Affichage des articles dont le libellé est pratiques. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est pratiques. Afficher tous les articles

lundi 7 mai 2018

Instinct

[...] lorsque nous arrivions en bas des escaliers. Nous arrivions à la voiture. Il faisait encore bon. C'était un grand parking sauvage dans l'herbe. Il y avait un grand champ sur le côté. J'ai pris un bâton sur le sol. 

"Rapporte !" J'ai lancé le bâton dans l'air en direction du champ. Je l'ai vu tourner plusieurs fois avant de tomber dans les herbes.

Elle est partie en courant dans le champ.

jeudi 5 avril 2018

Transformer

Transformer "Un verbe exprime une action faite ou subie" en "Un verbe est une action faite ou domptée".

Le Monde a changé.

jeudi 13 juillet 2017

Que fais-tu ?

Debout au milieu de la salle, tu tiens une laisse molle. Au grès de sa tension, une créature à la chevelure blonde platine rampe à quatre pattes. Combien de fois t'es-tu arrêter car la laisse tirait ? Qu'as tu fait mine d'attendre pendant que ton animale te faisait rester debout ?

Son mâle dominant s'active autour de vous. Il vous observe. Il tourne autour de vous. Il change son point de vu. Il veut satisfaire sa perversité. Il sait où la trouver. Il s'installe à la meilleur place, quitte à bouger une fois de plus. Il enjambe la laisse. Comment peux-tu laisser un mâle dominant se placer entre vous ?

La traversé de la salle se termine devant un sorte de toile d'araignée en fer munie d'attaches. Ta chose lève les bras pour que tu puisses attacher ses poignets aux menottes. Pendant qu'elle rampait, elle a eu tout le temps de penser à ce moment. Pourquoi as-tu attendu qu'elle lève ses bras et t'offre ses poignets ? As-tu besoin qu'elle t'offre son corps que tu as déjà ?

Elle se cambre. Son cul pointe vers l'arrière. Il va là où tu dois te trouver. Tu fouettes avec ta cravache. Tu agites ton bras maladroitement. J'ai l'impression que ton bras se brise dans le mouvement. Combien de touche fais-tu ? Que cherches-tu toucher ? Et comment peux-tu laisser son mâle dominant encore se placer là où l'observation le motive le plus ? Là où tu devrais te trouver !

Tu secoues son entre jambe. Ta main disparaît dans ce cul que tu as cherché à marquer. Elle remue. Il vibre sur tes mouvements. C'est un chambardement. Elle souffle. Un autre coup de cravache vient je ne sais d'où. Il tombe grossièrement. Je n'ai pas senti son souffle changer, ni ses cris. Elle s'agite dans des mouvements plus amples. Ta chose est belle. Que fais-tu les bras ballant ? Vont-ils tomber avec le branlage que tu lui fais ? Ta main vivre contre son sexe ou son sexe remue t il contre ta main ? Pourquoi n'es-tu pas belle, avec ta chose ?

Elle cri. Elle s'étouffe dans son orgasme. La main de son dominant caresse ses fesses. Elles sont blanches malgré les coups. Pourquoi demandes-tu à ce travesti de la lécher ?

Que fais-tu domina ? Domines-tu ? Que domines-tu ?
Qui est cette créature qui accepte d'onduler sous tes cris-ordres ?
Comment peux-tu devenir de actrice à observatrice ?

Elle te domine. Tu es son esclave.

vendredi 23 septembre 2016

G. Bataille

"Dorothea se rapprocha de moi. Longuement elle m’embrassa dans la bouche. Elle m’enlaça, me serrant violemment : c’était la première fois depuis longtemps qu’elle se déchaînait. Hâtivement nous fîmes dans la terre labourée, hors du chemin, les dix pas que font les amants. Nous étions toujours au dessus des tombes. Dorothea s’ouvrit, je la dénudait jusqu’au sexe. Elle même elle me dénuda. Nous sommes tombés sur le sol meuble et je m’enfonçai dans son corps humide comme une charrue bien manœuvrée s’enfonce dans la terre. La terre, sous ce corps, était ouverte comme une tombe, son ventre s’ouvrit à moi comme une tombe fraîche. Nous étions frappés de stupeur, faisant l’amour au dessus d’un cimetière étoilé. Chacune des lumières annonçait un squelette dans une tombe, elles formaient ainsi un ciel vacillant, aussi trouble que les mouvements de nos corps mêlés . Il faisait froid, mes mains s’enfonçaient dans la terre: je dégrafait Dorothea, je souillai son linge et sa poitrine de la terre fraîche qui s’était collée à mes doigts. Ses seins, sortis de ses vêtements, étaient d’une blancheur lunaire."

- George Bataille, Le jour des morts.

jeudi 28 mai 2015

Think about this

Whatever you are in the BDSM lifestyle:

Abuse and Torture to obtain submission is has no place in the bdsm lifestyle.

Read this until it is clear.

mardi 19 août 2014

Virtualité

Elle se dit encodeuse. Elle se dit soumise. [...] Mais navigue librement. Se déployant uniquement à l'écrit. Son cul est hors d'atteinte. Son visage est virtuel. Sans cerne de la nuit. Libre et inaccessible, quand je suis, moi, sans cesse à portée de voix et de main.
- "Carnet d'une soumise de province"


lundi 18 août 2014

Entre mes reins

Mon envie, je ne te l’ai pas dite. Depuis ce matin je te la fais deviner.

Tu as compris ce que je voulais pour commencer. Tu es venu à côté de moi. En silence, tu m’as regardé. Tu as posé ma main sur le bas de cuisse, là où ta robe s’arrête de dissimuler tes jambes. De ta main recouvrant la mienne, tu me fais glisser de l’intérieur, vers cette partie que j’aime découvrir. Tu accompagnes ma caresse en remontant ta robe. Je voulais que l’initiative vienne de toi. Je voulais que tu montres ton désir jusqu’à te laisser aller au dessus de cette limite. Un souffle rapide de ta part, suivit d'un frémissement en chaire de poule, me confirme que tu vas, pour moi, surpasser cette limite.

Tu accompagnes ma main pour la déposer sur ton con humide. Je présume que tu as prévu cette caresse car tu n’as pas de culotte. Tes doigts accompagnent les miens. Ton envie que tu me fais vivre, au-delà de la parole. Tu m’accompagnes pour les entrer et les ressortir dans ton sexe. Mes doigts s’humidifient de ta mouille, qu’ils vont chercher à l'intérieur de ton ventre.

A peine quelques mouvements. Elle est maintenant poussée vers ton cul. Ton souffle se transforme en léger gémissement au moment où tu fais entrer un doigt entre tes reins. Tu t'approches de mon oreille pour me susurrer: "Je veux que tu me prennes par les reins".

samedi 10 novembre 2012

Cette irrésistible envie

Cette irrésistible envie est en moi, dans le bas de mon ventre. Elle me brûle. Elle m'excite. Je suis en pleine érection. Je ne peux pas me retenir. Il faut. C'est difficile. Cette envie me pousse. Mais je suis dans ta bouche. Les mouvements de ta langue tienne mon érection et accroit mon besoin et ma raideur.

Ma vessie est pleine. Je suis sans possibilité de me soulager. Ta langue est trop expérimentée. J'aime cela. Sentir ma raideur et cette envie de me lâcher en toi. Cela m'excite. Ta succions m'excite. Me soulager m'excite. Ce plaisir est une douleur.

Je t'attrape par ta nuque. Je te force à bien avaler mon sexe. A bien le placer dans ta gorge, bien au fond, sous ta glotte. Je te bouche le nez. Je profite de ta moindre inspiration contrainte par la bouche pour m'enfoncer plus en toi. Je me raidi. Tu sens, là, au fond de ta gorge, et ta langue qui n'a plus que le choix d'enrouler ma queue.

Bien installer, je peux enfin me soulager. Je sors de mes pensées, me concentre et me ramolli légèrement, suffisamment pour que mon urine puisse couler. Ce jet chaud me soulage et rempli ta bouche. Ta surprise cède la place au plaisir de boire. J'entends tes "hummmmm" de plaisir.

Trop plein, bouche trop pleine, gorge trop chatouillée, tu dégueules se que je viens de te donner. Je sens des sursauts. Tu veux sortir ta tête de là. Hors de question. Je te plaque fortement contre le bas de mon ventre. Ma queue fait bouchon. Ton dégueulis, tu ne peux pas l'expulser. Tu bois la tasse. Tu tousses. Quelques gouttes arrivent à s'échapper. Elle forme un filet qui relit ta bouche à tes genoux, en coulant le long de mes couilles.

Tu es rempli de mon urine. Son odeur rempli ton nez. Son goût envie ton palais.

Je daigne enfin relâcher ma contrainte. Tu recules dans l'élan d'une toux. Tu vomis. Ton torse est couvert de mon odeur. Tes genoux, tes pieds baignent dans la pisse que tu as rendue. Mes waders sont couverts. Tu les nettoieras lorsque j'en aurai fini avec toi.

Je me sens mieux et soulagé. Tu as progressé.

mercredi 7 novembre 2012

Session: Bondage, Kinbaku et Shibari

Préambule
Retrouvez dans cette séance tous les codes sneaker qui vous font fantasmer. Composer votre salade: du simple trampling au léchage forcé de cho7 bien odorantes.

Pour qui ?
Cette session s'adresse essentiellement aux gays ou aux curieux.

Durée
1h30 minimum -hors douche de départ.
A vous d'ajouter du temps si vous le souhaitez.

Description
Les jeux autour des plaisirs sneakers: odeurs, cho7, trampling, réparation à travers mes chaussures, bondage avec cordes et cho7, baillonnage, CBT.
Inclus:
  • Accueil dans mon local
  • Mise en situation et jeux
  • Douche de nettoyage avant de partir
A essayer avec -non inclue dans le tarif.
Cette séance peut-être accompagnée d'autres ateliers comme la soumission.


Besoin d'un autre type de session ? Cherchez dans les tags sur la droite du blog, ou la page Sessions.

vendredi 2 novembre 2012

Session: Restriction Couple

Préambule
Un couple possède toujours une personne active et une autre passive. Les rôles peuvent s'inverser mais cette dominante reste. Cette session, l'animation que j'assure, permet à une personne du couple de renforcer sa domination, ou à l'autre d'assoir sa passivité.

Pour qui ?
Cette session s'adresse aux couples curieux et très complices.
Je ne considère pas les sessions "en couples" à la légère. Je demande à parler aux deux personnes avant de faire une proposition.

Durée
1h30 minimum -hors douche de départ.
A vous d'ajouter du temps si vous le souhaitez.

Description 
Une rencontre préalable du couple est obligatoire. Cette rencontre me permettra de juger de votre cohésion et à vous, de juger de mes capacités à répondre à votre fantasme.

Durant cette discussion, une suite d'ateliers est décrite avec un "j'aime", "j'aime pas" ou "je suis curieux(se) de votre part. Je prends en considération ces aspects lors de la session. Ainsi, rien n'est prévu. La surprise est toujours présente, mais le fantasme se vit.

Inclus:
  • Rencontre hors de mon local
  • Mise en forme d'un scénario
  • Réalisation avec matériel éventuellement nécessaire
  • Douche de nettoyage avant de partir
  • Retour d'appréciation
A essayer avec -non inclue dans le tarif:
- en groupe !


Besoin d'un autre type de session ? Cherchez dans les tags sur la droite du blog, ou la page Sessions.

jeudi 6 septembre 2012

Corde

Je sors une corde de jute de mon sac de toile.

Dans mon sac de toile, il y a quelques cordes, un ciseau et des chiffons de tissus. Une corde me suffira pour commencer. Je la saisie d'une main.

De l'autre main je tiens les poignets de ma modèle. Ses deux mains sont contre sa poitrine, coudes repliés. Je l'enserre de mon bras. Je suis un étau. Je la tiens fermement contre moi. Ma poitrine est contre son dos. Mon souffle court sur sa nuque. Je sens ses cheveux bouger sous mes expirations. Quelques souffles longs me suffisent à me synchroniser avec elle. J'inspire en sentant sa poitrine se gonfler. J'intensifie le serrage sous les gonflements de nos poumons. Le relâchement de cette tension m'informe du début de son expiration. Je me mets en phase avec elle. J'expire. Je profite de se léger relâchement de nos deux corps pour la serrer un peu plus, encore. Elle devient plus proche de moi. Elle devient ma proie.

Je sors une corde
Doucement je remonte ma main tenant la corde que j'ai sortie de mon sac de toile. Je la remonte le long de son corps. Je commence de l’extérieur de sa cuisse. Je tourne autour. Je la fais frotter contre sa peau, entre ses jambes. Je remonte sous son fin vêtement de soie. Je frôle volontairement son sexe. Je ne le touche pas. Les légères frictions lui font dresser les poils. Je laisse le jute les caresser. Une chair de poule se fait sentir sur sa peau, sur ses épaules et sur le haut de son dos. Son souffle s'accompagne d'un léger gémissement. Il faut être contre elle pour l'entendre. Il est à peine perceptible. Je ne m'attarde pas: j'aurai le temps de la faire jouir une fois quelle sera dans mes griffes. Je vais utiliser mes chiffons de tissus pour lui faire un bâillon. Je pourrai revenir sur son sexe et le caresser d'une corde, ou de ma main. Elle criera en silence.

Enserrée dans mes bras, je tiens ma modèle fermement. J'approche ma corde, encore enroulée, pour saisir la boucle qui me permettra, en quelques tours, de la préparer sans lâcher ma victime. D'un coup sec, je jette au loin les extrémités. Elle finit de se dérouler. Ses extrémités vont se perdre au fond de la pièce. Elle est prête à s'enrouler autour de ma prise. Il reste dans mes mains, une boucle de corde et ses poignets.

Elle est contre moi. Je vais attacher ses poignets. Je vais lui faire sentir que je suis sur elle. Elle sait maintenant que son avenir est dans mes cordes. J'ai d'autres cordes de jute dans mon sac en toile.