jeudi 21 décembre 2017

Polaroïd

Dialogue dans la salle de bain:
L'autre: J'ai souvent des diarrhées. Je mange n'importe quoi !
Moi: Tu n'as pas de diarrhée pour le moment.
L'autre: ...
Nos regards se croisent. Ses joues rougissent. Un sourire timide se dessine sur son visage.

jeudi 9 novembre 2017

Humide

Glisser mes doigts dans ta fente. Dans le silence entendre le bruit de l'humidité de ton sexe. Flairer l'odeur de ce sexe mal lavé et dans mes tourments.

jeudi 19 octobre 2017

Molière

Maîtresse,

voudriez vous cacher ce sein que j'entends à votre balcon. Ma perversité est transportée par son chant. Elle s'aventure dans des pays dont je connais trop bien la géographie. Des pays où vous ne devriez pas être une Reine.

Madame, "Couvrez ce sein, que je ne saurais voir. Par de pareils objets les âmes sont blessées, et cela fait venir de coupables pensées." - Le Tartuffe, Molière

mercredi 2 août 2017

Zoophilie

Il est Le mâle. Il est l'alpha d'un couple. C'est Sa place. C'est l'évidence.

La femme est Sa femelle. C'est une femme de Son harem. Une femelle parmi celles qu'Il possède déjà dehors.

Dehors, c'est la rue, un territoire qu'Il partage avec d'autres. Dedans, c'est Son territoire. Ce qui est dedans est Sa propriété.

L'homme est Son esclave. Il fait aussi partie dans Son harem. Il est observateur de Ses saillies. C'est un esclave excité par cette situation. Il en jouit mais Il ne manque pas de le remettre à sa place car Il est aussi excité par cette situation. Il en jouit dans cet homme qui est dans l'acceptation.

Il est Le chien, Le mâle alpha. Il a un couple zoophile.

jeudi 13 juillet 2017

Que fais-tu ?

Debout au milieu de la salle, tu tiens une laisse molle. Au grès de sa tension, une créature à la chevelure blonde platine rampe à quatre pattes. Combien de fois t'es-tu arrêter car la laisse tirait ? Qu'as tu fait mine d'attendre pendant que ton animale te faisait rester debout ?

Son mâle dominant s'active autour de vous. Il vous observe. Il tourne autour de vous. Il change son point de vu. Il veut satisfaire sa perversité. Il sait où la trouver. Il s'installe à la meilleur place, quitte à bouger une fois de plus. Il enjambe la laisse. Comment peux-tu laisser un mâle dominant se placer entre vous ?

La traversé de la salle se termine devant un sorte de toile d'araignée en fer munie d'attaches. Ta chose lève les bras pour que tu puisses attacher ses poignets aux menottes. Pendant qu'elle rampait, elle a eu tout le temps de penser à ce moment. Pourquoi as-tu attendu qu'elle lève ses bras et t'offre ses poignets ? As-tu besoin qu'elle t'offre son corps que tu as déjà ?

Elle se cambre. Son cul pointe vers l'arrière. Il va là où tu dois te trouver. Tu fouettes avec ta cravache. Tu agites ton bras maladroitement. J'ai l'impression que ton bras se brise dans le mouvement. Combien de touche fais-tu ? Que cherches-tu toucher ? Et comment peux-tu laisser son mâle dominant encore se placer là où l'observation le motive le plus ? Là où tu devrais te trouver !

Tu secoues son entre jambe. Ta main disparaît dans ce cul que tu as cherché à marquer. Elle remue. Il vibre sur tes mouvements. C'est un chambardement. Elle souffle. Un autre coup de cravache vient je ne sais d'où. Il tombe grossièrement. Je n'ai pas senti son souffle changer, ni ses cris. Elle s'agite dans des mouvements plus amples. Ta chose est belle. Que fais-tu les bras ballant ? Vont-ils tomber avec le branlage que tu lui fais ? Ta main vivre contre son sexe ou son sexe remue t il contre ta main ? Pourquoi n'es-tu pas belle, avec ta chose ?

Elle cri. Elle s'étouffe dans son orgasme. La main de son dominant caresse ses fesses. Elles sont blanches malgré les coups. Pourquoi demandes-tu à ce travesti de la lécher ?

Que fais-tu domina ? Domines-tu ? Que domines-tu ?
Qui est cette créature qui accepte d'onduler sous tes cris-ordres ?
Comment peux-tu devenir de actrice à observatrice ?

Elle te domine. Tu es son esclave.

lundi 3 juillet 2017

Garder sa virginité

- J'ai terriblement envie de toi. Baise-moi !
Je bande. Elle le voit. Ma queue sort de mon entre jambe.
- Je ne veux pas. Tu le sais. Tu es majeure depuis seulement quelques semaines.
- Oui. Je sais. Je suis vierge et je veux le rester.
Elle se retourne en baissant son jeans. Ses mains écartent les lobes de ses fesses et la bande de tissu que fait son slip dans son entre jambe.
- Mais à toi c'est mon trou de derrière que je veux te donner. Lui n'est plus vierge. Tu l'as défloré. J'ai envie que tu me prennes à nouveau par ce petit trou.
Pour bien me montrer qu'elle m'est disponible, elle pose son doigt sur l'entrée de ses entrailles en me parlant. Elle appuie légèrement et ce trou prend son rôle d'acteur vivant. Comme si c'était une bouche, son doigt est sucé. Ce n'est pas son extrémité qui s'enfonce mais bien son cul qui, tour à tour, l’aspire puis le rend. Aucun doute, elle devenue experte avec cet orifice.

Je me lève alors qu'elle se penche en avant. Je me place derrière elle. Une succion me fera aspirer dans son corps avec son doigt. Il est aussi dure que ma queue. Je la pénètre et elle m'aspire dans son intérieur.

jeudi 13 avril 2017

Saliver

Partir avec de ta salive sur mon vit encore un peu dur. Sur le pas de la porte, quelques secondes ont suffi. Nous aurions pu croire que j'allais emporter avec moi que l'odeur de ton con.

Il fait nuit. J’ai du m’arrêter au bord de la route.

Dans ma tête une mélodie lancinante, le film de David Lynch, “Twins Peaks”. Quelques notes que j’ai vu passer devant moi, au rythme des réverbères. La musique de fond c’est le vrombissement des voitures qui me dépassent à folle allure.

Je n’arrive plus à avancer. Je ne t’ai pas quitté. Je suis assis dans ma voiture, planté.

jeudi 6 avril 2017

L'autre

J’entre. La porte était fermée à double tours. Il est tard. Je le sais.

Sur ma chemise, il y a des marques de rouge à lèvres, des cheveux, des parfums qui ne m’appartiennent pas. Ni à toi. Mon torse et mon dos sont griffés. Elles ne sont pas de toi. Il y a des traces qui ne trompent pas. Je pourrais raconter n’importe quoi. Cela ne m’importe pas. J’ai décidé de revenir te voir sans te mentir. Non. J’ai décidé de revenir te voir et tout te raconter. Je laisse parler mes vêtements et les traces que je porte.

Dans cette chambre d’hôtel, je l’ai rencontrée, pour la première fois. Notre rencontre, elle ne l’a pas voulu, moi si. J’ai observé. J’ai échangé quelques mails avec elle, un numéro de téléphone, quelques textos. Cela aura suffit pour que je la retrouve dans cette chambre d'hôtel. C’est bien moi qui l’ai réservée. J’ai aussi payé le repas que nous nous sommes fait monter à la chambre, après.

Tu pourrais croire que j’ai fantasmé sur elle, sur ses formes, ses cheveux, ses seins, sa peau, son odeur. Tu me connais bien. Tu sais que j’ai voulu l’explorer, que j’ai cherché où la choquer, où la bousculer. Tu m’as suffisamment vu jouer pour savoir que tout contact sexuelle n’est pas possible sans que je cherche à donner honte.

mercredi 22 mars 2017

Labourer

Retour sur ce texte de G. Bataille... "Nous sommes tombés sur le sol meuble et je m’enfonçai dans son corps humide comme une charrue bien manœuvrée s’enfonce dans la terre. La terre, sous ce corps, était ouverte comme une tombe, son ventre s’ouvrit à moi comme une tombe fraîche"

Cela raisonne dans ma tête.

dimanche 1 janvier 2017

Ma douce petite putain


8 décembre 1909

Ma douce petite putain de Nora,

J’ai fait ce que tu m’avais prescrit, vilaine petite fille, et me suis astiqué deux fois pendant que je lisais ta lettre. Je suis enchanté de savoir que tu aimes être baisée par le cul. Oui, maintenant je me souviens de cette nuit où je t’ai baisée si longtemps par derrière. Jamais je ne t’ai baisée aussi salement, mon amour. Mon dard était planté en toi pendant des heures, allant et venant sous ta croupe retroussée. Je sentais tes fesses grasses et moites sous mon ventre, et je voyais ton visage rouge et tes yeux déments. A chaque fois que je te pénétrais, ta langue sortait effrontément d’entre tes lèvres, et si je te pénétrais plus fort et plus profond que d’habitude, de gros pets sales sortaient en crépitant de ton derrière. Tu avais un cul plein de pets cette nuit mon amour, et je t’en ai vidé en te baisant, des gros et gras sympathiques, de longs venteux, de simples petits craquements rapides, et beaucoup de vilains petits pets minuscules s’achevant par un long souffle de ton trou. C’est merveilleux de baiser une femme qui pète quand chaque coup de reins lui en fait sortir un. Je crois que je reconnaîtrais les pets de Nora en tous lieux. Je crois que je pourrais les distinguer dans une pièce pleine de femmes qui pètent. Ils ressemblent à un bruit de petite fille, et non aux pets humides et venteux dont j’imagine que les grasses épouses sont capables. Ils sont soudains, secs et sales comme ceux qu’une fillette insolente lâcherait la nuit pour rire dans le dortoir d’un pensionnat. Je souhaite que Nora ne cesse jamais de me péter à la face pour que je puisse connaître toujours leur odeur.

Tu dis que lorsque je reviendrai tu me suceras et tu veux que je lèche ton con, petite canaille dépravée. J’espère que tu me surprendras une fois tout habillé pendant mon sommeil, que tu te glisseras au-dessus de moi avec, dans tes yeux endormis, une lueur libertine, que tu déferas doucement, bouton après bouton, la braguette de mon pantalon, et que tu prendras délicatement la queue de ton amant, puis que tu la goberas dans ta bouche humide et la suceras avidement jusqu’à ce qu’elle devienne plus grosse et plus dure et que j’éjacule dans ta bouche. Une fois également je te surprendrai pendant que tu dormiras, je soulèverai tes jupes et je relèverai doucement tes dessous brûlants, puis je m’allongerai lentement à côté de toi et je commencerai à te lécher autour de ta motte en prenant mon temps. Tu commenceras à remuer et à t’agiter, puis je lécherai les lèvres de ta chatte mon amour. Tu commenceras à grogner et à grommeler, à soupirer et à péter de désir dans ton sommeil. Alors je lécherai de plus en plus vite comme un chien affamé jusqu’à ce que ton con soit une masse de bave et que ton corps se torde sauvagement.

Bonne nuit, ma petite Nora péteuse, mon sale petit oiseau baiseur ! Il y a un joli mot, mon amour, que tu as souligné pour me faire mieux m’astiquer. Écris-moi encore sur ce sujet et sur toi, tendrement, et plus salement, plus salement.

JIM