deuxième temps,
Dans un lieu calme, lors d'un moment serein, arrêtes-toi sur une de tes envies.
Investis-toi, le temps de ce moment, dans cette envie.
Donne-lui une forme que tu ressens en toi.
Donne-lui une naissance. Prête-lui une vie.
Laisse-la envahir tes pensées.
La trace de cette envie te rattachera à la sensation de vivre.

Dans un troisième temps, rempli l'espace que tu as laissé entre chaque envie.
Cet espace sera rempli de cette trace de tes sensations de vivre. Cette trace te donnera la force d'écrire ton envie, cette envie.

Dans un quatrième temps, nous nous verrons.
Tu n'auras pas cette liste mais tu en connaîtras son contenu.
Quelque soit la forme, quelque soit la méthode, il faudra que tu la ressortes sans que cela paraisse être une récitation.

Dans un dernier temps, tu reviendras à moi.

mardi 1 octobre 2013

Recit de Soumise T. lors d'un passage dans mes cordes

Invité lors d'une soirée au donjon de Wanda Von H., vers Lausanne, différents ateliers autour du BDSM ont été pratiqués. A plusieurs reprises, j'ai pu exercer mon kinbaku.

Soumise T. est passée dans mes cordes durant cette soirée. Elle a publié le récit cette séance. Le texte se trouve à cette adresse, sur le blog de Wanda Von H.:

Bonne lecture.
Image issue du récit.

samedi 21 septembre 2013

Séance: Vos nuances

Vous avez été troublé par la lecture du best-seller d’El James"50 nuances de Grey".
Doucement mais sûrement, cette lecture fait naître des fantasmes pour votre couple.
Agrémentez votre sexualité de cette transgression.

Comme Anastasia et Christian, les héros de cette histoire, laissez-vous séduire par les jeux de soumission.

Découvrez, aux travers d'ateliers, une farandole d’accessoires SM light pour donner un goût d’interdit à vos ébats.

Au programme : menottes, fouet, bandeaux et soumission !

Matériel fourni lors de la séance:
  • derrière un loup, anonyme, troublante et libre;
  • le massage d'un martinet, entre plaisir et punition;
  • menottes et sangles de bondage;
  • bandeau, l'ouverture des sens;
  • une cravache, chevaucher.
  • pinces à seins;
  • bougie
Contactez-moi à cette page.

vendredi 20 septembre 2013

Pratiques raisonnées


Avant de me contacter pour une séance longue ou particulière qui demande un engagement personnel. Voici une réponse à un soumis qui n'a pas trouvé sa voie.

Je m'attendais à votre message. Je pensais lire ce message plus tôt.

Un engagement de plusieurs heures demande une volonté personnelle, une motivation et une expérience. Une séance de plusieurs heures, peut se dérouler suivant une multitude de scenario. Mais elle sera obligatoirement adaptée. Elle ne sera pas adaptée à mes souhaits uniquement.

Conscient de cette situation, je comprends qu'une envie puisse nous mener vers des actes difficiles à assumer. J’estime aussi mon rôle de canaliser cela et conduire la personne vers la meilleure solution, autant de par l'acte de présence ou pas, que par l'acte de vivre l'acte ou pas.

Les différentes étapes qui ont jalonnées nos échanges, de votre premier contact, à la confirmation de votre venu, sont placées afin d'affiner votre volonté, mettre à jour votre réel besoin de vous rencontrer. J'ai bien mis "vous rencontrer", car le but de mes prestations et d'être vous, le vous qui n'est pas, cela vous, montrable au monde qui nous entoure.

Je suis très exigeant sur la qualité de mes prestations et des personnes que je rencontre. Comme vous pouvez le lire sur ce blog, je ne recherche pas "de plan cul" et la catégorie "escort" ne convient pas à mes prestations. Je pratique la domination, être un acteur du fantasme et conduire mes partenaires vers leur vraie personnalité.

A l'opposé de l'image que vous pouvez vous faire d'un homme dominateur, la bite dure, le FIST, la violence ne sont pas les piliers de mes pratiques. Ce sont des pratiques de domination. Ce ne sont pas les seules.

Vous n'avez pas trouvé le bon chemin pour votre personnalité. Mais vous savez déjà que celui-ci n'est pas à parcourir avec légèreté et vous aviserez lorsque vous aurez à le parcourir de nouveau.

Une rencontre sera possible, lorsque je serai sur votre région, pour une courte durée. Cela sera suffisant pour que vous sentiez votre fantasme vivre en vous.

mercredi 18 septembre 2013

Respecter

Porter le respect du modèle, de l’instant, du lieu.
Cette volonté de marquer une prise de conscience de l’existence d’une autre personne. Montrer à chaque instant la connaissance de l’union de 3 éléments, l’attacheur, la corde et le modèle. Une union telle une nécessité.

Le respect se marque à chaque moment qui nous porte. Le respect est dans le choix de la corde. Sa raideur, sa tension, sa forme, ses réponses lors de son touché sont autant de variables qui me décideront à choisir cette corde plutôt qu’une autre.

Ce respect est également présent lors de la préparation de la corde. Partir d’une corde brute. Penser à chaque étape, à chaque opération de l’avenir de cette corde. Le respect est présent. Il est nécessaire pour arriver à la perfection recherchée.

samedi 14 septembre 2013

VacBed sensations


Que ce passe-t-il sous ce latex ?
Comment ne pas imaginer notre être en temps que une de ces formes ? 
Amalgame révélé par le pression de notre air, tout se mélange.
Enfermés d’apparence, libre dans les faits, ces corps ne font qu'un.
Enfermés dans cette membrane, leur vie.


Fond de sac latex

Qu’avez-vous dans votre sac ?


Des gants, en latex.
Une cagoule, en latex.
Des chaussons, en latex.
Une combinaison, en latex.

Un chiffon sans peluche, pour nettoyer le latex.
Une bouteille de « shine » silicone, pour étinceler le latex.
Une bouteille de lubrifiant à base d’eau, pour me glisser dans le latex.
Des rustines de couleur et de la glue, pour le latex.

Avec ce sac, je peux vivre mon fétichisme du latex.
Mon sac, c’est un kit de survie.


jeudi 12 septembre 2013

Toucher

Toucher une corde pour être soutenu vers la perfection recherchée.
Toucher une corde, c'est sentir le chemin que l'on va emprunter.
Toucher une corde, c’est la parcourir sur toute sa longueur.
Toucher une corde, c’est la glisser entre ses doigts avec une légère pression. Une pression pour sentir le chemin des torons l’un sur l’autre, l’un après l’autre.

Glisser sur les bosses, sur les nœuds de raboutages et sentir un mauvais passage des torons. Sentir un chemin qui va se révéler chaotique.
Glisser cette corde dans ses doigts repliés et sentir un échauffement afin que sa rugosité se révèle sous la brûlure. Cette brûlure que l’on s’afflige comme une punition, un rappel de notre égarement.
Glisser dans un sens puis dans l'autre et voir des fibres s'égarer dans l'air autour de nous. Se rappeler le chemin parcouru depuis.


samedi 7 septembre 2013

Une multitude d'unité

La corde se suffit. Dans mon sac, les cordes sélectionnées ne sont pas un ensemble. Ces cordes sont des unités. Des unités regroupées. Je peux me permettre d’utiliser chaque unité dans les formules qui me semblent les plus adaptées. Je peux me permettre de les regrouper ou de les garder unique. Je peux choisir qu’une corde sera ou ne sera pas utilisée à suite au travail effectuer précédemment. Ce travail qui nous a apporté, mon modèle, cette corde et moi, à cet instant et en ce lieu.

La sélection de ma corde n’est pas dans le hasard. La sélection de ma corde commence par ma projection dans l’instant, dans le lieu. Savoir qui je vais attacher. Savoir où je vais attacher. Avoir toutes ces connaissances avant l’instant me permettra d’avoir une harmonie.

mercredi 21 août 2013

Sélectionner un chemin.



La préparation d’une corde est importante.

A défaut de ne pouvoir la faire soi-même, la sélection du fournisseur de notre corde pose déjà un premier défi.

La recherche de cet artisan est en harmonie la recherche de soi. Le travail effectué par cet artisan va rester. C’est un travail qui va perdurer durant toute la vie de la corde. Les différents travaux qu’il effectue porte cet artisan à être sélectionner. Non seulement la corde qu’il va fabriquer va être choisie, mais également son travail la somme de tout son passé va transpirer dans ces quelques mètres de cordes.


La matière choisie pour son élaboration. L’origine de la matière et les différents traitements effectués pour aboutir au chevelu. Les différents procédés qui aboutiront à la création de ces cordes ne laissent pas de place au hasard. Le message diffusé lors de leur utilisation sera en résonance. Cette résonance pourra être amplifiée par un bon choix. Elle sera atténuée par un mauvais choix.

Uki hashi

Point permettant le passage entre deux domaines. Il faut comprendre "uki" et "hashi" pour appréhender la définition.

"uki": homme au statut d'enfant, avec la notion de "nager dans son milieu", celui qui maitrise son environnement.
"hashi": passage qui élève.

Le franchissement n'est pas un nouveau départ mais bien l'accès à une dimension supérieure qui englobe et intègre toutes les dimensions inférieures. Ce nouvel état ouvre à quelque chose de plus grand conférant de nouvelles formes, ne détruit pas les domaines inférieurs mais les rend infinitésimaux.

lundi 22 juillet 2013

Accepter le bruit

Une dure réalité m’a heurté. Le doute m’assaille. Le doute m’emplit. Qu’elle voie ? Le bon chemin ?

Mon kinbaku se perd. Mon kinbaku se transforme et s’égare. Je regarde mes travaux, je ne vois que du brouillon. Je regarde mon modèle et mon travail. Je revois chaque passage de corde. Je repense chaque tension. Je ressens le moment de ce mouvement avec précision. De sa naissance, avec une tension issue du mouvement précédent, à sa fixation qui permettra la naissance d’un autre mouvement. Une joie m’envahit un court instant. Et un brouillon apparaît à mes yeux. Plus rien ne me parle. Je n’arrive plus à trouver le début ni la fin. Un charabia s’expose devant mes souvenirs.

M’excuser est la seule chose que je peux ressortir de mon travail. M’excuser n’est pas la solution. Accepter ce bruit.



13 décembre 2013


Retour après quelques mois de recherches, d’études et d’échanges. Retour sur ce doute qui m’a paralysé.

« Plus on va loin, moins on connait ».

L’apprentissage se fait par l’étude, la pratique, et l’expérience. Les premières progressions sont rapides et s’appréhendent rapidement. Lors de cette étape, nous empruntons des chemins que nous voyons s’étirer de nos pieds vers l’infini. S’étirer vers l’invisible, l’inconnu.

Avec la pratique, les chemins proches de nous deviennent familiers et prévisibles. L’esprit recherche l’exploration du nouveau. Ces chemins qui s’étirent si loin, pourquoi ne pas les emprunter ? Commence alors la découverte de notre monde. Un inconnu tant il est grand. Un ami tant il est proche de nous. Un monde que l’on perçoit sans voir. Un monde que l’on soupçonne sans imaginer.

« Qui sait se borner aura toujours assez ».

Il est temps de progresser avec réflexion, avec recherche et ordonnancement. Chaque chemin nous aspire. Il faut se freiner. Il faut absolument l’arpenter et savoir revenir en arrière. Atteindre une borne. Revenir. Suivre un autre chemin, un peu plus en avant, jusqu’à atteindre une borne. Revenir. Recommencer.

Ce brouillon est toujours près de moi. Il me rappel la difficulté de franchir une marche. Il me rappel la nécessité, avec la perfection que l’on recherche, de progresser dans le sacrifice.

lundi 8 juillet 2013

Ecrire un kinbaku


Je dois t'attacher.

J'ai préparé quelques objets. Mais comment avoir ceux qu'il me faudra durant le temps que nous seront ensemble ?

A quelques mètres de moi, je t'observe depuis quelques heures. De mon sac où se mélangent toutes ces tensions, j'ai sélectionné quelques cordes. Je les ai choisies sachant qu'elles laisseraient quelques traces sur toi. Le tri m'a porté sur ce que j'allais faire de ton corps, de tes articulations, de tes mouvements. J'ai soigneusement posé ces cordes sur le sol suivant un rituel précis, mon rituel... Quelques objets accompagnent ces liens. Je les ai également choisis pour toi, avec ce que j'ai pu lire de toi, en t'observant.

Je dois t'attacher. J'ai besoin de m'exprimer sur toi.

A quelques mètres de moi, je te regarde avec toute la puissance que je vais utiliser pour t'attacher. J'utiliserai cette puissance pour t'avoir. J'utiliserai cette puissance pour te choquer, te faire réagir, te sentir vivre.

Tout prendre de toi. Ton sexe, ta bouche: aucun de tes orifices ne m’intéressent. Ils ne sont pas toi. Je veux tout le reste, tout ce qu'il y a autour. Je veux toi. Je veux tout ce qui te fait vivre: tes organes, tes muscles, ton squelette, ta peau, ton eau, ton sang. Je veux jusqu'à ta respiration.

L'instant est là.

J'utilise ta peau comme un papier. La corde est mon encre. Mon être est ma plume. Notre vocabulaire est notre émotion. Les nœuds et les frictions vont s'assembler suivant une grammaire sans règle établie mais pourtant connue de tous.

Je commence par une majuscule. Tout part de là. C'est l'accroche, l'émotion, le début et l'ouverture de la suite. Le dessin de cette majuscule commence avant le contact, bien avant. Le choix de la lettre que je vais dessiner, de la façon dont cette majuscule va ce dessiner sur tes mouvements je le connais depuis que j'ai su que j'allais d'attacher, quand tout a commencé.

A chaque passage que je dessine, le papier qui supporte mon texte se révèle à moi. Un filigrane est perceptible en relief sous ta peau. Les traces de ta vie, les traces de tes souffrances. Je perçois ces traces dans ma façon de te tenir, dans sa façon de réagir à mes impulsions.

L'encre coule. La tension de ma corde est perceptible sur tes membres, sur les courbes. Des coups de crayons sur ce papier. Une trace unique, sans droit à l'erreur. La recherche de l'écriture parfaite pour ce moment, dans une progression de l'intensité.

Un frottement de la corde, une morsure sur ta peau, un frisson, les pores de ta peau s'ouvrent pour mieux se remplir de cette encre. L'écriture devient grasse et marquée. L'encre, cette corde, se mélange à ton corps. Le papier que j'utilise accepte de transporter mon message. Mes mots se dessinent.

Une foule de mots me vient à l’esprit, une foule d'idées. Je lie mes lettres une à une. Elles se succèdent. Elles se bousculent. Une foule de mots qui se mélange, qui se mêle les uns aux autres.

Mon message est écrit. Je le scelle d'une cire fondue. J'appose mon sceau. J'appose mon point final. Cette écriture liée est figée.

Le monde lira notre message, verra nos envies, comprendra nos respects. Surgira alors notre émotion de cet instant.

mardi 25 juin 2013

Mes sommets, mon chemin, mes recherches

Comme une des seules choses que je sais bien faire : mettre un pied devant l'autre, un pied au dessus de l'autre, je gravis cette montagne.

Mon regard est perdu dans mes pensées. Mes jambes ont un rythme que je n'ai plus besoin de contrôler, un rythme dont je n'ai plus besoin d'avoir conscience.

Mon sac me pèse sur mon dos. Comme une volonté de ne pas partir, j'emporte un souvenir à chaque pas, un souvenir de vous. Mais inexorablement, les sommets me demandent.

Je suis parti ce matin sans voir là-haut, sans savoir là-haut. J'ai pris mon sac sachant que j'allais vers les nuages.

J'ai atteint ces nuages. Je les ai touchés. Je me suis mis sur la pointe de mes pieds, je me suis étiré de toute ma hauteur. Ma main a disparu dans cette substance.

J'ai senti une chaleur sur mes doigts. J'ai senti, plus haut, par delà cette épaisseur de nuage, il y a encore une montagne, un sommet. Alors j'ai remué mes bras. J'ai agité mes bras comme pour écarter ce brouillard au dessus de moi. J'ai vu ce que j'ai senti un peu avant.

Une vive lumière m’a éblouie. C’est une plaque, une roche lisse et brillante sous le soleil. Un miroir qui se dressait devant moi, au dessus de moi. Je n’étais pas encore arrivé, même si les nuages étaient là.

J'ai alors compris que je n'avais pas fini mon périple. J'ai alors compris que celui-ci serait difficile.

J’ai arrêté de bouger mes bras au dessus de moi. Je les ai remis sur les hanches. Les nuages ont repris leur place, me cachant de nouveau cette parcelle de paroi que j’ai pu voir.

Je sais qu’il y a un sommet au dessus. Je sais que ce sera difficile. J’ai remis mon sac sur mon dos, ce même sac chargé de souvenir et de vous. Je suis parti à l’assaut de cette paroi, vers un sommet.

samedi 27 avril 2013

Before et soirée Mix Bond Band #3

Cette 3ième édition a introduit une nouvelle façon d’échanger avec la « before ». Elle a permis de rencontrer de nouvelles personnes et de toucher un autre niveau d’échange.

Les photos étant interdites durant la soirée, il ne restera que des souvenirs, des sensations, des impressions et pour certains(es) des découvertes.

La « before », chez Mister B, aura durée l’après-midi et regroupé des personnes de toutes communautés. Elle a permis de rencontrer et échanger avec des personnes curieuses et d’autres, plus expérimentées. Quelques attaches ont été montrées, avec une démonstration, par Dame Albane et notre soumise, du « Néon Wand », une machine éléctro qui s’installe dans les moeurs. Quelques photos sont disponibles sur la page de Mister B Paris.

La Full-Métal nous a fait la surprise d’installer un deuxième point de suspension, et un point de rappel.

Les cordes se sont exprimées encore une fois, mais le cellophane et les leds aussi.

Félicitations à « Miss Claudia » qui a utilisée des bandages médicaux afin d’effectuer une momification médicale. Cette originalité, Aloysse a décidé de la mettre en avant en lui offrant l’entrée de la prochaine soirée.

Durant les deux parties, la before et la soirée, une volonté de pratiquer le bondage et d’intégrer ce bondage dans les jeux, au delà des photos, a été démontré. C'est l'esprit de cette soirée !

samedi 6 avril 2013

Motivation

Esclave,

Tu me demandes à ce jour ma considération afin d'être à nouveau à mes pieds.

Tu n'arrives plus à me contacter par les sites communautaires alors tu me contactes directement ici..

Ces sites de rencontre sont trop flous. Ils sont peuplés d'hommes et de femmes à la recherche trop typique, trop rangé dans leur tiroir. De toutes ces rencontres que j'ai faites, depuis tant d'années. J'ai rencontré très peu de personnes qui ont été, ou sont encore, apte à recevoir ce que je veux apporter ici.

Je suis à la recherche d'hommes et de femmes afin de, à travers eux et la progression que je leur propose, continuer mon évolution, de me trouver et retrouver.
L'esclave prendra plaisir dans le service, dans mon service.
Le ou la soumis(-se) souhaitera éducation, rigueur et considération.
Le ou la masochiste me laissera explorer son corps et ses capacités.

J'ai décidé, par mes offres de jeux, de participations et d'évolutions, de sélectionner mes rencontres. Celui ou celle qui aura déjà fait une réflexion sur "pourquoi le BDSM ?" "Pourquoi avoir besoin de pratiquer cette activité ?" "Avec quoi ne pas jouer ?" sera accueilli(e). Ces personnes là seront explorées, suivies, encadrées, progresseront et m'accompagneront.

Tu trouveras dans ce texte une façon pour moi de seller mon ignorance en vers toi. Tu ne pourras que lire et relire ce message. Aussi longtemps que je t'ignorerai, aussi longtemps que je ne te verrai pas, telle sera ta punition.

Tu n'es pas mon esclave.

jeudi 4 avril 2013

Vers mon Kinbaku

Réponse que j'ai faite à un modèle de bondage, suite à ma demande de retour de sa part, après un cours.

Nous sommes aujourd'hui assez évolués dans la pratique pour ne pas en rester à un simple ficelage des personnes. L’évolution de notre kinbaku (dans le sens de « à chacun ») ne pourra pas passer en gardant une distance, cette distance que nous avons pour ne pas confronter nos environnements, pour ne pas nous impliquer. Tu l’as très justement mis en avant « par nos rires et échanges complices » durant la session du « Ma », et nous serons encore confrontés à cela. Le jeu ou « play », devra trouver sa place dans la suite des cours. Nous constatons que le choix du modèle –et de l’attacheur pour le modèle- devient important.

Nous avons du mal à appréhender la notion de « Ma » dans notre culture beaucoup plus terre à terre. Cette corrélation entre deux choses opposées considérées comme la même chose, dans un état différent : le Ying et le Yang partout. La notion de subjectif et d’équilibre avec ces choses qui ne se touchent pas nous déroute énormément.

Le « Ma » donne un sens à toute une réflexion : la réalisation d’une envie, une recherche, atteindre un modèle.

L’attacheur et l’attaché. Mots aux champs sémantiques complémentaires suggérant l’action et la passivité. Il ne faut pas se méprendre. Action et passivité sont à traiter comme un état identique. Ces deux composantes ne peuvent s’ignorer et ne peuvent exister sans l’autre. Jamais l’un sans l’autre, jamais l’autre sans l’un. L’attacheur trouve son existence par l’attaché. Et l’attaché trouve son existence par l’attacheur. Ils ne peuvent se considérer plus important l’un que l’autre, l’autre que l’un. Chacun, dans leur état, recherche un chemin, une solution pour leur expression et devenir ce « un » : « attacheur-attaché ».

Pour nous, fétichiste de la corde, cette recherche d’élément unique passe par elle : la corde. Considérée comme notre prolongement, dans cette volonté de toucher sans toucher. Cette corde ajoute une dimension à notre réflexion. Le binôme évolue et s'agrandi : un trinôme qui ne peut vivre sans un des éléments qui le compose: « attacheur-corde-attaché », l’élément atomique de notre recherche. L’insertion de la corde entre les deux, composants, les deux états, n’est pas anodin. Ce trait d’union prend tout son sens : se lier, se toucher sans se toucher, se connecter sans se connecter.

L’élément atomique qui cristallise notre réflexion ne peut pas rester inerte. Notre besoin de sentir, de ressentir, ne passe que par la présence, le placement dans l’espace et dans le temps, par les mouvements, par les sons et l'espace séparant tous ces éléments : l'arrêt, la pause, le silence, la statique. Ils se succèdent et s'accordent pour former ce « tout » qui est le modèle, l'attacheur et la connexion physique, la corde.

Le « Ma » rythme cet échange. Il transforme un échange par sa dynamique, par sa statique.

La révélation du « Ma » nécessite un élément qui ne se voit pas mais qui se vie, se ressent et permet à une corde de s'exprimer. Cet état de connexion métaphysique qui est le reflet de la corde dans le monde du ressenti. Alors, il n’existe plus uniquement cet élément atomique qui est « attacheur-corde-attaché ». Un espace prend forme autour d’eux, un espace d’évolution.

Evoluer dans cet espace demande une énorme recherche. Une implication personnelle qui ne peut se faire sans tout ce chemin qui mène à la conscience de l’association des trois composantes de l’élément atomique. L’attacheur doit évoluer cet espace. L’attaché doit évoluer dans cet espace.

Le kinbaku ne peut vivre sans cet élément atomique, et ne peut s’exprimer sans cet espace. Le kinbaku prend vie. Et quoi de plus fort que d'avoir une vie face à soit, une vie en soit ?

mardi 2 avril 2013

Jour de pluie. Jour de latex.

La pluie tombe depuis 3 jours. Elle ne s'est pas arrêtée. Les ruisseaux débordent. Les prairies les bordant sont recouvertes d'une marre d'eau.

Cette eau si marron, saturée de terre, m'attire. C'est un ruisseau assez large, de quelques dizaines de mètres, sorti de sont lit. En temps normal, il doit certainement être franchissable d'un saut. Le vert de l'herbe contraste avec le flot marron.

Sous cette pluie, je m'arrête sur le bord de route. Une route de campagne. Le bruit du moteur tournant au ralenti laisse la place au bruit de l'eau s'écrasant contre la carrosserie. Le bruit des voitures circulant sur l'autoroute. Elle est située à une centaine de mètres.

Vite, j'ouvre ma portière, sort de ma voiture, ouvre la portière arrière. Le temps de passer à l'arrière de la voiture, je ressens un léger vent. Il pousse la pluie contre mon visage et mes vêtements. Qu'à cela ne tienne... Ils sécheront. Il resteront au sec, dans la voiture. J'ai entendu le bruit de l'eau qui courre dans le champ.

L'espace est plus grand à l'arrière de la voiture. C'est plus simple pour se changer. Je retire mes chaussures, mes chaussettes. Je ne vois pas mes pieds: ils sont recouverts de latex. J'ouvre mon ceinturon. Je défais les boutons de mon pantalon. J'attrape la taille et le pousse vers le bas. Je dois faire attention. La membrane de latex qui couvre mes jambes est maintenant visible. Je les sors une à une. J'en profite, en remontant mes mains, je caresse mes jambes. Je touche ce latex qui me couvre le bas du corps, complètement. Il crisse. Il me caresse. Il me touche. Dans un coup de reins, j’attrape le col de ma veste. Je sors un à un mes bras. Eux aussi, le latex les a recouverts. Rapidement, le t-shirt est retiré. Je suis nu, assis sur la banquette arrière. Non, je ne suis pas nu. Je suis recouvert de latex. Je suis dans le latex. Je suis parti avec une de mes combinaisons en latex, sous mes vêtements. Il me manque les mains et la tête pour être entièrement couvert. Je me touche. Cela me réchauffe.

J'attrape les cuissardes que j'ai jetées à l'arrière, avant de partir. Ce sont des "Océanes" de "Chameau". J'ouvre ma porte. L'air frais se fait sentir. L'humidité aussi. J'enfile une cuissarde, puis l'autre. Je peux maintenant sortir. Je m'extirpe. Je suis debout, à côté de ma voiture. Je ressens la fraîcheur du temps, la pluie qui tombe sur moi, sur mon latex. Elle ruisselle. Elle coule. Elle va remplir mes cuissardes si je tarde trop.

Il me manque mes gants et ma cagoule. Un rapide retour à la voiture, je me penche. Les gants la cagoule en main, j'ai tout ce qu'il me faut. Je ferme la porte. Le claquement des verrous. Je suis dans des cuissardes. Je suis dehors. Je suis à l'air frais. Je suis sous la pluie. Je suis bien. Je suis en latex.

Un rapide tour de la voiture me permet d'arriver au champ. L'herbe est verte, très verte avec toute cette eau. Elle est aussi humide. J'avance dans le champ en sentant cette humidité. Le frais de l'eau vient heurter mes jambes. Je ressens comme des lames de froid qui me coupent les cuisses.

Le ruisseau débordant est là, devant moi, à mes pieds. La terre est trempée. C'est de la boue qui colle à mes cuissardes. L'eau n'est pas marron pour rien. J'enfile ma cagoule. Le zip se ferme difficilement car mes doigts sont engourdis par le froid. Je l'ajuste car j'aime être parfait dedans : les yeux en face des yeux et la bouche bien placée. Une main dans un gant, puis l'autre. Je suis dans un latex complètement. Je suis maintenant recouvert de latex. Recouvert comme j'aime. La vision de mes mains devant moi me fait constater cela. J'aime. Sous mon latex, je bande.

Un pas en avant. Mon pied rentre dans l'eau. La véritable température de l'eau se fait sentir. Elle est fraîche. Vais-je pouvoir aller au bout de mon besoin ? Oui, car la fraîcheur ressentie fait partie de mon besoin. Cette sensation va me rappeler que je suis dans une membrane en latex, dans un latex qui est contre ma peau, contre moi, en moi. Il n'est plus temps de se poser des questions. J'avance dans la marre d'eau mouvante. Mes jambes disparaissent dans cette l'eau marron.

jeudi 28 mars 2013

Je cherche "modèle". Je veux progresser.



"Mea culpa".

Les deux derniers cours de kinbaku ne m'ont pas été très glorieux. Je ne mets pas en cause mes modèles mais bien moi. Je remets en cause cet outil qu'est mon corps. Je veux me recentrer sur ma conscience. Appliquer Ma réponse à "Pourquoi j'attache ?". Je ne souhaite pas le faire que dans l'application, mais aussi dans la qualité.

Les séries sur la Terre, l'Eau, le Vent, le Feu et le Vide m'ont portées en avant. Ces 5 cours ont été déclencheurs. Mais le revers de fin de cette série s'est traduit pas une frustration et un manque. Je ressens le besoin de faire plus, de travailler plus en avant ces concepts. Je sais et je le ressens fortement, c'est par là que je peux trouver une partie de ma voie vers Mon kinbaku.

Je me suis senti très frustré à la fin de ces deux derniers cours. Frustré par les très justement justifié remises en places de mon "sensei" sur l'ambiance du cours et les rappels de position si utiles "Tiens-toi droit !", "Tu es trop loin du modèle !". Frustré par  l’acquis de j'avais obtenu lors de ces cours: j'ai senti de l'eau filer entre mes doigts. J'ai raté des choses importantes. Je les ai vu passer. Mais je ne les ai pas attrapées. Il m'a fallut retravailler et retravailler de mon côté.


Plusieurs moments de réflexions m'ont été nécessaires jusqu'à aujourd'hui. Reprendre les gestes des cours. Repenser les paroles.
Ressentir les idées émies. Retrouver le touché de la corde, le maniement du modèle.

Tout mon être ressent un besoin de progresser. Depuis quelques semaines, je suis un attacheur qui veut s'exprimer et se trouver.

Je suis devant une paroi. Je vais la franchir. Je sais je peux la franchir. Je le sens en moi. Mais pour cela je veux la bonne corde, le bon mousqueton, la bonne sangle, le bon "partenaire".

Je veux effectuer ce cours avec un ou une modèle qui comprenne cette démarche et souhaite aussi effectuer une progression.

J'étudie toutes les propositions, de modèle que je connais (ou pas). J'ai le projet de progresser en faisant progresser la personne qui m'accompagnera lors de ces cours.

Merci de votre compréhension.