vendredi 20 mars 2015

Au delà du terme

(Je lui ai écrit cela,... après, au lendemain d'une nuit ensemble, après l'avoir quitté)

Aujourd’hui, j’ai voulu te violer.
Imaginer la scène du refus, du mouvement, du choc, du dépassement. Savoir qu’une relation est au-delà de cela. Notre relation soit au-delà de ça.

Je savais que s’était inévitable alors je me suis masturbé. J’ai tenté de défaillir dans mon envie. J'ai tenté plus d'une fois.

1 fois tellement excité.
A l’ébauche de l'idée, j’étais excité comme un puceau découvrant une femme nue. M’imaginer te violer, te débattre, m’a durci, raidi, très raide. Je me suis branlé sous les draps. Te sentir te débattre et te posséder, quand même. Voir le moment où tu capitules, où tes gémissements deviennent des cris de jouissance. Emporté par l’excitation et mon imagination, la nuit était passée en moi. J’ai giclé, beaucoup giclé.

2ème fois car excité par l’imagination de la 1ère, des relents.
Cela ne m’a pas suffit. J’ai du continuer un peu plus tard. Il y avait un coté fade dans ce que j’ai fais un peu avant. Le peu que j’ai imaginé, et ma tête qui travaille encore, et mon sexe n’est plus qu’un bâton qui me guide, et les mains mon soulagement. Je me suis branlé encore. Je me suis rappelé ces moments que j’ai imaginés la première fois.

3ème fois car il fallait que je retrouve un état normal.
Une dernière fois, car je devais recommencer. Il me fallait exulter une dernière fois, et m’assurer que j’allais mieux.

Ce matin, je t’ai violé. Mes trois éjaculations ne m’ont pas suffit. Je savais, que je ne résisterai pas. Finalement, je t’ai violé. Il m’était impossible de résister. Pas violer, mais te savoir intime et proche et à moi suffisamment pour que ce viole ne soit qu’un terme.

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