vendredi 26 septembre 2014

Retournée

Je t’inspecte alors que tu es assise sur la table. Ta position, cette façon de cacher la tasse de café que j’avais mis là auparavant. Tu ne vas pas fondre. Pas contre, ton sexe.... Je ne t'en ai pas encore parlé. Tu me l'as pourtant montré.
 
Je ne suis pas très patient. Quelques morsures légères sur l'intérieur de tes cuisses. Mes mains autour de tes chevilles te serrent pour tenir tes jambes. Je m'aventure entre tes jambes mais je suis présent grâce à ces chevilles et cette pression que je tiens.
 
Sentir que je m'approche de tes lèvres. Enjamber ton sexe avec juste un souffle dessus. Passer sur l'autre intérieur de jambe. Par dépit attraper ma tête et la pousser sur ton sexe comme si c'était un gode que tu voulais entrer, te pénétrer avec ce : "Tu vas me lécher !"
 
Je vais juste lécher de ma langue. Comme ferait un chat pour lécher le lait, coup de langue après coup de langue. Un peu de salive et te goûter. Sortir ma langue en embrassant ton sexe à pleine bouche comme je pourrai faire avec celle que je vois au dessus de moi....
 
Moi si dominateur, je te regarde d'en bas,.... le regard vers le haut… ta toute puissance que je vois basculer dans le plaisir. Je vois, là-haut, tu te mors un peu les lèvres.
 
Fouiller. Placer mes doigts devant ta bouche pour que tu les suces et les lèches comme si, hors humain, ... mon plaisir est que là, que par ces doigts.
 
Pendant que c'est ton sexe que je dévore comme je t'embrasse, ma langue entre dans ton con. Pendant que je tourne ma langue dans cette bouche, ta bouche, la vraie, avale mes doigts.
 
Mon autre main appui sur le bas de ton ventre. Tu te plies. Tes deux bouches sont vers l’avant. Toutes plus offertes à mes doigts, à ma bouche. Ce bruit d'humidité, un mélange des salives.
 
Serrer tes jambes. Entourer de cette bouche, sa langue. Sucer ce clitoris. Dure, répondant à chaque petit coup. Te tortiller de peur de perdre cette langue improvisée.
 
Glisser ta langue entre mes doigts.... comme avoir plusieurs queues. Un membre à 4 queues que tu peux lécher une à une ou engouffrer ensemble. Finalement mettre ces quatre autres bites qui t’appuyaient le ventre, dans cette autre bouche que j'embrassais. Ma bouche a travaillé l’orifice. Il est humide, ouvert. Il cri de continuer.
 
Et avec mes doigts dans ta bouche, prendre le dessus. Enfin te montrer que tu peux te lâcher. Le dominateur repentit, le chasseur c’était caché entre tes jambes. Te tirer vers le bas.
 
Te donner par ces bites dans ta bouche les mouvements que tu dois faire pour avaler mes doigts de l'autre bouche. Te faire comprendre par la bouche que tu vas sucer mes doigts, avec ton sexe. Je te dirige telle ma marionnette. A chaque mouvement que je te montre de faire, tu vas les avaler, les recracher et les avaler à nouveau. Mouvement de hanche après mouvement de hanche. Encore une ondulation. Encore plus profond.
 
Ouverte !
 
Satisfait, je te regarde reprendre ton souffle. Tu voulais dire "stop" : Stop stop stop !!!! Dans mon regard, tu l’as senti: cela ne m'empêchera pas de te retourner par les cheveux, de te plaquer sur la table et de t’enculer. C'est le bon terme.
 
Juste un peu de salive sexuelle sur ma queue en la frottant contre ton sexe. Te pénétrer. Enfin !
 
Tourner un peu ta tête. La joue plaquée contre la table, voir tes yeux qui me regardent de côté à travers les cheveux. Tu as réalisé ce que tu étais devenu. Mon sexe dans ma proie. Cette proie avide d’être pénétrée et terrifiée par son avenir.
 
Te prendre jusqu'à ce que je veuille jouir.
 
Te relever. Rester en toi. Te serrer dos contre mon ventre avec mes bras qui t'entourent. La tendresse après la violence. Ce besoin de prouver une tendresse forte après la violence de mon envie.
 
Je suis dans ton cul. Je débande. Je te serre fort contre moi. L’acte serviteur, qui n’était qu’un acte de chasse sexuelle, se termine dans un acte de tendresse. Et pourtant, toutes les fois, l'affection transpirait.

dimanche 21 septembre 2014

Ma branleuse de cette nuit

Je ne sais pas si j'étais bien là, ni si c'était moi.

Couché sur le côté, j'ai senti, dans la nuit, une chaleur contre mon ventre. J'ai senti la peau d'une femme venir contre moi.

Je ne sais pas si tu étais bien là, ni si c'était toi.

Quand tes fesses sont venues contre moi, j'ai senti mon sexe dur. Je pouvais nettement l'imaginer remonter, logé dans cette entaille qui me conduisait en enfer, celle qui ouvre ton cul en deux.

Ma queue a forcée l'espace entre tes deux cuisses serrées l'une contre l'autre. Ma queue, raide de ne pouvoir s'y glisser facilement, à surgit de l'autre côté de tes jambes. Elle s'est présentée devant ton sexe. Tirée vers le haut par un léger mouvement de tes jambes, cette barre qui sort de mon corps s'installe entre les lèvres de ton sexe.

Mes mains ! Mes mains pleines de mes doigts entrent dans ta bouche. Ils pénètrent ce trou, se placent de chaque côté, comme un mors qui te tient la bouche ouverte et tirée en arrière.

Tes jambes serrent mon sexe. Ton sexe glisse sur mon barreau. A force de petits mouvements, il se recouvre de ce gel que ton corps sécrète sous l'excitation. La nature nous a faite ainsi: moi la barre, le tendu et sec, toi le trou, le déformé, le mouillant.

J'accompagne tes mouvements avec mes hanches. Je me branle. Tes cuisses me branlent. Ton sexe me lubrifie. Mon sexe te branle.

Mon sperme jaillit. Il sort de devant tes jambes, sous ton con. Il gicle. Ton sexe éjacule mon sperme.

Mes mains distendent ta bouche, la déforme. La salive coule le long de mes doigts. Mes mains sont placées de chaque côté, plaquées contre tes joues.

Je râle. Je jouis. Je spasme. Je serre. Je crie. Je halète. Je pleure.

Ma branleuse, je t'ai senti cette nuit, venir contre moi.

dimanche 14 septembre 2014

Cru

Le terme est cru.

Je crache dans ma main. Je la glisse entre tes fesses. J'apprécie ton con encore sec. J étale ma salive sur l'entrée de tes reins. Elle est étroite.

Je crache dans ma main. Je branle mon sexe déjà raide. J’étale ma salive sur cette bite. Je regarde ton cul blanc et étroit.

Sans ménagement je rentre ma bite dure et glissante dans ton cul. J'entre dans tes reins, dans tes entrailles.
Ton anus encore serré, je le veux. Je veux le sentir étroit, serré, expert de la succion, aspirant. Le terme pénétrer a tout son sens. Il est invasif et déchirant.

J'ai plongé dans ce cul toute la longueur de ma bite. Ma violence.

J'ai giclé dans ce cul, dans ta merde. Mon sperme s'est répandu dans tes entrailles. Je l'ai imaginé happer cette matière répugnante. Je l'ai senti se répandre.

J’apprécie ton con humide.

lundi 1 septembre 2014

"L'acte corporel le plus honteux et le plus dégoûtant"

Ce soir, comme hier soir et 2 fois ce matin, tôt, je vais me branler. Sentir mon sexe dur dans ma main et entre les doigts. Je ferai comme je sais si bien le faire en malaxant, par des rotations du poignet, mon membre. Il se durcira. Je prendrai mon temps, pour faire durer mon envie, comme je sais si bien le faire.

A côté de moi, je caresse ton corps du bout de mes doigts. Sentir une chaleur, un contact. Je suis à ta recherche. Mon intention grandie et mes extrémités timides jusqu'à maintenant, deviennent affirmation et envie. Je parcours tes formes de ma main entière. Je touche mon corps. Je le connais bien, mon corps. Je cherche tes réactions sur le creux de tes hanches ou de cette zone à la base de ton cou, l'intérieur de tes jambes, ta nuque, tes cheveux dans lesquels j’aime me branler. J’aime cette idée de gicler et de les couvrir de ci de là par gouttes. Je caresse les poils de mon sexe comme je caresserai tes cheveux. J’entoure ma queue de cette tignasse. Des tours et des tours... un peu de salive et je peux me branler dans ce tube capillaire au creux de ma main.

Par la cagoule de latex que je veux maintenant que tu portes, tes lèvres ressortent. Elles sont d’un rouge. Un rouge forcé, avec cette légère ouverture dans laquelle le plaisir ne s’obtient que par la difficile de s’y engouffrer. Ta cagoule de latex qui moule ta tête et fait ressortir tes formes humaines.

Cette cagoule s'étire pour couvrir ton corps et déborde maintenant sur moi. Les draps n'existent plus. Je suis avec toi dans cette pellicule de latex que j'imagine nous fusionner. Mes branlements s'accélèrent. Au rythme de mon imagination. Je me nourris de que nous avons vécu, de cette position vue, de ce déhanchement qui m'appelle, de cette sensation capturée à la surprise d'une peau en chair de poule. J'ai besoin de te rendre présente et existante.

Gicler dans ta bouche. Sentir ta langue sur laquelle mon sperme s'écrase et se répands. Mes doigts se couvrent de ce jus. Telle ta salive, je l'utilise pour adoucir les brûlures de ma frénésie.

Me raidir bonder mes muscles. Je me plie en deux. Mon sexe au dessus de mon ventre, j'admire la profondeur que je peux atteindre. Je l’imagine dans tes orifices la profondeur qu’il pourrait atteindre dans ton ventre, entre tes reins, dans ta gorge. Je suis dans ta bouche. Mes coups de reins pour entrer au plus profond. Ma tête en arrière tire mon cou. Je sens ma respiration, mon coeur qui bat vite, mes coups de poignets, et mon autre main qui cherche à procurer plus de plaisir, sur moi, en moi, sur toi, en toi.

Mon sperme jaillit et me couvre. Il sort en plusieurs jets. J'admire à chaque jet la quantité, la façon dont je te le donne. Chaque seconde comme une heure. Je veux encore, encore un jet, gicler et jamais m'arrêter. Je serre mon cou tenu de ma main libre, celle qui t'a serrée, caressée, tenue, forcée pendant que je te pénétrais. Je serre mon cou comme pour te retenir, comme pour te garder là encore, réelle et de chaire.

Je sens mon jus se répandre sur moi. Il se répand dans ta bouche, dans ta gorge. Lui, il peut descendre profond. Ce sont des parties de moi qui te prennent de l'intérieur, qui t’atteignent là où je ne peux pas aller.

Mes doigts libèrent mon sexe. Je ressors une dernière fois de ta bouche. Je libère la tension que j'exerçais. Je me déplie. Je débande mes muscles. Je débande.

Mon sperme est ta salive. Je t'embrasse. J’utilise, je partage cette salive. Je recherche cette langue qui m'a donnée autant de plaisir. Je veux la sucer à mon tour, la branler, l’aspirer au fond de ma gorge. Te faire jouir à mon tour comme si... ta bouche, ton sexe, ton plaisir. Tout en un organe, un corps que je veux dévorer.

Quelques secondes les yeux fermés, cela t’a suffit pour disparaître et être à nouveau loin de moi, de mes bras, de mes envies, de mes besoins. Une vague de solitude m'envahit. Toute ma ferveur devient douleur. Roulé dans mes draps. Ravagé par un chagrin. Tout fini dans les larmes.