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dimanche 25 mars 2018

Bander

Envoie-moi une photo de ton cul.
Je veux bander.

Envoie-moi une photo de tes seins.
Je veux bander.

Envoie-moi une photo de tes mains.
Je veux bander.

Envoie-moi une photo de tes lèvres.
Je veux bander.

Envoie-moi une photo de ton regard.
Je veux bander.

Envoie-moi une photo de autour de toi.
Je veux bander.

jeudi 19 octobre 2017

Molière

Maîtresse,

voudriez vous cacher ce sein que j'entends à votre balcon. Ma perversité est transportée par son chant. Elle s'aventure dans des pays dont je connais trop bien la géographie. Des pays où vous ne devriez pas être une Reine.

Madame, "Couvrez ce sein, que je ne saurais voir. Par de pareils objets les âmes sont blessées, et cela fait venir de coupables pensées." - Le Tartuffe, Molière

lundi 3 juillet 2017

Garder sa virginité

- J'ai terriblement envie de toi. Baise-moi !
Je bande. Elle le voit. Ma queue sort de mon entre jambe.
- Je ne veux pas. Tu le sais. Tu es majeure depuis seulement quelques semaines.
- Oui. Je sais. Je suis vierge et je veux le rester.
Elle se retourne en baissant son jeans. Ses mains écartent les lobes de ses fesses et la bande de tissu que fait son slip dans son entre jambe.
- Mais à toi c'est mon trou de derrière que je veux te donner. Lui n'est plus vierge. Tu l'as défloré. J'ai envie que tu me prennes à nouveau par ce petit trou.
Pour bien me montrer qu'elle m'est disponible, elle pose son doigt sur l'entrée de ses entrailles en me parlant. Elle appuie légèrement et ce trou prend son rôle d'acteur vivant. Comme si c'était une bouche, son doigt est sucé. Ce n'est pas son extrémité qui s'enfonce mais bien son cul qui, tour à tour, l’aspire puis le rend. Aucun doute, elle devenue experte avec cet orifice.

Je me lève alors qu'elle se penche en avant. Je me place derrière elle. Une succion me fera aspirer dans son corps avec son doigt. Il est aussi dure que ma queue. Je la pénètre et elle m'aspire dans son intérieur.

vendredi 23 septembre 2016

G. Bataille

"Dorothea se rapprocha de moi. Longuement elle m’embrassa dans la bouche. Elle m’enlaça, me serrant violemment : c’était la première fois depuis longtemps qu’elle se déchaînait. Hâtivement nous fîmes dans la terre labourée, hors du chemin, les dix pas que font les amants. Nous étions toujours au dessus des tombes. Dorothea s’ouvrit, je la dénudait jusqu’au sexe. Elle même elle me dénuda. Nous sommes tombés sur le sol meuble et je m’enfonçai dans son corps humide comme une charrue bien manœuvrée s’enfonce dans la terre. La terre, sous ce corps, était ouverte comme une tombe, son ventre s’ouvrit à moi comme une tombe fraîche. Nous étions frappés de stupeur, faisant l’amour au dessus d’un cimetière étoilé. Chacune des lumières annonçait un squelette dans une tombe, elles formaient ainsi un ciel vacillant, aussi trouble que les mouvements de nos corps mêlés . Il faisait froid, mes mains s’enfonçaient dans la terre: je dégrafait Dorothea, je souillai son linge et sa poitrine de la terre fraîche qui s’était collée à mes doigts. Ses seins, sortis de ses vêtements, étaient d’une blancheur lunaire."

- George Bataille, Le jour des morts.

mercredi 31 août 2016

Cerveau

L'avenir du porno, c'est le cerveau. Ne te contente pas de ce que te donne youporn et le porno. Explore au dessus de ça. Cherche le fantasme dont tu as besoin. Ne te satisfait pas de ce l'on te donne en guise de récompense ou d'excitation pour oser faire ce que la culture d'enseigne de ne pas faire.

vendredi 11 septembre 2015

Etirement du matin

Ce n’est pas le réveil qui m’a réveillé ce matin. Il est bien trop tôt: 5:30 du matin. Je l’ai devancé d’une bonne heure. J’avais une lourdeur au ventre. J’avais une brûlure. Ces sensations m'empêchaient de me rendormir. Je me suis un peu tortillé comme ferait un ver. Mes bras se sont étendus entre les jambes. Cette lourdeur que j’avais au ventre, je l’ai senti percutée mon bras. C’était la masse de mon sexe bandant et réveillé. Cette brûlure vivant de son étirement pour venir me chercher.

Une autre masse m’a mis dans l’embarra. Une masse corporelle pour qui je ne savais pas donner de prénom: Johanna, Marie, Anne... à moins que ce soit Karine. Mais mon sexe n’a pas eu besoin de connaître cela. Il a vite nommé l’inconnue. Je sors ma compagne d’une nuit. Je lui propose mes étirements, mon activité du matin, qui n’a pour réseau que celui qui la connecte à moi.

Ce matin, ... Je ne sais plus.

mardi 2 avril 2013

Jour de pluie. Jour de latex.

La pluie tombe depuis 3 jours. Elle ne s'est pas arrêtée. Les ruisseaux débordent. Les prairies les bordant sont recouvertes d'une marre d'eau.

Cette eau si marron, saturée de terre, m'attire. C'est un ruisseau assez large, de quelques dizaines de mètres, sorti de sont lit. En temps normal, il doit certainement être franchissable d'un saut. Le vert de l'herbe contraste avec le flot marron.

Sous cette pluie, je m'arrête sur le bord de route. Une route de campagne. Le bruit du moteur tournant au ralenti laisse la place au bruit de l'eau s'écrasant contre la carrosserie. Le bruit des voitures circulant sur l'autoroute. Elle est située à une centaine de mètres.

Vite, j'ouvre ma portière, sort de ma voiture, ouvre la portière arrière. Le temps de passer à l'arrière de la voiture, je ressens un léger vent. Il pousse la pluie contre mon visage et mes vêtements. Qu'à cela ne tienne... Ils sécheront. Il resteront au sec, dans la voiture. J'ai entendu le bruit de l'eau qui courre dans le champ.

L'espace est plus grand à l'arrière de la voiture. C'est plus simple pour se changer. Je retire mes chaussures, mes chaussettes. Je ne vois pas mes pieds: ils sont recouverts de latex. J'ouvre mon ceinturon. Je défais les boutons de mon pantalon. J'attrape la taille et le pousse vers le bas. Je dois faire attention. La membrane de latex qui couvre mes jambes est maintenant visible. Je les sors une à une. J'en profite, en remontant mes mains, je caresse mes jambes. Je touche ce latex qui me couvre le bas du corps, complètement. Il crisse. Il me caresse. Il me touche. Dans un coup de reins, j’attrape le col de ma veste. Je sors un à un mes bras. Eux aussi, le latex les a recouverts. Rapidement, le t-shirt est retiré. Je suis nu, assis sur la banquette arrière. Non, je ne suis pas nu. Je suis recouvert de latex. Je suis dans le latex. Je suis parti avec une de mes combinaisons en latex, sous mes vêtements. Il me manque les mains et la tête pour être entièrement couvert. Je me touche. Cela me réchauffe.

J'attrape les cuissardes que j'ai jetées à l'arrière, avant de partir. Ce sont des "Océanes" de "Chameau". J'ouvre ma porte. L'air frais se fait sentir. L'humidité aussi. J'enfile une cuissarde, puis l'autre. Je peux maintenant sortir. Je m'extirpe. Je suis debout, à côté de ma voiture. Je ressens la fraîcheur du temps, la pluie qui tombe sur moi, sur mon latex. Elle ruisselle. Elle coule. Elle va remplir mes cuissardes si je tarde trop.

Il me manque mes gants et ma cagoule. Un rapide retour à la voiture, je me penche. Les gants la cagoule en main, j'ai tout ce qu'il me faut. Je ferme la porte. Le claquement des verrous. Je suis dans des cuissardes. Je suis dehors. Je suis à l'air frais. Je suis sous la pluie. Je suis bien. Je suis en latex.

Un rapide tour de la voiture me permet d'arriver au champ. L'herbe est verte, très verte avec toute cette eau. Elle est aussi humide. J'avance dans le champ en sentant cette humidité. Le frais de l'eau vient heurter mes jambes. Je ressens comme des lames de froid qui me coupent les cuisses.

Le ruisseau débordant est là, devant moi, à mes pieds. La terre est trempée. C'est de la boue qui colle à mes cuissardes. L'eau n'est pas marron pour rien. J'enfile ma cagoule. Le zip se ferme difficilement car mes doigts sont engourdis par le froid. Je l'ajuste car j'aime être parfait dedans : les yeux en face des yeux et la bouche bien placée. Une main dans un gant, puis l'autre. Je suis dans un latex complètement. Je suis maintenant recouvert de latex. Recouvert comme j'aime. La vision de mes mains devant moi me fait constater cela. J'aime. Sous mon latex, je bande.

Un pas en avant. Mon pied rentre dans l'eau. La véritable température de l'eau se fait sentir. Elle est fraîche. Vais-je pouvoir aller au bout de mon besoin ? Oui, car la fraîcheur ressentie fait partie de mon besoin. Cette sensation va me rappeler que je suis dans une membrane en latex, dans un latex qui est contre ma peau, contre moi, en moi. Il n'est plus temps de se poser des questions. J'avance dans la marre d'eau mouvante. Mes jambes disparaissent dans cette l'eau marron.