samedi 4 avril 2015

Chemisier

J’ai posé mes mains sur tes hanches. Sentir sous un chemisier ton corps, en relever les formes. Ce tissu blanc est de trop. C’est assez de se cacher de mes mains. Elles ont quitté ta croupe pour tes seins. Les deux mains pleines rapprochent, collent, serrent. Les sentir se durcir sous ma pression. Et toujours ce chemisier de trop, bien qu’il se déforme sous mes assauts.

"Liberté, mon amour. Surgit devant moi. Libère toi de cette camisole. Laisse-moi t’ouvrir les portes. Bondis hors de ta cage et fuis. Fuis vers moi."

Le décolleté de ton chemisier, il y a une ouverture entre les boutons qui le ferme, une porte entrebâillée. C’est plus que suffisant pour que je glisse mes doigts et tire violemment de chaque côté. Le tissu cri un déchirement. Dans la panique, les boutons volent et tombent sur le sol comme pour prendre leurs jambes à leur cou face à la tempête.

Tes seins jaillissent. Bordés par ton chemisier, comme des bretelles. Tes seins jaillissent. Je veux encore les voir se révéler, serrés par ces bretelles improvisées. Les imaginer sous mes mains. Lever un voile, contempler avant de conquérir. Alors les serrer.

Comment as tu finis devant le miroir ? C’est arrivé trop vite pour que cela soit prémédité. Je dois chercher et rassembler quelques instants.

J’ai glissé mon bras entre tes bras et ton dos. En peu de temps, je t’ai emporté devant la glace. Je me rappel de cet instant car j’ai vu cette croupe où j’avais posé mes main, au début. Ce sont tes cheveux que je tenais. Ce sont eux qui m’ont permis de te jeter devant moi, entre ton reflet et moi.

Je t’ai vu dans ton reflet, les seins décolleté ouvert, les cheveux en bataille, le regard interrogateur sur l’avenir. Que voulais-je faire ? Le regret d’une fin ?

Enfin, une réponse, j’ai envie de toi. Te dominer, te soumettre, rebelle, consciente d’être mon excitation.

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