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jeudi 5 avril 2018

Transformer

Transformer "Un verbe exprime une action faite ou subie" en "Un verbe est une action faite ou domptée".

Le Monde a changé.

dimanche 4 mars 2018

Du sang et du sperme

Certains hommes t'ont baisée par ton sexe et l'ont rempli. D'autres ont déchargé dans ton cul et ou dans ta bouche. Ils ont craché leur semence hors de leur corps pensant qu'il entrait dans le tien. Tous ont été rejetés au final.

L'échec.

Je t'ai prise par le premier orifice que j'ai trouvé. Ce devait être ta bouche ou alors celui que tu as formé en resserrant tes seins. Toujours ce besoin de te remplir de moi. Tout en te donnant mes coups, d'autres tombaient : la lame d'un couteau taillait ta peau pour l'ouvrir sur plusieurs longueurs. L’intérieur de toi est devenu enfin accessible. Ton sang coule. Ce même sang qui parcourt tout ton corps jusque dans les moindres recoins.

Les ouvertures.

J'ai joui sur ces entailles. J'y ai craché mon sang. Mon sperme c'est mélangé à ton sang. J'ai vu mon sperme blanc devenir rouge. Par les entailles, il est entré en toi et maintenant, mon sperme est en toi. Il parcourt ton corps comme ton sang. Je m'excite jusque dans les moindre recoin de ton corps. Sous ta peau, maintenant, il y a moi.

Au fond de toi.

A partir de maintenant, je te possède comme aucun autre mâle ne pourra te posséder.

jeudi 13 juillet 2017

Que fais-tu ?

Debout au milieu de la salle, tu tiens une laisse molle. Au grès de sa tension, une créature à la chevelure blonde platine rampe à quatre pattes. Combien de fois t'es-tu arrêter car la laisse tirait ? Qu'as tu fait mine d'attendre pendant que ton animale te faisait rester debout ?

Son mâle dominant s'active autour de vous. Il vous observe. Il tourne autour de vous. Il change son point de vu. Il veut satisfaire sa perversité. Il sait où la trouver. Il s'installe à la meilleur place, quitte à bouger une fois de plus. Il enjambe la laisse. Comment peux-tu laisser un mâle dominant se placer entre vous ?

La traversé de la salle se termine devant un sorte de toile d'araignée en fer munie d'attaches. Ta chose lève les bras pour que tu puisses attacher ses poignets aux menottes. Pendant qu'elle rampait, elle a eu tout le temps de penser à ce moment. Pourquoi as-tu attendu qu'elle lève ses bras et t'offre ses poignets ? As-tu besoin qu'elle t'offre son corps que tu as déjà ?

Elle se cambre. Son cul pointe vers l'arrière. Il va là où tu dois te trouver. Tu fouettes avec ta cravache. Tu agites ton bras maladroitement. J'ai l'impression que ton bras se brise dans le mouvement. Combien de touche fais-tu ? Que cherches-tu toucher ? Et comment peux-tu laisser son mâle dominant encore se placer là où l'observation le motive le plus ? Là où tu devrais te trouver !

Tu secoues son entre jambe. Ta main disparaît dans ce cul que tu as cherché à marquer. Elle remue. Il vibre sur tes mouvements. C'est un chambardement. Elle souffle. Un autre coup de cravache vient je ne sais d'où. Il tombe grossièrement. Je n'ai pas senti son souffle changer, ni ses cris. Elle s'agite dans des mouvements plus amples. Ta chose est belle. Que fais-tu les bras ballant ? Vont-ils tomber avec le branlage que tu lui fais ? Ta main vivre contre son sexe ou son sexe remue t il contre ta main ? Pourquoi n'es-tu pas belle, avec ta chose ?

Elle cri. Elle s'étouffe dans son orgasme. La main de son dominant caresse ses fesses. Elles sont blanches malgré les coups. Pourquoi demandes-tu à ce travesti de la lécher ?

Que fais-tu domina ? Domines-tu ? Que domines-tu ?
Qui est cette créature qui accepte d'onduler sous tes cris-ordres ?
Comment peux-tu devenir de actrice à observatrice ?

Elle te domine. Tu es son esclave.

jeudi 6 avril 2017

L'autre

J’entre. La porte était fermée à double tours. Il est tard. Je le sais.

Sur ma chemise, il y a des marques de rouge à lèvres, des cheveux, des parfums qui ne m’appartiennent pas. Ni à toi. Mon torse et mon dos sont griffés. Elles ne sont pas de toi. Il y a des traces qui ne trompent pas. Je pourrais raconter n’importe quoi. Cela ne m’importe pas. J’ai décidé de revenir te voir sans te mentir. Non. J’ai décidé de revenir te voir et tout te raconter. Je laisse parler mes vêtements et les traces que je porte.

Dans cette chambre d’hôtel, je l’ai rencontrée, pour la première fois. Notre rencontre, elle ne l’a pas voulu, moi si. J’ai observé. J’ai échangé quelques mails avec elle, un numéro de téléphone, quelques textos. Cela aura suffit pour que je la retrouve dans cette chambre d'hôtel. C’est bien moi qui l’ai réservée. J’ai aussi payé le repas que nous nous sommes fait monter à la chambre, après.

Tu pourrais croire que j’ai fantasmé sur elle, sur ses formes, ses cheveux, ses seins, sa peau, son odeur. Tu me connais bien. Tu sais que j’ai voulu l’explorer, que j’ai cherché où la choquer, où la bousculer. Tu m’as suffisamment vu jouer pour savoir que tout contact sexuelle n’est pas possible sans que je cherche à donner honte.

lundi 18 août 2014

Entre mes reins

Mon envie, je ne te l’ai pas dite. Depuis ce matin je te la fais deviner.

Tu as compris ce que je voulais pour commencer. Tu es venu à côté de moi. En silence, tu m’as regardé. Tu as posé ma main sur le bas de cuisse, là où ta robe s’arrête de dissimuler tes jambes. De ta main recouvrant la mienne, tu me fais glisser de l’intérieur, vers cette partie que j’aime découvrir. Tu accompagnes ma caresse en remontant ta robe. Je voulais que l’initiative vienne de toi. Je voulais que tu montres ton désir jusqu’à te laisser aller au dessus de cette limite. Un souffle rapide de ta part, suivit d'un frémissement en chaire de poule, me confirme que tu vas, pour moi, surpasser cette limite.

Tu accompagnes ma main pour la déposer sur ton con humide. Je présume que tu as prévu cette caresse car tu n’as pas de culotte. Tes doigts accompagnent les miens. Ton envie que tu me fais vivre, au-delà de la parole. Tu m’accompagnes pour les entrer et les ressortir dans ton sexe. Mes doigts s’humidifient de ta mouille, qu’ils vont chercher à l'intérieur de ton ventre.

A peine quelques mouvements. Elle est maintenant poussée vers ton cul. Ton souffle se transforme en léger gémissement au moment où tu fais entrer un doigt entre tes reins. Tu t'approches de mon oreille pour me susurrer: "Je veux que tu me prennes par les reins".

dimanche 17 août 2014

Suggestion

Je n'ai pas pris de martinet, ni de fouet - lui dis je avec regret
Mais tu as ta ceinture, du pantalon -me glisse-t-elle.

dimanche 10 août 2014

Le voyeur

Être simplement acteur ne suffit pas. L'envie ne se complète pas. Il manque une chose qui permet d'avoir la satisfaction entière.  Si j'avais eu un miroir ce jour là !


Plaquée dans l'angle des murs, ma main te tient par le cou, à bout de bras.

Tu es debout et nue. Je t'ai arraché tes sous vêtements en te poussant dans ce coin. Je veux ton corps pour mon plaisir. Mes yeux sont grands ouverts. Ils te regardent. Un doigt te caresse les lèvres du sexe. Il te branle et cherche ton plaisir.

Je n'ai qu'une envie à ce moment. Me dédoubler. Pouvoir être à quelques mètres. Être plus loin que la portée de mon bras. Suffisamment loin pour avoir une vue de toute la scène. Voir tes jambes qui s'écartent et se resserrent légèrement pour qu'il soit possible de glisser au bas de ton ventre. Cette distance qui me permet de te voir sur la pointe des pieds et tenue debout par le cou et ma main qui te serre juste pour me sentir là.

Je voudrais être celui qui est contre toi et te branle et être celui qui regarde avec moi, vous deux prenant ce plaisir.

J'en profiterai alors pour te décrire ce que je vois. De loin et de prêt. Je m'approcherai de toi pour te donner les détails que tu n'oses imaginer mais que tu vis à l'instant. Je sais que cela te fera partir encore plus fort. Je sais que cela te montrera mon emprise.

Tu es à moi. Avoir mes yeux grands ouverts ne me suffit pas. Je veux être celui qui te tient dans ce coin. Être celui qui te fait jouir. Être ce voyeur qui nous verra tous les deux dans un plaisir égoïste. Être ce voyeur qui aura droit à encore plus de plaisir que nous deux.

jeudi 7 août 2014

Tenir

Laissez moi vous compter le début d'une séance comme je les aime: contact, contrôle, choc et tout cela sous mon emprise, sous mes désires. J'ai longtemps hésité à écrire ce récit à la 3ième personne (elle, la soumise, l'attachée: celle que je prénomme "K"). Mais cela me place avec trop de distance avec elle. Le "tu" m'est nécessaire.




Une pellicule d'eau couvre le sol. Sur la pointe des pieds, tu as de la difficulté pour te tenir en équilibre. Tu es bien attachée par le haut, par le point de suspension. Mais la stabilité est difficile. Tes orteils glissent au moindre de tes mouvements. Tu te retrouves à tourner sur toi même, encore à la recherche d'une stabilité.

Enfin installée dans mes cordes, tu ne bouges plus. Je te laisse ainsi. Tourner sur toi même. T'observer. Ta pointe de pied, la dernière phalange de ton orteil est en contact avec le sol. Un sol humide et glissant.

Quelques minutes plus tôt, je cherchais à t'attacher les cheveux pour te basculer la tête en arrière. C'était ton cou que je voulais disponible et tendu. Tentative infructueuse, la corde glisse. "Il faut les mouiller !" Me suggères-tu. Qu'à cela ne tienne. Un verre d'eau plein est resté à porté de main. "Oh putain !" J'aime ce mot quand il sort de ta bouche. Je vide ce verre sur ta tête. L'eau coule sur tes cheveux, le long du visage, du cou, du dos, des seins, par l’intérieur de tes jambes, se répand sur le sol. Elle est fraîche. Je le sens. Je le vois sur sa peau et à sa réaction. Le sol est couvert d'une fine pellicule d'eau, glissante.

Une légère pression sur son épaule. Le déséquilibre est de nouveau rompu. Tu tournes et glisses à nouveau. Toujours cette pression des cordes.

Las de te voir en équilibre. Il me faut plus. Je n'ai plus besoin de retenir par le haut. Je dénoue la corde qui t'empêchait de tomber. Immédiatement je t'accompagne au sol. Le froid de l'eau fait réagir. Cela me donne quelques idées supplémentaires. T'étaler de tout ton long sur sol, te faire glisser. J'ai besoin de voir ton corps découvert parfois et attaché. Debout je peux mieux te voir. Mais tu n'es que attachée. Cela ne me suffit pas. J'attrape d'une main le point de suspension par lequel tu tenais en équilibre précaire. J'ai tout le loisir de te poser un pied sur la gorge. Je simule de t'étrangler avec la voûte plantaire. Je suis maintenant à mon tour en équilibre. Je tiens par ma main et mon pied. Quel doux moyen pour te posséder.

dimanche 27 juillet 2014

Besoin d'être attachée

Tu prends une corde. Tu es toute nue. Je suis assis.
Tu viens devant moi en manipulant cette corde. Ta façon de la tenir, contre toi, ta façon de la bouger, cette corde... Debout, tu te penches sur moi. Prends ma main contre toi. Glisses dans ma main, cette corde que tu tiens.
Tu me demandes de t'attacher, de te dominer, de te soumettre. C'est une marque de ta soumission.
Tu t'assois en te retournant. Tu prends ton temps car tu veux savourer chaque instant de cette déclaration. Elle te met à nue. Elle te demande un énorme effort. Ce n'est pas souvent que tu te dévoiles. Tu dois t'avouer tel que tu es.
Tes mains se croisent dans ton dos face à moi. Tu te cambres légèrement. Ces mots sortent de ta bouche à mi voix : "Attache moi ! Joue avec moi !"
Je tiens cette corde d'une main. Je cherche comment l'utiliser. A mon tour de la manipuler. J'ai mesuré l'importance de ta demande. A mon tour de te répondre avec ma déclaration de domination.
Je m'approche de ton dos. Tu me répètes à nouveau : "Attache-moi ! Joue avec moi !"
Ton souffle devient cours.
Je vais t'attacher et te dominer.

dimanche 16 février 2014

Fais-moi mal. Ne me lâche pas.

Quelques secondes peuvent suffire à l'expérience. Laissez-moi vous raconter comment j'ai ressenti un moment particulier. Le moment de commencer à attacher une personne...

"Une de mes main entoure ses poignets. Je tiens celle que je vais attacher. Dans mon autre main, j'ai ma corde. Je m'apprête à l'utiliser. J'avance une jambe. Ma partenaire se retrouve entre mes hanches. Je la tiens fermement.

"Dès le début, au premier contact, dès que je l'ai touché, j'ai senti son coté rebelle. J'ai senti qu'à la moindre chance que je lui laisserai, elle en profiterai afin de se rappeler à moi. Le mouvement de ma jambe lui signifie mon emprise sur elle. Une emprise qui se veut rassurante et fiable.

"Dans le mouvement elle attrape ma cuisse à pleine main. Elle a deviné que le contact de ma corde était imminent. Je sens la pression de sa main sur ma jambe. Elle est ferme et décidée. Je devais m'attendre à cette réaction. A bien réfléchir, ne l'ai-je pas attendu ? Je porte un fin pantalon. Il ne me protégera pas. Sa main se resserre comme un réflexe. Je commence à sentir une brûlure. Ses ongles traversent le tissu. Ils s'enfoncent dans ma chair. Pas de doute, c'est son dernier souffle. Comme dans un dernier mouvement, elle veut me rappeler la confiance qu'elle me donne. Celle de l'initiateur du voyage qu'elle va faire entre mes mains, entre mes cordes. Sa main se referme de plus en plus fort. La brûlure due à ses ongles est de plus en plus vive. Agrippée à moi, je la sens. Non, je ne la sens pas que physiquement. Je la sens en moi. J'ai bien compris le message qu'elle me porte par cette dernière action. La main me lâchera lorsqu'elle aura lâché-prise.

"J'aime cette situation. Par cette douleur ma partenaire me rappelle qu'elle attend fermeté et stabilité. C'est à la fois un rappel de confiance et à la fois un rappel de notre présence: "Toi ! Gare à toi. J'ai confiance en toi".

"Je réagis en laissant ma jambe en place. Une place toujours aussi proche de ma partenaire. Surtout ne pas me retirer. Cela reviendrait à lui dire que je ne la considère pas. Je la laisse enfoncer ses ongles dans ma cuisse et j'exulte de cette communication si intime, si provocante. Une pointe de masochisme que je n'apprécie que dans ces cas. J'écoute. J'entends.  

"Ma corde fait un tour autour de son poignet, puis un autre. Le temps de faire un nœud. Le temps de passer ma corde sur une de ses épaules, avec une bonne tension. Elle sait que je l'ai entendu. Maintenant elle en est sur. Elle ouvre sa main. La pression disparaît. Ma cuisse se libère. La brûlure me reste dans la chaire. Je ne cherche pas à bouger. Je suis toujours présent. Notre liaison devient cette corde. J’augmente sa tension."

samedi 21 septembre 2013

Séance: Vos nuances

Vous avez été troublé par la lecture du best-seller d’El James"50 nuances de Grey".
Doucement mais sûrement, cette lecture fait naître des fantasmes pour votre couple.
Agrémentez votre sexualité de cette transgression.

Comme Anastasia et Christian, les héros de cette histoire, laissez-vous séduire par les jeux de soumission.

Découvrez, aux travers d'ateliers, une farandole d’accessoires SM light pour donner un goût d’interdit à vos ébats.

Au programme : menottes, fouet, bandeaux et soumission !

Matériel fourni lors de la séance:
  • derrière un loup, anonyme, troublante et libre;
  • le massage d'un martinet, entre plaisir et punition;
  • menottes et sangles de bondage;
  • bandeau, l'ouverture des sens;
  • une cravache, chevaucher.
  • pinces à seins;
  • bougie
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