- Installe toi ici ! A quatre pattes ! Cambre ton dos ! Plus en haut le cul ! Bouges plus !
J'installe un soumis nu, à 4 pattes, sur un gazon. Quelques caresses dans ses cheveux en brosse. Ils sont durs et courts. Un bon travail doit toujours être récompensé. Il sait qu'il a bien travaillé. Il remue le plug queue de chien que je lui ai installé. J'ai soigneusement sélectionné ce soumis pour ses aptitudes à servir d'appât durant une chasse.
Le
parc dans lequel j'ai choisi de chasser est d'un gazon coupé à
la perfection. Coupé court, sans coups de coupe et sans touffe qui ne
dépasse. Sa couleur verte vive et homogène démontre un entretient
passionné. Aucune mauvaise herbe n'est visible. Notre maître des lieux a des serviteurs bien formatés. Je l'envie à le vue du
travail bien effectué dans son parc.
J'installe une assiette avec quelques parts de gâteau au chocolat sur le dos de mon soumis. En bon compagnon de chasse, ce soumis ne doit plus bouger tant que cette assiette sera en place, même si je viens à disparaître de sa vue. Il sait qu'il doit maintenant rester immobile. Sans cela, nous pourrions rentrer bredouille.
Le chocolat est la nourriture idéale pour attraper une soumise. Un chocolat avec une forte odeur de cacao. Le 90% est idéal, mais il peut encombrer les narine du soumis. Le risque est qu'il ne sente pas la soumise approcher de lui, et, par un geste malencontreux, faire fuir la proie. D'expérience, le cacao 70% est le meilleur compromis.
Le choix du soumis qui devra porter cette assiette est aussi important. Il doit représenter l'avenir de la soumise une fois dans mes griffes.
J'ai placé mon soumis à une place choisie auparavant. A quelques mètres de lui, un énorme choux sauvage pousse. C'est une choux géant. Il possède des feuilles très grandes et très hautes. C'est l’endroit idéal pour qu'une soumisse puisse s'abriter et s'approcher sans être vue.
Il ne m'aura pas fallu attendre longtemps. J'étais assis sur le banc qui se trouvait non loin de mon appât depuis peu de temps. Je commençais une conversation avec le propriétaire des lieux. J'entends un bruissement de feuilles. Je tourne doucement ma tête tout en continuant la conversation engagée. Une soumise vient de s’intéresser à la part de gâteau que j'ai préparée. Elle sort à pas craintifs de la feuille de choux sauvage qui l'abritait. Elle observe bien les environs, à droite puis à gauche. Elle est couverte de simplement un tablier blanc, nue dessous, juste une coiffe blanche dans ses cheveux. Un pas après l'autre, elle s'approche. Mon soumis sait qu'il ne doit, à cet instant, plus bouger. Il ne doit surtout plus remuer sa queue. Il ne doit plus frétiller. L'instant où, à son tour, il va pouvoir entrer en action est proche. Il le sait. Il le sent. Il aimerait agir maintenant. Il sait qu'il ne faut pas. C'est un soumis expérimenté. Au début de sa formation, il lui est plusieurs fois arrivé d'agir trop tôt: il a vu la proie s'enfuir et son Maître venir vers lui pour une sévère punition, sur l'instant, sous les yeux de la soumise qui une fois bien cachée pouvait voir l'humiliation infligée au soumis jusque là incontrôlable.
A peine notre soumise victime touche-t-elle le morceau gâteau. A peine prend-elle une bouché que je coupe court à la conversation que je tenais. Je surgis derrière elle avec une corde dans la main. Je saisie ses bras. Les tournes dans son dos. Passe la corde autour de ses poignets. Un tour, deux tours, puis un nœud. Elle est maintenant attachée. Je tiens fermement le reste de la corde tel une laisse. Sous le mouvement, ma proie s'est couvert le visage de gâteau. Ce n'est pas un mal. L'odeur du chocolat l’enivre. Cela facilite sa capture. Cela a évité les coups malencontreux qui pourraient se finir en bleus disgracieux.
Mon soumis est heureux de notre prise. Il frétille de joie à nouveau. Il se libère. Il peut maintenant avoir sa récompense. Je lui jette le reste de gâteau au sol. Il plonge son museau sans attendre. Il se prend quelques bouchées. Fou de bonheur, il se roule sur les restes de sa récompense. Il a beau être habile lors de la capture, il ne se contrôle pas encore suffisamment sa joie d'une capture. Je m'occuperai le lui après m'être occupé de notre proie.
Nous avons maintenant une soumise qui semble de premier choix. Elle est encore hagard et sous le charme des effluves de cacao. Je ne lui enlève pas le chocolat qu'elle s'est mise sur le visage lors de la capture, pour cette raison.
Elle est maintenant attachée. Il est temps de la formater.
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