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vendredi 11 janvier 2019

Accepter "autre"

Cette membrane de caoutchouc aura eu raison de moi et mon envie. J'ai du me résigner à ne pas me répandre. J'ai du me calmer.
Cette membrane si fine, si protectrice est si épaisse qu'elle m'éloigne trop de toi.
Ce sera pour une autre fois.
Une autre envie.
Devoir accepter "autre".

dimanche 10 août 2014

Le voyeur

Être simplement acteur ne suffit pas. L'envie ne se complète pas. Il manque une chose qui permet d'avoir la satisfaction entière.  Si j'avais eu un miroir ce jour là !


Plaquée dans l'angle des murs, ma main te tient par le cou, à bout de bras.

Tu es debout et nue. Je t'ai arraché tes sous vêtements en te poussant dans ce coin. Je veux ton corps pour mon plaisir. Mes yeux sont grands ouverts. Ils te regardent. Un doigt te caresse les lèvres du sexe. Il te branle et cherche ton plaisir.

Je n'ai qu'une envie à ce moment. Me dédoubler. Pouvoir être à quelques mètres. Être plus loin que la portée de mon bras. Suffisamment loin pour avoir une vue de toute la scène. Voir tes jambes qui s'écartent et se resserrent légèrement pour qu'il soit possible de glisser au bas de ton ventre. Cette distance qui me permet de te voir sur la pointe des pieds et tenue debout par le cou et ma main qui te serre juste pour me sentir là.

Je voudrais être celui qui est contre toi et te branle et être celui qui regarde avec moi, vous deux prenant ce plaisir.

J'en profiterai alors pour te décrire ce que je vois. De loin et de prêt. Je m'approcherai de toi pour te donner les détails que tu n'oses imaginer mais que tu vis à l'instant. Je sais que cela te fera partir encore plus fort. Je sais que cela te montrera mon emprise.

Tu es à moi. Avoir mes yeux grands ouverts ne me suffit pas. Je veux être celui qui te tient dans ce coin. Être celui qui te fait jouir. Être ce voyeur qui nous verra tous les deux dans un plaisir égoïste. Être ce voyeur qui aura droit à encore plus de plaisir que nous deux.

mardi 1 octobre 2013

Recit de Soumise T. lors d'un passage dans mes cordes

Invité lors d'une soirée au donjon de Wanda Von H., vers Lausanne, différents ateliers autour du BDSM ont été pratiqués. A plusieurs reprises, j'ai pu exercer mon kinbaku.

Soumise T. est passée dans mes cordes durant cette soirée. Elle a publié le récit cette séance. Le texte se trouve à cette adresse, sur le blog de Wanda Von H.:

Bonne lecture.
Image issue du récit.

mercredi 18 septembre 2013

Respecter

Porter le respect du modèle, de l’instant, du lieu.
Cette volonté de marquer une prise de conscience de l’existence d’une autre personne. Montrer à chaque instant la connaissance de l’union de 3 éléments, l’attacheur, la corde et le modèle. Une union telle une nécessité.

Le respect se marque à chaque moment qui nous porte. Le respect est dans le choix de la corde. Sa raideur, sa tension, sa forme, ses réponses lors de son touché sont autant de variables qui me décideront à choisir cette corde plutôt qu’une autre.

Ce respect est également présent lors de la préparation de la corde. Partir d’une corde brute. Penser à chaque étape, à chaque opération de l’avenir de cette corde. Le respect est présent. Il est nécessaire pour arriver à la perfection recherchée.

mercredi 21 août 2013

Sélectionner un chemin.



La préparation d’une corde est importante.

A défaut de ne pouvoir la faire soi-même, la sélection du fournisseur de notre corde pose déjà un premier défi.

La recherche de cet artisan est en harmonie la recherche de soi. Le travail effectué par cet artisan va rester. C’est un travail qui va perdurer durant toute la vie de la corde. Les différents travaux qu’il effectue porte cet artisan à être sélectionner. Non seulement la corde qu’il va fabriquer va être choisie, mais également son travail la somme de tout son passé va transpirer dans ces quelques mètres de cordes.


La matière choisie pour son élaboration. L’origine de la matière et les différents traitements effectués pour aboutir au chevelu. Les différents procédés qui aboutiront à la création de ces cordes ne laissent pas de place au hasard. Le message diffusé lors de leur utilisation sera en résonance. Cette résonance pourra être amplifiée par un bon choix. Elle sera atténuée par un mauvais choix.

lundi 8 juillet 2013

Ecrire un kinbaku


Je dois t'attacher.

J'ai préparé quelques objets. Mais comment avoir ceux qu'il me faudra durant le temps que nous seront ensemble ?

A quelques mètres de moi, je t'observe depuis quelques heures. De mon sac où se mélangent toutes ces tensions, j'ai sélectionné quelques cordes. Je les ai choisies sachant qu'elles laisseraient quelques traces sur toi. Le tri m'a porté sur ce que j'allais faire de ton corps, de tes articulations, de tes mouvements. J'ai soigneusement posé ces cordes sur le sol suivant un rituel précis, mon rituel... Quelques objets accompagnent ces liens. Je les ai également choisis pour toi, avec ce que j'ai pu lire de toi, en t'observant.

Je dois t'attacher. J'ai besoin de m'exprimer sur toi.

A quelques mètres de moi, je te regarde avec toute la puissance que je vais utiliser pour t'attacher. J'utiliserai cette puissance pour t'avoir. J'utiliserai cette puissance pour te choquer, te faire réagir, te sentir vivre.

Tout prendre de toi. Ton sexe, ta bouche: aucun de tes orifices ne m’intéressent. Ils ne sont pas toi. Je veux tout le reste, tout ce qu'il y a autour. Je veux toi. Je veux tout ce qui te fait vivre: tes organes, tes muscles, ton squelette, ta peau, ton eau, ton sang. Je veux jusqu'à ta respiration.

L'instant est là.

J'utilise ta peau comme un papier. La corde est mon encre. Mon être est ma plume. Notre vocabulaire est notre émotion. Les nœuds et les frictions vont s'assembler suivant une grammaire sans règle établie mais pourtant connue de tous.

Je commence par une majuscule. Tout part de là. C'est l'accroche, l'émotion, le début et l'ouverture de la suite. Le dessin de cette majuscule commence avant le contact, bien avant. Le choix de la lettre que je vais dessiner, de la façon dont cette majuscule va ce dessiner sur tes mouvements je le connais depuis que j'ai su que j'allais d'attacher, quand tout a commencé.

A chaque passage que je dessine, le papier qui supporte mon texte se révèle à moi. Un filigrane est perceptible en relief sous ta peau. Les traces de ta vie, les traces de tes souffrances. Je perçois ces traces dans ma façon de te tenir, dans sa façon de réagir à mes impulsions.

L'encre coule. La tension de ma corde est perceptible sur tes membres, sur les courbes. Des coups de crayons sur ce papier. Une trace unique, sans droit à l'erreur. La recherche de l'écriture parfaite pour ce moment, dans une progression de l'intensité.

Un frottement de la corde, une morsure sur ta peau, un frisson, les pores de ta peau s'ouvrent pour mieux se remplir de cette encre. L'écriture devient grasse et marquée. L'encre, cette corde, se mélange à ton corps. Le papier que j'utilise accepte de transporter mon message. Mes mots se dessinent.

Une foule de mots me vient à l’esprit, une foule d'idées. Je lie mes lettres une à une. Elles se succèdent. Elles se bousculent. Une foule de mots qui se mélange, qui se mêle les uns aux autres.

Mon message est écrit. Je le scelle d'une cire fondue. J'appose mon sceau. J'appose mon point final. Cette écriture liée est figée.

Le monde lira notre message, verra nos envies, comprendra nos respects. Surgira alors notre émotion de cet instant.

samedi 6 avril 2013

Motivation

Esclave,

Tu me demandes à ce jour ma considération afin d'être à nouveau à mes pieds.

Tu n'arrives plus à me contacter par les sites communautaires alors tu me contactes directement ici..

Ces sites de rencontre sont trop flous. Ils sont peuplés d'hommes et de femmes à la recherche trop typique, trop rangé dans leur tiroir. De toutes ces rencontres que j'ai faites, depuis tant d'années. J'ai rencontré très peu de personnes qui ont été, ou sont encore, apte à recevoir ce que je veux apporter ici.

Je suis à la recherche d'hommes et de femmes afin de, à travers eux et la progression que je leur propose, continuer mon évolution, de me trouver et retrouver.
L'esclave prendra plaisir dans le service, dans mon service.
Le ou la soumis(-se) souhaitera éducation, rigueur et considération.
Le ou la masochiste me laissera explorer son corps et ses capacités.

J'ai décidé, par mes offres de jeux, de participations et d'évolutions, de sélectionner mes rencontres. Celui ou celle qui aura déjà fait une réflexion sur "pourquoi le BDSM ?" "Pourquoi avoir besoin de pratiquer cette activité ?" "Avec quoi ne pas jouer ?" sera accueilli(e). Ces personnes là seront explorées, suivies, encadrées, progresseront et m'accompagneront.

Tu trouveras dans ce texte une façon pour moi de seller mon ignorance en vers toi. Tu ne pourras que lire et relire ce message. Aussi longtemps que je t'ignorerai, aussi longtemps que je ne te verrai pas, telle sera ta punition.

Tu n'es pas mon esclave.

samedi 10 novembre 2012

Cette irrésistible envie

Cette irrésistible envie est en moi, dans le bas de mon ventre. Elle me brûle. Elle m'excite. Je suis en pleine érection. Je ne peux pas me retenir. Il faut. C'est difficile. Cette envie me pousse. Mais je suis dans ta bouche. Les mouvements de ta langue tienne mon érection et accroit mon besoin et ma raideur.

Ma vessie est pleine. Je suis sans possibilité de me soulager. Ta langue est trop expérimentée. J'aime cela. Sentir ma raideur et cette envie de me lâcher en toi. Cela m'excite. Ta succions m'excite. Me soulager m'excite. Ce plaisir est une douleur.

Je t'attrape par ta nuque. Je te force à bien avaler mon sexe. A bien le placer dans ta gorge, bien au fond, sous ta glotte. Je te bouche le nez. Je profite de ta moindre inspiration contrainte par la bouche pour m'enfoncer plus en toi. Je me raidi. Tu sens, là, au fond de ta gorge, et ta langue qui n'a plus que le choix d'enrouler ma queue.

Bien installer, je peux enfin me soulager. Je sors de mes pensées, me concentre et me ramolli légèrement, suffisamment pour que mon urine puisse couler. Ce jet chaud me soulage et rempli ta bouche. Ta surprise cède la place au plaisir de boire. J'entends tes "hummmmm" de plaisir.

Trop plein, bouche trop pleine, gorge trop chatouillée, tu dégueules se que je viens de te donner. Je sens des sursauts. Tu veux sortir ta tête de là. Hors de question. Je te plaque fortement contre le bas de mon ventre. Ma queue fait bouchon. Ton dégueulis, tu ne peux pas l'expulser. Tu bois la tasse. Tu tousses. Quelques gouttes arrivent à s'échapper. Elle forme un filet qui relit ta bouche à tes genoux, en coulant le long de mes couilles.

Tu es rempli de mon urine. Son odeur rempli ton nez. Son goût envie ton palais.

Je daigne enfin relâcher ma contrainte. Tu recules dans l'élan d'une toux. Tu vomis. Ton torse est couvert de mon odeur. Tes genoux, tes pieds baignent dans la pisse que tu as rendue. Mes waders sont couverts. Tu les nettoieras lorsque j'en aurai fini avec toi.

Je me sens mieux et soulagé. Tu as progressé.

vendredi 2 novembre 2012

Session: Restriction Couple

Préambule
Un couple possède toujours une personne active et une autre passive. Les rôles peuvent s'inverser mais cette dominante reste. Cette session, l'animation que j'assure, permet à une personne du couple de renforcer sa domination, ou à l'autre d'assoir sa passivité.

Pour qui ?
Cette session s'adresse aux couples curieux et très complices.
Je ne considère pas les sessions "en couples" à la légère. Je demande à parler aux deux personnes avant de faire une proposition.

Durée
1h30 minimum -hors douche de départ.
A vous d'ajouter du temps si vous le souhaitez.

Description 
Une rencontre préalable du couple est obligatoire. Cette rencontre me permettra de juger de votre cohésion et à vous, de juger de mes capacités à répondre à votre fantasme.

Durant cette discussion, une suite d'ateliers est décrite avec un "j'aime", "j'aime pas" ou "je suis curieux(se) de votre part. Je prends en considération ces aspects lors de la session. Ainsi, rien n'est prévu. La surprise est toujours présente, mais le fantasme se vit.

Inclus:
  • Rencontre hors de mon local
  • Mise en forme d'un scénario
  • Réalisation avec matériel éventuellement nécessaire
  • Douche de nettoyage avant de partir
  • Retour d'appréciation
A essayer avec -non inclue dans le tarif:
- en groupe !


Besoin d'un autre type de session ? Cherchez dans les tags sur la droite du blog, ou la page Sessions.

jeudi 6 septembre 2012

Corde

Je sors une corde de jute de mon sac de toile.

Dans mon sac de toile, il y a quelques cordes, un ciseau et des chiffons de tissus. Une corde me suffira pour commencer. Je la saisie d'une main.

De l'autre main je tiens les poignets de ma modèle. Ses deux mains sont contre sa poitrine, coudes repliés. Je l'enserre de mon bras. Je suis un étau. Je la tiens fermement contre moi. Ma poitrine est contre son dos. Mon souffle court sur sa nuque. Je sens ses cheveux bouger sous mes expirations. Quelques souffles longs me suffisent à me synchroniser avec elle. J'inspire en sentant sa poitrine se gonfler. J'intensifie le serrage sous les gonflements de nos poumons. Le relâchement de cette tension m'informe du début de son expiration. Je me mets en phase avec elle. J'expire. Je profite de se léger relâchement de nos deux corps pour la serrer un peu plus, encore. Elle devient plus proche de moi. Elle devient ma proie.

Je sors une corde
Doucement je remonte ma main tenant la corde que j'ai sortie de mon sac de toile. Je la remonte le long de son corps. Je commence de l’extérieur de sa cuisse. Je tourne autour. Je la fais frotter contre sa peau, entre ses jambes. Je remonte sous son fin vêtement de soie. Je frôle volontairement son sexe. Je ne le touche pas. Les légères frictions lui font dresser les poils. Je laisse le jute les caresser. Une chair de poule se fait sentir sur sa peau, sur ses épaules et sur le haut de son dos. Son souffle s'accompagne d'un léger gémissement. Il faut être contre elle pour l'entendre. Il est à peine perceptible. Je ne m'attarde pas: j'aurai le temps de la faire jouir une fois quelle sera dans mes griffes. Je vais utiliser mes chiffons de tissus pour lui faire un bâillon. Je pourrai revenir sur son sexe et le caresser d'une corde, ou de ma main. Elle criera en silence.

Enserrée dans mes bras, je tiens ma modèle fermement. J'approche ma corde, encore enroulée, pour saisir la boucle qui me permettra, en quelques tours, de la préparer sans lâcher ma victime. D'un coup sec, je jette au loin les extrémités. Elle finit de se dérouler. Ses extrémités vont se perdre au fond de la pièce. Elle est prête à s'enrouler autour de ma prise. Il reste dans mes mains, une boucle de corde et ses poignets.

Elle est contre moi. Je vais attacher ses poignets. Je vais lui faire sentir que je suis sur elle. Elle sait maintenant que son avenir est dans mes cordes. J'ai d'autres cordes de jute dans mon sac en toile.

jeudi 23 août 2012

Partie de chasse

- Installe toi ici ! A quatre pattes ! Cambre ton dos ! Plus en haut le cul ! Bouges plus !

J'installe un soumis nu, à 4 pattes, sur un gazon. Quelques caresses dans ses cheveux en brosse. Ils sont durs et courts. Un bon travail doit toujours être récompensé. Il sait qu'il a bien travaillé. Il remue le plug queue de chien que je lui ai installé. J'ai soigneusement sélectionné ce soumis pour ses aptitudes à servir d'appât durant une chasse.

Le parc dans lequel j'ai choisi de chasser est d'un gazon coupé à la perfection. Coupé court, sans coups de coupe et sans touffe qui ne dépasse. Sa couleur verte vive et homogène démontre un entretient passionné. Aucune mauvaise herbe n'est visible. Notre maître des lieux a des serviteurs bien formatés. Je l'envie à le vue du travail bien effectué dans son parc.

J'installe une assiette avec quelques parts de gâteau au chocolat sur le dos de mon soumis. En bon compagnon de chasse, ce soumis ne doit plus bouger tant que cette assiette sera en place, même si je viens à disparaître de sa vue. Il sait qu'il doit maintenant rester immobile. Sans cela, nous pourrions rentrer bredouille.

Le chocolat est la nourriture idéale pour attraper une soumise. Un chocolat avec une forte odeur de cacao. Le 90% est idéal, mais il peut encombrer les narine du soumis. Le risque est qu'il ne sente pas la soumise approcher de lui, et, par un geste malencontreux, faire fuir la proie. D'expérience, le cacao 70% est le meilleur compromis.

Le choix du soumis qui devra porter cette assiette est aussi important. Il doit représenter l'avenir de la soumise une fois dans mes griffes.

J'ai placé mon soumis à une place choisie auparavant. A quelques mètres de lui, un énorme choux sauvage pousse. C'est une choux géant. Il possède des feuilles très grandes et très hautes. C'est l’endroit idéal pour qu'une soumisse puisse s'abriter et s'approcher sans être vue.

Il ne m'aura pas fallu attendre longtemps. J'étais assis sur le banc qui se trouvait non loin de mon appât depuis peu de temps. Je commençais une conversation avec le propriétaire des lieux. J'entends un bruissement de feuilles. Je tourne doucement ma tête tout en continuant la conversation engagée. Une soumise vient de s’intéresser à la part de gâteau que j'ai préparée. Elle sort à pas craintifs de la feuille de choux sauvage qui l'abritait. Elle observe bien les environs, à droite puis à gauche. Elle est couverte de simplement un tablier blanc, nue dessous, juste une coiffe blanche dans ses cheveux. Un pas après l'autre, elle s'approche. Mon soumis sait qu'il ne doit, à cet instant, plus bouger. Il ne doit surtout plus remuer sa queue. Il ne doit plus frétiller. L'instant où, à son tour, il va pouvoir entrer en action est proche. Il le sait. Il le sent. Il aimerait agir maintenant. Il sait qu'il ne faut pas. C'est un soumis expérimenté. Au début de sa formation, il lui est plusieurs fois arrivé d'agir trop tôt: il a vu la proie s'enfuir et son Maître venir vers lui pour une sévère punition, sur l'instant, sous les yeux de la soumise qui une fois bien cachée pouvait voir l'humiliation infligée au soumis jusque là incontrôlable.

A peine notre soumise victime touche-t-elle le morceau gâteau. A peine prend-elle une bouché que je coupe court à la conversation que je tenais. Je surgis derrière elle avec une corde dans la main. Je saisie ses bras. Les tournes dans son dos. Passe la corde autour de ses poignets. Un tour, deux tours, puis un nœud. Elle est maintenant attachée. Je tiens fermement le reste de la corde tel une laisse. Sous le mouvement, ma proie s'est couvert le visage de gâteau. Ce n'est pas un mal. L'odeur du chocolat l’enivre. Cela facilite sa capture. Cela a évité les coups malencontreux qui pourraient se finir en bleus disgracieux.

Mon soumis est heureux de notre prise. Il frétille de joie à nouveau. Il se libère. Il peut maintenant avoir sa récompense. Je lui jette le reste de gâteau au sol. Il plonge son museau sans attendre. Il se prend quelques bouchées. Fou de bonheur, il se roule sur les restes de sa récompense. Il a beau être habile lors de la capture, il ne se contrôle pas encore suffisamment sa joie d'une capture. Je m'occuperai le lui après m'être occupé de notre proie.

Nous avons maintenant une soumise qui semble de premier choix. Elle est encore hagard et sous le charme des effluves de cacao. Je ne lui enlève pas le chocolat qu'elle s'est mise sur le visage lors de la capture, pour cette raison.

Elle est maintenant attachée. Il est temps de la formater.