vendredi 5 juin 2015

Jouir dans les larmes

J’ai fermé les yeux très forts. J’ai jouis dans ses mains habiles. J’ai jouis dans mes larmes. Je ne voulais pas mais l’attente, l’absence, le manque, la solitude et la fadeur d'une masturbation me pèsent.

Je ne devais pas la suivre cette femme devant moi. Cette prostitué me fait avancer contre ma volonté. Je ne veux pas me retrouver à placer mes pas dans les siens. Ses “Mon chou” ont eu raison de ma volonté. Mon cœur s’emballe de nouveau. Je me sens puceau tellement j’ai voulu attendre. Je tremble. Je ne sais pas si je dois bander et la suivre aveuglement ou si je dois prendre les jambes à mon cou, redescendre 4 à 4 les marches des escaliers et m’évaporer dans le rue.

Arrivé dans sa chambre, elle n’a pas pris le temps que je me déshabille. Assise sur le bord de son lit, elle est déjà prête à oeuvrer contre mon désir mais avec mon plaisir d’homme. Ses jambes ouvertes m’indiquent la place que je dois occuper. je dois être debout et devant elle.

Sa main percutent la base de ma verge et décalotte et calotte mon gland. Ses seins rebondissent à chaque mouvement de sa main. Ses jambes, où elle a, habile métier, dévoilée que le bas de ses cuisses. Cruelle torture d'imaginer son sexe ouvert, mouillé et pressé.

Je ne dois pas regarder. Je me concentre pour garder mes yeux fermés. Je ne dois pas imaginer. J’ai tellement refusé de monter à ses appels d’un “Chéri !”. Je ne peux pas.

Elle m’excite tant. Ma volonté est perdue.

“Salope ! C'est si bon.”

jeudi 28 mai 2015

Think about this

Whatever you are in the BDSM lifestyle:

Abuse and Torture to obtain submission is has no place in the bdsm lifestyle.

Read this until it is clear.

jeudi 21 mai 2015

Pisser et avoir

Je n'en peux plus de pisser dans mes WC. Je n'ai pas envie de marquer ma propriété dans cette cuvette.

C'est toi que je veux marquer. C'est entre tes reins que je veux répandre l'odeur de ma pisse. Tu en prends plaisir.

C'est dans ton sexe, dans ton plus intime que je veux m’infiltrer. Ajouter ma pisse au sperme que j'ai laissé ce matin, au risque de voir ce liquide déferler le long de tes jambes lorsque tu te lèveras. C'est ton regard perdu avec l’impossibilité de te retenir que je veux.

Couler dans ta gorge au risque de durcir mon sexe. Remplir cette bouche et sentir mon urine expulsée de ta bouche sous la suffocation, ne pas te noyer. Voir ce fluide descendre vers ton entre jambe, couler sur ton corps et prendre sa possession. Ajouteras-tu ton odeur à la mienne ?

Ne plus remplir le trou des chiottes. Remplir tes trous et sentir une utilité à cette pisse chaude. Une pisse volontairement odorante que je veux faire couler sur ta peau et te voir te rouler dans la flaque qu'il restera.

Ma marque, mon odeur, mon intérieur, mon extérieur, ma chienne, ma propriété.

vendredi 15 mai 2015

Le lien - "Ratages"

Lors de mes lectures, j'ai trouvé le livre "Le Lien", de Vanessa Duriès. Vous devez connaître ce livre si vous avez "Histoire d'O" ou "Dolorosa soror". Ce récit possède un chapitre de 4 pages que je ne peux résister à placer ici. Il donne matière à réflexion, et pour moi exprimer ce que le BDSM est et n'est pas.









Ratages
 
Vivre pleinement sa sexualité, si l'on sort tant soit peu des sentiers battus et sillonnés par les autres, est un luxe qui n'est pas accordé à tous. La liberté sexuelle est davantage un concept médiatique qu'une réalité dans la France profonde. Et cela est encore plus délicat dans le domaine où nous évoluons, P et moi, fantasme des fantasmes, apothéose de la liberté sexuelle pour beaucoup d'être conditionnés par éducation frustrante -je sais que quoi je parle-, domaine qui suscite à la fois l'envie et la crainte, voire le dégoût chez les non-initiés qui tournent souvent autour du sadomasochisme comme s'il s'agissait d'une belle fille de joie, sans trouver le courage de l'aborder. La principale confusion de ces étrangers, en ce qui concerne les joies du cuir noir, réside dans l'amalgame qu'ils font entre le rituel, le positionnement affectif et psychologique du maître et de son esclave, et le banal échangisme pratiqué par des couples hâtifs qui ne se réunissent que pour éprouver leur jalousie, leur complaisance ou leur perversité. Nous n'avons jamais cédé aux pressions des échangistes qui se cachent parfois, tant bien que mal, sous de prétendues "invitations à caractère SM". Cela fut l'origine de quelques déboires et d'amères déceptions.

Combien de fois avons-nous été trompés par ces opportunistes qui croient trouver chez les adeptes de la soumission des pourvoyeurs pour leur débauche ? Le cliché de la femme esclave prêtée par son maître fait saliver bon nombre de solitaires en mal de perversions qui n'ont pour projet que de s'isoler avec l'esclave pour déverser un trop-plein de frustrations qu'ils accompagnent le plus souvent de mépris et d'insultes.Combien de kilomètres parcourus -P. n'hésite pas à traverser la France pour se rendre à une invitation qu'il a jugée intéressante, et nous parcourons quelquefois deux mille kilomètres au cours d'un week-end pour célébrer avec quelques amis une "fête du cuir" - pour nous retrouver face à un individu cauteleux et sournois qui n'a comme désire que d'utiliser la belle salope que je deviens alors pour les autres et dans le contexte bien précis de l'univers auquel P m'a initiée.

Faux manoirs réduits à l'état de banales chambres à coucher, fausses soirées rituelles animées par de vieux célibataires privées de femme "coopérative", faux maîtres sans autorité, faux pervers sans fantasmes. La publicité mensongère est monnaie courante aux abords du sadomasochisme pur et dur.

Il faut ajouter à cela les brutes épaisses qui croient dominer en cognant, les malades mentaux qui attachent leur proie et les abandonnent pendant des heures pour se masturber secrètement dans l’impossibilité de concrétiser quoi que ce soit, les escrocs qui demandent de l'argent pour prêter leur "équipement" réduit à une vague batterie de cuisine bricolée, les truqueurs qui louent les services d'une professionnelle pour faire croire qu'ils forment un couple d'initiés, les inévitables poseurs de lapins qui donne rendez-vous à l'autre bout du pays et ne viennent jamais, tous ceux qui ne souhaitent en faite que tirer un coup en vitesse, comme ils ont l'inconscience de l'avouer eux-mêmes avec le cynisme inhérent à leur libido primaire et leur culture sexuelle réduite à la lecture de quelques bouquins pornographiques de supermarché.

Cette grande misère sexuelle nous conforte dans notre choix : le sadomasochisme est un art, une philosophie, un espace culturel interdit aux menteurs et aux hypocrites assermentés.




Que les droits d'auteurs me soient notifiés afin que je puisse régulariser l'écriture de ce texte sur ce blog.
(Cette œuvre n'est pas soumise à la licence du blog. Elle est soumise à des droits d'auteurs et ce billet ne donne aucun droit à toutes personnes n'ayant pas l'autorisation de l'auteur express)