mardi 7 avril 2015

Tes fesses

Ce matin, tu as dû avoir froid. A mon réveil, j’ai soulevé le drap qui nous couvrait. Juste en dessous de tes hanches, elles étaient toujours là, tes fesses. Elles avaient toujours cette fente qui partage leur rondeur et je me rappelle qu’une fesse, à l’origine, c’est une fente, une séparation. L’image de ton corps s’ouvrant à moi à surgit de cette fente. Je me rends compte que je n’ai pas pensé à me retenir de sauter dans cette faille.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire