Affichage des articles dont le libellé est latex. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est latex. Afficher tous les articles

samedi 14 septembre 2013

VacBed sensations


Que ce passe-t-il sous ce latex ?
Comment ne pas imaginer notre être en temps que une de ces formes ? 
Amalgame révélé par le pression de notre air, tout se mélange.
Enfermés d’apparence, libre dans les faits, ces corps ne font qu'un.
Enfermés dans cette membrane, leur vie.


Fond de sac latex

Qu’avez-vous dans votre sac ?


Des gants, en latex.
Une cagoule, en latex.
Des chaussons, en latex.
Une combinaison, en latex.

Un chiffon sans peluche, pour nettoyer le latex.
Une bouteille de « shine » silicone, pour étinceler le latex.
Une bouteille de lubrifiant à base d’eau, pour me glisser dans le latex.
Des rustines de couleur et de la glue, pour le latex.

Avec ce sac, je peux vivre mon fétichisme du latex.
Mon sac, c’est un kit de survie.


mardi 2 avril 2013

Jour de pluie. Jour de latex.

La pluie tombe depuis 3 jours. Elle ne s'est pas arrêtée. Les ruisseaux débordent. Les prairies les bordant sont recouvertes d'une marre d'eau.

Cette eau si marron, saturée de terre, m'attire. C'est un ruisseau assez large, de quelques dizaines de mètres, sorti de sont lit. En temps normal, il doit certainement être franchissable d'un saut. Le vert de l'herbe contraste avec le flot marron.

Sous cette pluie, je m'arrête sur le bord de route. Une route de campagne. Le bruit du moteur tournant au ralenti laisse la place au bruit de l'eau s'écrasant contre la carrosserie. Le bruit des voitures circulant sur l'autoroute. Elle est située à une centaine de mètres.

Vite, j'ouvre ma portière, sort de ma voiture, ouvre la portière arrière. Le temps de passer à l'arrière de la voiture, je ressens un léger vent. Il pousse la pluie contre mon visage et mes vêtements. Qu'à cela ne tienne... Ils sécheront. Il resteront au sec, dans la voiture. J'ai entendu le bruit de l'eau qui courre dans le champ.

L'espace est plus grand à l'arrière de la voiture. C'est plus simple pour se changer. Je retire mes chaussures, mes chaussettes. Je ne vois pas mes pieds: ils sont recouverts de latex. J'ouvre mon ceinturon. Je défais les boutons de mon pantalon. J'attrape la taille et le pousse vers le bas. Je dois faire attention. La membrane de latex qui couvre mes jambes est maintenant visible. Je les sors une à une. J'en profite, en remontant mes mains, je caresse mes jambes. Je touche ce latex qui me couvre le bas du corps, complètement. Il crisse. Il me caresse. Il me touche. Dans un coup de reins, j’attrape le col de ma veste. Je sors un à un mes bras. Eux aussi, le latex les a recouverts. Rapidement, le t-shirt est retiré. Je suis nu, assis sur la banquette arrière. Non, je ne suis pas nu. Je suis recouvert de latex. Je suis dans le latex. Je suis parti avec une de mes combinaisons en latex, sous mes vêtements. Il me manque les mains et la tête pour être entièrement couvert. Je me touche. Cela me réchauffe.

J'attrape les cuissardes que j'ai jetées à l'arrière, avant de partir. Ce sont des "Océanes" de "Chameau". J'ouvre ma porte. L'air frais se fait sentir. L'humidité aussi. J'enfile une cuissarde, puis l'autre. Je peux maintenant sortir. Je m'extirpe. Je suis debout, à côté de ma voiture. Je ressens la fraîcheur du temps, la pluie qui tombe sur moi, sur mon latex. Elle ruisselle. Elle coule. Elle va remplir mes cuissardes si je tarde trop.

Il me manque mes gants et ma cagoule. Un rapide retour à la voiture, je me penche. Les gants la cagoule en main, j'ai tout ce qu'il me faut. Je ferme la porte. Le claquement des verrous. Je suis dans des cuissardes. Je suis dehors. Je suis à l'air frais. Je suis sous la pluie. Je suis bien. Je suis en latex.

Un rapide tour de la voiture me permet d'arriver au champ. L'herbe est verte, très verte avec toute cette eau. Elle est aussi humide. J'avance dans le champ en sentant cette humidité. Le frais de l'eau vient heurter mes jambes. Je ressens comme des lames de froid qui me coupent les cuisses.

Le ruisseau débordant est là, devant moi, à mes pieds. La terre est trempée. C'est de la boue qui colle à mes cuissardes. L'eau n'est pas marron pour rien. J'enfile ma cagoule. Le zip se ferme difficilement car mes doigts sont engourdis par le froid. Je l'ajuste car j'aime être parfait dedans : les yeux en face des yeux et la bouche bien placée. Une main dans un gant, puis l'autre. Je suis dans un latex complètement. Je suis maintenant recouvert de latex. Recouvert comme j'aime. La vision de mes mains devant moi me fait constater cela. J'aime. Sous mon latex, je bande.

Un pas en avant. Mon pied rentre dans l'eau. La véritable température de l'eau se fait sentir. Elle est fraîche. Vais-je pouvoir aller au bout de mon besoin ? Oui, car la fraîcheur ressentie fait partie de mon besoin. Cette sensation va me rappeler que je suis dans une membrane en latex, dans un latex qui est contre ma peau, contre moi, en moi. Il n'est plus temps de se poser des questions. J'avance dans la marre d'eau mouvante. Mes jambes disparaissent dans cette l'eau marron.

vendredi 9 novembre 2012

Dans un vacbed

Tu te glisses entre les deux feuilles de latex. Elles sont légèrement froides. Cela te donne un léger frisson. Tu es nu. Tu t'installes. Ton sexe en face de l'orifice prévu pour que je puisse jouer avec. Tes jambes sont légèrement écartées. Tes bras sont le long de ton corps, mais pas contre, paumes vers le bas. Tu places dans ta bouche l'embout qui te permettra de respirer par le tuyau qui en sort. Ton excitation grandi. Tu trembles légèrement sous l'adrénaline que cette situation te procure.


Tu sens le sol sous toi. Tu ne vois plus rien. Tu respires par la bouche. Tu peux encore bouger, t'installer confortablement. Les bouchons dans tes oreilles t’empêchent de bien entendre. Mais qu'à cela ne tienne, l’ouïe ne sera pas utile dans cette expérience.


Tu entends le bruit d'une ventilation, une soufflerie. Les feuilles de latex se resserrent sur toi. Tes doigts s'écartent, tes pieds se tournent sur le coté. Tu ne peux plus ouvrir tes yeux. Le latex se colle à toi. Il te ferme la bouche. Tu ne peux pas l'ouvrir. Tu n'essayes pas. Tu sais pertinemment que si tu perds l'embout que tu as en bouche, tu ne pourras plus respirer. Le latex t'installe dans son lit. La pression se fait de plus en plus sentir sur des zones de ton corps que tu ne connaissais plus. Cette même pression que tu avais sur toi, il y a quelques minutes, alors que tu étais encore libre. Quelle est cette différence ? Comment le faite d'être entouré de latex peut-il changer tes sensations ? Le touché, la pression: il ne te reste plus que cela pour sentir le monde extérieur. Ton plaisir augmente.


Je passe ma main sur les formes de ton corps. A l'aide d'un chiffon j'étale un lubrifiant qui fait briller le latex sous mon passage. Sous la légère pression que j'exerce, le latex se plaque plus contre ta peau. Le latex est fin. Tu sens la chaleur de ma main. Tu sens lorsque je te touche, lorsque je caresse ton corps qui se révèle à moi brillant et moulé. Le latex t'enserre. Le latex t'enferme. Il n'y a plus d'air entre ta peau et cette matière. Tu te tortilles légèrement. Tes mouvements sont limités. Tu ressens ton enfermement. Tu le touches enfin. Ton plaisir, il est là.

Tu es dans un vacbed.

Pour aller plus loin
Consultez la page "Session vacbed" pour plus d'informations.

jeudi 9 août 2012

Clip: Meine Teil

Meine Teil - Rammstein
Wikipédia pour une petite histoire.
Version originale et traduite (cf.  lacoccinelle.net)


Mein Teil
Ma Part

Suche gut gebauten 18 bis 30 Jährigen
Cherche homme bien bâti de 18 à 30 ans
Zum Schlachten
Pour l'abattoir
- Der Metzgemeister
- Le maître boucher
Heute treff ich einen Herrn
Aujourd'hui je rencontre un homme
Der hat mich zum Fressen gern
Qui voudrais bien me manger
Weiche Teile und auch harte
Les parties tendre et aussi les dures
Stehen auf der Speisekarte
Sont écrites sur le menu

[Refrain]
Denn du bist, was du isst
Car tu es ce que tu manges
Und ihr wisst, was es ist
Et vous savez ce que c'est
Es ist mein Teil - (nein)
C'est ma part - (non)
Mein teil - (nein)
Ma part - (non)
Da - das ist mein Teil - (nein)
Ça - C'est ma part - (non)
Mein Teil - (nein)
Ma part - (non)

Die stumpfe Klinge gut und recht
La lame est émoussée comme il faut
Ich blute stark und mir ist schlecht
Je saigne beaucoup et je me sens mal
Muss ich auch mit der Ohnmacht kämpfen
Je dois aussi me battre contre l'impuissance
Ich esse weiter unter Krämpfen
Je continuerai de manger même avec des crampes
Ist doch so gut gewürzt und so schön flambiert
C'est si bien assaisonné et flambé
Und so liebevoll auf Porzellan serviert
Et présenté avec amour sur de la porcelaine
Dazu ein guter Wein und zarter Kerzenschein
Avec en plus un bon vin et la douce lumière des bougies
Ja da lass ich mir zeit, etwas Kultur muss sein
Je prend mon temps, il faut savourer

[Refrain]

Ein Schrei wird zum Himmel fahren
Un cri ira jusqu'au ciel
Schneidet sich durch Engelsscharen
Coupera a travers une foule d'anges
Vom Wolkendach fällt Federfleisch
De la viande d'ange tombera des nuages
Auf meine Kindheit mit gekreisch
Avec des hurlements sur mon enfance
Das ist mein Teil - (nein)
C'est ma part - (non)
Mein Teil - (nein)
Ma part - (non)
Da - das ist mein Teil - (nein)
Ça - c'est ma part - (non)
Yes it's mein Teil - (nein)
Si, c'est ma part - (non)



Et une version un peu plus croustillante.