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jeudi 19 octobre 2017

Molière

Maîtresse,

voudriez vous cacher ce sein que j'entends à votre balcon. Ma perversité est transportée par son chant. Elle s'aventure dans des pays dont je connais trop bien la géographie. Des pays où vous ne devriez pas être une Reine.

Madame, "Couvrez ce sein, que je ne saurais voir. Par de pareils objets les âmes sont blessées, et cela fait venir de coupables pensées." - Le Tartuffe, Molière

lundi 3 juillet 2017

Garder sa virginité

- J'ai terriblement envie de toi. Baise-moi !
Je bande. Elle le voit. Ma queue sort de mon entre jambe.
- Je ne veux pas. Tu le sais. Tu es majeure depuis seulement quelques semaines.
- Oui. Je sais. Je suis vierge et je veux le rester.
Elle se retourne en baissant son jeans. Ses mains écartent les lobes de ses fesses et la bande de tissu que fait son slip dans son entre jambe.
- Mais à toi c'est mon trou de derrière que je veux te donner. Lui n'est plus vierge. Tu l'as défloré. J'ai envie que tu me prennes à nouveau par ce petit trou.
Pour bien me montrer qu'elle m'est disponible, elle pose son doigt sur l'entrée de ses entrailles en me parlant. Elle appuie légèrement et ce trou prend son rôle d'acteur vivant. Comme si c'était une bouche, son doigt est sucé. Ce n'est pas son extrémité qui s'enfonce mais bien son cul qui, tour à tour, l’aspire puis le rend. Aucun doute, elle devenue experte avec cet orifice.

Je me lève alors qu'elle se penche en avant. Je me place derrière elle. Une succion me fera aspirer dans son corps avec son doigt. Il est aussi dure que ma queue. Je la pénètre et elle m'aspire dans son intérieur.

vendredi 12 août 2016

Feeling

Ce que j'aime dans le bdsm c'est apprendre à connaître le corps de l'autre, à dépasser ses limites. J'aime que l'autre apprenne son corps grâce à mes pratiques. Quand la séance se passe bien et qu'il y a un feeling ça fait de belles séances et agréables à regarder aussi.

vendredi 29 juillet 2016

Sadomasochiste contemporain

“On évoque une stage de BDSM comme on évoquerait un stage de développement personnel. Comme si, au fond, aujourd’hui, se faire fouetter, attacher son partenaire et toutes ces choses feraient parti de la panoplie du développement personnel d’un individu. contemporain, libéré et autonome dans nos sociétés d’aujourd’hui. Je ne pense pas que cette façon de pratiquer est à voir avec le véritable sadomasochisme”
- "Vos désirs de mes nuits, Sadomasochiste" écoute ici tant que le podcast est disponible.

jeudi 10 mars 2016

Continuer

- As tu mal ? Un safeword ?
- Non, me fait elle d'un rapide signe de la tête
- Veux tu continuer ?
- Oui, me fait elle aussi rapidement signe de la tête.
Le bâillon anneau. Son regard à travers la cagoule. Sa position à genoux, buste en l'arrière.

On continue.

lundi 1 février 2016

Collier de métal

Entends-tu le bruit des maillons des chaînes ?

Le collier s'est laissé tomber de ses mains lorsqu'elle les a ouvertes. Retenu par le dernier maillon juste avant de heurter le sol, il se balance.

Entends-tu le léger cri des maillons de métal qui se frottent. Reconnais-tu ce bruit ?

Je vois ce collier se balancer. J'entends le bruit du cuir sous les mouvements de balancement du collier. Je sens le métal. Je sens le cuir. Mais ce n'est pas moi que je vois dans ce collier. C'est savoir que se sera toi qui me rempli de plaisir.

Il t'appelle. Je jouis de voir cela.

(Il existait un le lien à suivre: "Pose de collier" mais il est mort)

jeudi 28 mai 2015

Think about this

Whatever you are in the BDSM lifestyle:

Abuse and Torture to obtain submission is has no place in the bdsm lifestyle.

Read this until it is clear.

lundi 18 août 2014

Entre mes reins

Mon envie, je ne te l’ai pas dite. Depuis ce matin je te la fais deviner.

Tu as compris ce que je voulais pour commencer. Tu es venu à côté de moi. En silence, tu m’as regardé. Tu as posé ma main sur le bas de cuisse, là où ta robe s’arrête de dissimuler tes jambes. De ta main recouvrant la mienne, tu me fais glisser de l’intérieur, vers cette partie que j’aime découvrir. Tu accompagnes ma caresse en remontant ta robe. Je voulais que l’initiative vienne de toi. Je voulais que tu montres ton désir jusqu’à te laisser aller au dessus de cette limite. Un souffle rapide de ta part, suivit d'un frémissement en chaire de poule, me confirme que tu vas, pour moi, surpasser cette limite.

Tu accompagnes ma main pour la déposer sur ton con humide. Je présume que tu as prévu cette caresse car tu n’as pas de culotte. Tes doigts accompagnent les miens. Ton envie que tu me fais vivre, au-delà de la parole. Tu m’accompagnes pour les entrer et les ressortir dans ton sexe. Mes doigts s’humidifient de ta mouille, qu’ils vont chercher à l'intérieur de ton ventre.

A peine quelques mouvements. Elle est maintenant poussée vers ton cul. Ton souffle se transforme en léger gémissement au moment où tu fais entrer un doigt entre tes reins. Tu t'approches de mon oreille pour me susurrer: "Je veux que tu me prennes par les reins".

jeudi 7 août 2014

Tenir

Laissez moi vous compter le début d'une séance comme je les aime: contact, contrôle, choc et tout cela sous mon emprise, sous mes désires. J'ai longtemps hésité à écrire ce récit à la 3ième personne (elle, la soumise, l'attachée: celle que je prénomme "K"). Mais cela me place avec trop de distance avec elle. Le "tu" m'est nécessaire.




Une pellicule d'eau couvre le sol. Sur la pointe des pieds, tu as de la difficulté pour te tenir en équilibre. Tu es bien attachée par le haut, par le point de suspension. Mais la stabilité est difficile. Tes orteils glissent au moindre de tes mouvements. Tu te retrouves à tourner sur toi même, encore à la recherche d'une stabilité.

Enfin installée dans mes cordes, tu ne bouges plus. Je te laisse ainsi. Tourner sur toi même. T'observer. Ta pointe de pied, la dernière phalange de ton orteil est en contact avec le sol. Un sol humide et glissant.

Quelques minutes plus tôt, je cherchais à t'attacher les cheveux pour te basculer la tête en arrière. C'était ton cou que je voulais disponible et tendu. Tentative infructueuse, la corde glisse. "Il faut les mouiller !" Me suggères-tu. Qu'à cela ne tienne. Un verre d'eau plein est resté à porté de main. "Oh putain !" J'aime ce mot quand il sort de ta bouche. Je vide ce verre sur ta tête. L'eau coule sur tes cheveux, le long du visage, du cou, du dos, des seins, par l’intérieur de tes jambes, se répand sur le sol. Elle est fraîche. Je le sens. Je le vois sur sa peau et à sa réaction. Le sol est couvert d'une fine pellicule d'eau, glissante.

Une légère pression sur son épaule. Le déséquilibre est de nouveau rompu. Tu tournes et glisses à nouveau. Toujours cette pression des cordes.

Las de te voir en équilibre. Il me faut plus. Je n'ai plus besoin de retenir par le haut. Je dénoue la corde qui t'empêchait de tomber. Immédiatement je t'accompagne au sol. Le froid de l'eau fait réagir. Cela me donne quelques idées supplémentaires. T'étaler de tout ton long sur sol, te faire glisser. J'ai besoin de voir ton corps découvert parfois et attaché. Debout je peux mieux te voir. Mais tu n'es que attachée. Cela ne me suffit pas. J'attrape d'une main le point de suspension par lequel tu tenais en équilibre précaire. J'ai tout le loisir de te poser un pied sur la gorge. Je simule de t'étrangler avec la voûte plantaire. Je suis maintenant à mon tour en équilibre. Je tiens par ma main et mon pied. Quel doux moyen pour te posséder.

mercredi 5 mars 2014

Onomatopée

Pic (c) Dame Ablane
shrifffff - frotter une allumette
pfuuuu - allumer une bougie
vruuuu - éteindre l'allumette
mmmmm - satisfaction de tourner la bougie, collecter la cire
tuch - léger 1er contact
tschi-IIIIII - la morsure d'une goutte
mmmMMM - se tortiller
tuch - un autre contact
tschiiiiiiiiiiiiiiii - goutte incisive
mmAAAAAMmmmmmRorororo - partir
tuch-tuch... tuch-tuch-tuch - perdre le contrôle
[...]
- relire sans lire mes commentaires d'un ton "pianissimo".

dimanche 16 février 2014

Fais-moi mal. Ne me lâche pas.

Quelques secondes peuvent suffire à l'expérience. Laissez-moi vous raconter comment j'ai ressenti un moment particulier. Le moment de commencer à attacher une personne...

"Une de mes main entoure ses poignets. Je tiens celle que je vais attacher. Dans mon autre main, j'ai ma corde. Je m'apprête à l'utiliser. J'avance une jambe. Ma partenaire se retrouve entre mes hanches. Je la tiens fermement.

"Dès le début, au premier contact, dès que je l'ai touché, j'ai senti son coté rebelle. J'ai senti qu'à la moindre chance que je lui laisserai, elle en profiterai afin de se rappeler à moi. Le mouvement de ma jambe lui signifie mon emprise sur elle. Une emprise qui se veut rassurante et fiable.

"Dans le mouvement elle attrape ma cuisse à pleine main. Elle a deviné que le contact de ma corde était imminent. Je sens la pression de sa main sur ma jambe. Elle est ferme et décidée. Je devais m'attendre à cette réaction. A bien réfléchir, ne l'ai-je pas attendu ? Je porte un fin pantalon. Il ne me protégera pas. Sa main se resserre comme un réflexe. Je commence à sentir une brûlure. Ses ongles traversent le tissu. Ils s'enfoncent dans ma chair. Pas de doute, c'est son dernier souffle. Comme dans un dernier mouvement, elle veut me rappeler la confiance qu'elle me donne. Celle de l'initiateur du voyage qu'elle va faire entre mes mains, entre mes cordes. Sa main se referme de plus en plus fort. La brûlure due à ses ongles est de plus en plus vive. Agrippée à moi, je la sens. Non, je ne la sens pas que physiquement. Je la sens en moi. J'ai bien compris le message qu'elle me porte par cette dernière action. La main me lâchera lorsqu'elle aura lâché-prise.

"J'aime cette situation. Par cette douleur ma partenaire me rappelle qu'elle attend fermeté et stabilité. C'est à la fois un rappel de confiance et à la fois un rappel de notre présence: "Toi ! Gare à toi. J'ai confiance en toi".

"Je réagis en laissant ma jambe en place. Une place toujours aussi proche de ma partenaire. Surtout ne pas me retirer. Cela reviendrait à lui dire que je ne la considère pas. Je la laisse enfoncer ses ongles dans ma cuisse et j'exulte de cette communication si intime, si provocante. Une pointe de masochisme que je n'apprécie que dans ces cas. J'écoute. J'entends.  

"Ma corde fait un tour autour de son poignet, puis un autre. Le temps de faire un nœud. Le temps de passer ma corde sur une de ses épaules, avec une bonne tension. Elle sait que je l'ai entendu. Maintenant elle en est sur. Elle ouvre sa main. La pression disparaît. Ma cuisse se libère. La brûlure me reste dans la chaire. Je ne cherche pas à bouger. Je suis toujours présent. Notre liaison devient cette corde. J’augmente sa tension."

mercredi 21 août 2013

Sélectionner un chemin.



La préparation d’une corde est importante.

A défaut de ne pouvoir la faire soi-même, la sélection du fournisseur de notre corde pose déjà un premier défi.

La recherche de cet artisan est en harmonie la recherche de soi. Le travail effectué par cet artisan va rester. C’est un travail qui va perdurer durant toute la vie de la corde. Les différents travaux qu’il effectue porte cet artisan à être sélectionner. Non seulement la corde qu’il va fabriquer va être choisie, mais également son travail la somme de tout son passé va transpirer dans ces quelques mètres de cordes.


La matière choisie pour son élaboration. L’origine de la matière et les différents traitements effectués pour aboutir au chevelu. Les différents procédés qui aboutiront à la création de ces cordes ne laissent pas de place au hasard. Le message diffusé lors de leur utilisation sera en résonance. Cette résonance pourra être amplifiée par un bon choix. Elle sera atténuée par un mauvais choix.

Uki hashi

Point permettant le passage entre deux domaines. Il faut comprendre "uki" et "hashi" pour appréhender la définition.

"uki": homme au statut d'enfant, avec la notion de "nager dans son milieu", celui qui maitrise son environnement.
"hashi": passage qui élève.

Le franchissement n'est pas un nouveau départ mais bien l'accès à une dimension supérieure qui englobe et intègre toutes les dimensions inférieures. Ce nouvel état ouvre à quelque chose de plus grand conférant de nouvelles formes, ne détruit pas les domaines inférieurs mais les rend infinitésimaux.

lundi 22 juillet 2013

Accepter le bruit

Une dure réalité m’a heurté. Le doute m’assaille. Le doute m’emplit. Qu’elle voie ? Le bon chemin ?

Mon kinbaku se perd. Mon kinbaku se transforme et s’égare. Je regarde mes travaux, je ne vois que du brouillon. Je regarde mon modèle et mon travail. Je revois chaque passage de corde. Je repense chaque tension. Je ressens le moment de ce mouvement avec précision. De sa naissance, avec une tension issue du mouvement précédent, à sa fixation qui permettra la naissance d’un autre mouvement. Une joie m’envahit un court instant. Et un brouillon apparaît à mes yeux. Plus rien ne me parle. Je n’arrive plus à trouver le début ni la fin. Un charabia s’expose devant mes souvenirs.

M’excuser est la seule chose que je peux ressortir de mon travail. M’excuser n’est pas la solution. Accepter ce bruit.



13 décembre 2013


Retour après quelques mois de recherches, d’études et d’échanges. Retour sur ce doute qui m’a paralysé.

« Plus on va loin, moins on connait ».

L’apprentissage se fait par l’étude, la pratique, et l’expérience. Les premières progressions sont rapides et s’appréhendent rapidement. Lors de cette étape, nous empruntons des chemins que nous voyons s’étirer de nos pieds vers l’infini. S’étirer vers l’invisible, l’inconnu.

Avec la pratique, les chemins proches de nous deviennent familiers et prévisibles. L’esprit recherche l’exploration du nouveau. Ces chemins qui s’étirent si loin, pourquoi ne pas les emprunter ? Commence alors la découverte de notre monde. Un inconnu tant il est grand. Un ami tant il est proche de nous. Un monde que l’on perçoit sans voir. Un monde que l’on soupçonne sans imaginer.

« Qui sait se borner aura toujours assez ».

Il est temps de progresser avec réflexion, avec recherche et ordonnancement. Chaque chemin nous aspire. Il faut se freiner. Il faut absolument l’arpenter et savoir revenir en arrière. Atteindre une borne. Revenir. Suivre un autre chemin, un peu plus en avant, jusqu’à atteindre une borne. Revenir. Recommencer.

Ce brouillon est toujours près de moi. Il me rappel la difficulté de franchir une marche. Il me rappel la nécessité, avec la perfection que l’on recherche, de progresser dans le sacrifice.

lundi 8 juillet 2013

Ecrire un kinbaku


Je dois t'attacher.

J'ai préparé quelques objets. Mais comment avoir ceux qu'il me faudra durant le temps que nous seront ensemble ?

A quelques mètres de moi, je t'observe depuis quelques heures. De mon sac où se mélangent toutes ces tensions, j'ai sélectionné quelques cordes. Je les ai choisies sachant qu'elles laisseraient quelques traces sur toi. Le tri m'a porté sur ce que j'allais faire de ton corps, de tes articulations, de tes mouvements. J'ai soigneusement posé ces cordes sur le sol suivant un rituel précis, mon rituel... Quelques objets accompagnent ces liens. Je les ai également choisis pour toi, avec ce que j'ai pu lire de toi, en t'observant.

Je dois t'attacher. J'ai besoin de m'exprimer sur toi.

A quelques mètres de moi, je te regarde avec toute la puissance que je vais utiliser pour t'attacher. J'utiliserai cette puissance pour t'avoir. J'utiliserai cette puissance pour te choquer, te faire réagir, te sentir vivre.

Tout prendre de toi. Ton sexe, ta bouche: aucun de tes orifices ne m’intéressent. Ils ne sont pas toi. Je veux tout le reste, tout ce qu'il y a autour. Je veux toi. Je veux tout ce qui te fait vivre: tes organes, tes muscles, ton squelette, ta peau, ton eau, ton sang. Je veux jusqu'à ta respiration.

L'instant est là.

J'utilise ta peau comme un papier. La corde est mon encre. Mon être est ma plume. Notre vocabulaire est notre émotion. Les nœuds et les frictions vont s'assembler suivant une grammaire sans règle établie mais pourtant connue de tous.

Je commence par une majuscule. Tout part de là. C'est l'accroche, l'émotion, le début et l'ouverture de la suite. Le dessin de cette majuscule commence avant le contact, bien avant. Le choix de la lettre que je vais dessiner, de la façon dont cette majuscule va ce dessiner sur tes mouvements je le connais depuis que j'ai su que j'allais d'attacher, quand tout a commencé.

A chaque passage que je dessine, le papier qui supporte mon texte se révèle à moi. Un filigrane est perceptible en relief sous ta peau. Les traces de ta vie, les traces de tes souffrances. Je perçois ces traces dans ma façon de te tenir, dans sa façon de réagir à mes impulsions.

L'encre coule. La tension de ma corde est perceptible sur tes membres, sur les courbes. Des coups de crayons sur ce papier. Une trace unique, sans droit à l'erreur. La recherche de l'écriture parfaite pour ce moment, dans une progression de l'intensité.

Un frottement de la corde, une morsure sur ta peau, un frisson, les pores de ta peau s'ouvrent pour mieux se remplir de cette encre. L'écriture devient grasse et marquée. L'encre, cette corde, se mélange à ton corps. Le papier que j'utilise accepte de transporter mon message. Mes mots se dessinent.

Une foule de mots me vient à l’esprit, une foule d'idées. Je lie mes lettres une à une. Elles se succèdent. Elles se bousculent. Une foule de mots qui se mélange, qui se mêle les uns aux autres.

Mon message est écrit. Je le scelle d'une cire fondue. J'appose mon sceau. J'appose mon point final. Cette écriture liée est figée.

Le monde lira notre message, verra nos envies, comprendra nos respects. Surgira alors notre émotion de cet instant.

mardi 25 juin 2013

Mes sommets, mon chemin, mes recherches

Comme une des seules choses que je sais bien faire : mettre un pied devant l'autre, un pied au dessus de l'autre, je gravis cette montagne.

Mon regard est perdu dans mes pensées. Mes jambes ont un rythme que je n'ai plus besoin de contrôler, un rythme dont je n'ai plus besoin d'avoir conscience.

Mon sac me pèse sur mon dos. Comme une volonté de ne pas partir, j'emporte un souvenir à chaque pas, un souvenir de vous. Mais inexorablement, les sommets me demandent.

Je suis parti ce matin sans voir là-haut, sans savoir là-haut. J'ai pris mon sac sachant que j'allais vers les nuages.

J'ai atteint ces nuages. Je les ai touchés. Je me suis mis sur la pointe de mes pieds, je me suis étiré de toute ma hauteur. Ma main a disparu dans cette substance.

J'ai senti une chaleur sur mes doigts. J'ai senti, plus haut, par delà cette épaisseur de nuage, il y a encore une montagne, un sommet. Alors j'ai remué mes bras. J'ai agité mes bras comme pour écarter ce brouillard au dessus de moi. J'ai vu ce que j'ai senti un peu avant.

Une vive lumière m’a éblouie. C’est une plaque, une roche lisse et brillante sous le soleil. Un miroir qui se dressait devant moi, au dessus de moi. Je n’étais pas encore arrivé, même si les nuages étaient là.

J'ai alors compris que je n'avais pas fini mon périple. J'ai alors compris que celui-ci serait difficile.

J’ai arrêté de bouger mes bras au dessus de moi. Je les ai remis sur les hanches. Les nuages ont repris leur place, me cachant de nouveau cette parcelle de paroi que j’ai pu voir.

Je sais qu’il y a un sommet au dessus. Je sais que ce sera difficile. J’ai remis mon sac sur mon dos, ce même sac chargé de souvenir et de vous. Je suis parti à l’assaut de cette paroi, vers un sommet.

vendredi 9 novembre 2012

Dans un vacbed

Tu te glisses entre les deux feuilles de latex. Elles sont légèrement froides. Cela te donne un léger frisson. Tu es nu. Tu t'installes. Ton sexe en face de l'orifice prévu pour que je puisse jouer avec. Tes jambes sont légèrement écartées. Tes bras sont le long de ton corps, mais pas contre, paumes vers le bas. Tu places dans ta bouche l'embout qui te permettra de respirer par le tuyau qui en sort. Ton excitation grandi. Tu trembles légèrement sous l'adrénaline que cette situation te procure.


Tu sens le sol sous toi. Tu ne vois plus rien. Tu respires par la bouche. Tu peux encore bouger, t'installer confortablement. Les bouchons dans tes oreilles t’empêchent de bien entendre. Mais qu'à cela ne tienne, l’ouïe ne sera pas utile dans cette expérience.


Tu entends le bruit d'une ventilation, une soufflerie. Les feuilles de latex se resserrent sur toi. Tes doigts s'écartent, tes pieds se tournent sur le coté. Tu ne peux plus ouvrir tes yeux. Le latex se colle à toi. Il te ferme la bouche. Tu ne peux pas l'ouvrir. Tu n'essayes pas. Tu sais pertinemment que si tu perds l'embout que tu as en bouche, tu ne pourras plus respirer. Le latex t'installe dans son lit. La pression se fait de plus en plus sentir sur des zones de ton corps que tu ne connaissais plus. Cette même pression que tu avais sur toi, il y a quelques minutes, alors que tu étais encore libre. Quelle est cette différence ? Comment le faite d'être entouré de latex peut-il changer tes sensations ? Le touché, la pression: il ne te reste plus que cela pour sentir le monde extérieur. Ton plaisir augmente.


Je passe ma main sur les formes de ton corps. A l'aide d'un chiffon j'étale un lubrifiant qui fait briller le latex sous mon passage. Sous la légère pression que j'exerce, le latex se plaque plus contre ta peau. Le latex est fin. Tu sens la chaleur de ma main. Tu sens lorsque je te touche, lorsque je caresse ton corps qui se révèle à moi brillant et moulé. Le latex t'enserre. Le latex t'enferme. Il n'y a plus d'air entre ta peau et cette matière. Tu te tortilles légèrement. Tes mouvements sont limités. Tu ressens ton enfermement. Tu le touches enfin. Ton plaisir, il est là.

Tu es dans un vacbed.

Pour aller plus loin
Consultez la page "Session vacbed" pour plus d'informations.

mercredi 7 novembre 2012

Session: Bondage, Kinbaku et Shibari

Préambule
Retrouvez dans cette séance tous les codes sneaker qui vous font fantasmer. Composer votre salade: du simple trampling au léchage forcé de cho7 bien odorantes.

Pour qui ?
Cette session s'adresse essentiellement aux gays ou aux curieux.

Durée
1h30 minimum -hors douche de départ.
A vous d'ajouter du temps si vous le souhaitez.

Description
Les jeux autour des plaisirs sneakers: odeurs, cho7, trampling, réparation à travers mes chaussures, bondage avec cordes et cho7, baillonnage, CBT.
Inclus:
  • Accueil dans mon local
  • Mise en situation et jeux
  • Douche de nettoyage avant de partir
A essayer avec -non inclue dans le tarif.
Cette séance peut-être accompagnée d'autres ateliers comme la soumission.


Besoin d'un autre type de session ? Cherchez dans les tags sur la droite du blog, ou la page Sessions.

Stage: Enferment séquestration

Préambule
Repousser ses limites passe par la connaissance de soi.
Un stage d'enfermement, de dressage, abstinence sexuelle, domination cérébrale.

Pour qui ?

S'adresse à tous les genres d'hommes et de femmes, ou aux couples désireux de repousser leur limite.
Il est vivement conseillé de choisir un niveau de stage à la hauteur de ses capacités.

Durée 
2 à 7 jours.
Attention, le temps payé n'est pas remboursé. Ne soyez pas gourmand.

Description
La perte des sens de l'ouïe et de la vue. Perte de la notion de temps et de l'espace. Une check-list est demandée au prisonnier au préalable pour le bon déroulement de la séance.
Cet stage peut être accompagné d'un entrainement psychologique de l'interrogatoire et de l'effort physique.


Inclus:
  • Accueil dans mon local
  • Mise en situation et jeux
  • Douche de nettoyage avant de partir

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